vendredi 6 décembre 2013

un maçon s'adresse aux profanes

COLO


UN MAçON S’ADRESSE
AUX PROFANES


CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU
SAVOIR SUR LA F M




Le chemin de l’initiation maçonnique, le parcours qui mène l’apprenti au Compagnon puis au Maître est appelé « la voie royale ».



  
« Après toutes les louanges distribuées, j’étais bien trop ému, et, l’émotion débordante m’a empêché de vous remercier comme je le devais. Je ne pouvais que murmurer merci, sourire et baisser la tête.
Vous devez savoir, mes Frères, que cela me faisait chaud au cœur et me prouvait que je ne m’étais pas trompé quand je pensais ce que vous avez entendu.
Merci mes Frères pour m’avoir apporté autant de chaleur, autant de fraternité, autant d’AMOUR ».





Je vous présente un fascicule cernant la Franc Maçonnerie et répondant à la majorité des questions que se posent les profanes.

LA FRANC MAçONNERIE


Tout d’abord, mettons certaines choses au point :
Je ne suis pas un sergent recruteur

Je ne suis pas là pour vous convertir

Je suis là pour témoigner et rétablir la vérité

Qu’est – ce que la Franc Maçonnerie ? , quelle idée s’en fait on ?

Il est plus simple de dire ce qu’elle n’est pas :

Ni secte : groupe organisé de personnes qui ont la même doctrine au sein d’une religion, et où les adeptes doivent laisser tous leurs biens

Ni église


Ni club de rencontre


Ni société philanthropique


Pas de dogme


Pas de politique


Pas de religion


Pas d’argent


Pas de recette de longue vie


Mais alors que recèle le Temple ?

Un Temple qui ne contient que des meubles et des bibelots rituels dont les « 3 Lumières » : le Livre Sacré, l’Equerre, le Compas.

Une Loge qui ne rassemble que des hommes ou des femmes dans un espace qui a la forme d’un carré long, calculé selon le nombre d’or.

Une obédience qui est une fédération de Loges, c’est essentiellement une structure administrative

Un rite, il ne véhicule que des symboles, il définit un cadre initiatique.

Un rituel, c’est lui qui règle la manière de se comporter en Loge.

A signaler l’existence des Fraternelles, qui regroupent, hors Obédience, les Maçons d’une même profession. Elles sont hors la Franc Maçonnerie.

Seuls votre volonté, votre désir d’évoluer, votre persévérance vous guident, avec l’aide des Frères, à trouver votre chemin.
« Des Maçons libres dans une Loge libre »
Si, seule une curiosité malsaine vous amène en Franc Maçonnerie, vous ne trouverez rien, vous serez vite déçu et vous partirez en médisant autour de vous, sans vous rendre compte que vous êtes passé à côté de la chance de votre vie de pouvoir évoluer.

De plus, n’est pas Franc Maçon qui veut,
mais le devient celui qui est accepté par ceux qui le sont déjà.
 On n’entre pas en religion, on ne vient pas consulter un voyant, on ne trouve pas les réponses d’un gourou.
Ce sont souvent les profanes les plus carriéristes, les plus curieux, ceux qui viennent pour y faire des affaires, pour bénéficier d’une clientèle qui sont les plus déçus.
J’ai prononcé le mot « affaires », voilà en général ce qui intéresse le plus les profanes,
Et bien vidons tout de suite l’abcès,
Nous pourrons plus tranquillement aborder ce qu’est vraiment la Franc Maçonnerie.


LES AFFAIRES

Quel lien entre FM et affairisme ?

La Maçonnerie est un microcosme humain qui intègre des lilliputiens, des petits chefs, des escrocs (non encore condamnés) qui sont passés au travers des examens de passage (3 Frères enquêteurs, passage sous le bandeau).
Dans la grande majorité des Loges, ils sont peu nombreux et souvent parfaitement cernés, mais la procédure de déchéance et d’exclusion d’un Frère est très longue et le Tribunal Maçonnique ne tolère pas d’erreur judiciaire, et, bien souvent par manque de moyens d’investigations, il est nécessaire d’attendre une condamnation au pénal pour œuvrer.

Mais à ce stade, le mal est fait et les médias se sont emparés des méfaits et les montent en flèche, surtout que ce qui les inspire n’est pas toujours la vérité, mais l’effet scandale.
Ce qui intéresse les masses, c’est le sensationnel, l’équivoque, le trouble, le mystère.
Il faut dire que l’information superficielle tient lieu de conscience publique ! !
Il est utile de préciser un fait que tous les maçons connaissent, mais sans pouvoir la citer, il existe une Obédience qui est la cible privilégiée des médias, justement parce qu’on retrouve le plus souvent des Maçons de cette obédience dans les « affaires » notamment dans le midi côte d’azur, peut être aussi que le milieu s’y prête.
On entre dans cette obédience dans le but de faire des affaires, en France ou à l’étranger.
Une obédience qui recrute des profanes de haut niveau et à fort pouvoir décisionnel, que ce soit politique, administratif ou industriels et même parmi les Chefs d’Etat africains et décideurs de leur pays, qui passent en un mois tous les degrés qu’il n’est possible d’atteindre qu’après 3, 5 ou 10 ans par la voie normale.
Si vous lisez le livre « les Frères Invisibles », et bien qu’il y ait de nombreuses erreurs d’appartenance, vous verrez que c’est toujours la même Obédience qui est mise en cause, et toutes ces affaires rejaillissent sur les autres Obédiences.
C’est aussi l’Obédience la plus discrète, celle qu’on ne verra jamais défiler dans la rue, et pour cause.
A tel point que de nombreux Frères, écœurés par ce qui s’y passe et de la mauvaise image de leur Obédience, quittent leurs Loges mères, entrent en dissidence et créent une nouvelle Obédience.
Nous allons nous arrêter là, parce que ce n’est pas cela la Franc Maçonnerie.

LE SECRET

Autre point qui suscite une curiosité insatiable et alimente les fantasmes :
- Qui en fait partie ?
- Comment sont-ils organisés ?
- Quels sont leurs pouvoirs ?
- Pourquoi tant de mystères ?

- Dans une société démocratique où les idées circulent sans entraves, où la liberté d’association est garantie par la loi (on verra plus loin que c’est un acquis maçonnique), pourquoi tant de secret ?

- Ceux qui veulent percer le secret parlent de vigilance républicaine, où sont les fantasmes ?  où se cache la réalité ?

Sous les rois, sous les 2 empereurs, le secret est nécessaire, car souvent,  souverain varie.
Sous la troisième République, le secret devient « légitime défense », le combat pour la liberté de conscience et pour arracher l’école à l’emprise religieuse met la Franc Maçonnerie en réel danger.
On l’a vu encore quand les dictatures européennes s’imposent, toutes soutenues par l’Eglise romaine. Dès leur entrée dans Paris, les Allemands occupent la rue Cadet et la rue Puteaux, sièges des deux grandes Obédiences, les fichiers sont saisis, sur certaines il y aura le cachet « juif » et tous seront pourchassés que ce soit par les Allemands ou la milice.
Pendant les 40 années qui suivirent la libération où le Parti Communiste est hostile à l’éthique maçonnique et interdit à ses membres d’être Maçon, avec un MRP parti démocrate chrétien, jugé antilaïc et qui condamne la doctrine de l’école unique, la laïcité est maintenue avec beaucoup de peine, les vieux démons religieux essaient de revenir au pouvoir et on le voit encore en Belgique, en Italie, en Espagne et au Portugal.
Sous le terme de secret maçonnique, il faut distinguer /
- Le secret d’appartenance
- Le secret de réunion
- Le secret des rites et de l’initiation

1/ Concernant les Rites, les Rituels et l’Initiation, il existe actuellement en librairie un flot de livres qui détaillent les symboles, les rituels, les relations des Loges avec l’Egypte ancienne, la Bible, les Templiers, l’Alchimie et l’ésotérisme.
2/ Quant au secret de réunion et des tenues maçonniques, je préfère parler de huis clos. Il existe aussi des tenues « blanches » où sont invités des profanes.
Mais le huis clos est fondamental, il est nécessaire à l’initiation.
L’initiation ne se reçoit pas devant une foule de badauds comme s’il s’agissait d’un sacrement religieux, comme la confirmation ou la communion, ou encore d’une remise de médaille.
L’initiation n’est pas un spectacle. Il faut que se produisent les conditions, d’abord symboliques, puis existentielles pour sa mise en œuvre.
L’autre nécessité de huis clos réside dans les travaux qui s’effectuent en Loge.
Notre époque veut que la moindre pensée ayant un rien de valeur ou de nouveauté soit immédiatement phagocytée par les médias afin de produire de l’argent, de l’audience et acquérir un soupçon de gloriole.
Le huis clos protège aussi les plus faibles et retient l’arrogance des plus forts, quand vous prenez la parole en Loge, ou plutôt après qu’elle vous ai été donnée par le Vénérable, vous pouvez être sûr que vous exposerez vos idées sans que personne ne vienne vous couper la parole.
Plus une Loge se plonge dans les questions de société, plus elle a besoin d’un rituel fort et d’un langage symbolique maîtrisé.

3/ Quant au secret d’appartenance, il est nécessaire afin de ne pas mettre un Frère en danger, que ce soit au niveau professionnel ou autre, surtout quand on sait quelles idées peut se faire le monde profane de la Franc Maçonnerie
Chaque Frère est libre de divulguer sa propre appartenance et c’est tout, mais c’est déjà beaucoup, car par déduction, on peut penser, à tort, que des gens, qui se retrouvent entre eux pour quelque raison que ce soit, et, s’il y a un Maçon parmi eux qu’ils le sont tous.
Chez les Anglo-Saxons, Angleterre et Etats Unis, les Maçons ne se cachent pas de l’être et d’appartenir à telle ou telle famille maçonnique, au même titre qu’au Rotary, au Lion’s ou à une Table Ronde.
Et pourtant les détracteurs leur reprochent leur caractère secret. La Conférence des Evêques Catholiques en 1993 aux Etats Unis n’hésite pas à donner un compte rendu tendancieux du serment prêté par les FM américains, le trouvant ridicule et blasphématoire.

En 1910 puis en 1930 la Maçonnerie belge est l’objet d’attaques d’une ligue antimaçonnique, poussée par la presse catholique et des extrémistes flamands. De mai 1940 à la libération, les Maçons belges sont traqués et assassinés.
Actuellement la Maçonnerie belge présente la caractéristique d’avoir échappé à la contagion du morcellement linguistique.

Le Bnai-Brith, en hébreu « les fils de l’alliance », n’est pas une organisation maçonnique.
C’est une organisation juive internationale, bien que parmi ses membres se trouvent des Maçons qui appartiennent à diverses Loges et Obédience.
Elle a été fondée à New York en 1843 par des immigrés qui n’ont pas été admis dans les Loges maçonniques locales.
C’est une organisation culturelle éloignée de l’orthodoxie juive, qui comprend une forte représentation de professions libérales.

Elle n’est inféodée à aucune fraction politique, religieuse ou sioniste.



LES CONSTITUTIONS

En 1717 naît la Grande Loge de Londres, de la réunion de 4 petites Loges afin de rédiger des statuts basés sur les vieux usages.
Dès 1721/23, les pasteurs Anderson et Désaguliers, sur demande des Maçons anglais, écrivent les « Constitutions », composées d’une histoire, d’obligations et de règlements, mettant en avant l’idée de tolérance chère à Spinoza (1632-1677)qui avait écrit :

« On établit que dans état libre, chacun a le droit de penser ce qu’il veut et de dire ce qu’il pense.
Il faut laisser à chacun la liberté de son jugement et le pouvoir d’interpréter selon sa complexion, les fondements de sa foi »

Spinoza le premier propose la séparation de l’Eglise  et de l’Etat ; apôtre de la tolérance, il en confie la garde au pouvoir civil. Pour l’époque, l’idée est révolutionnaire et fait scandale !
Il fut la cible de violentes persécutions !
Ce que n’ont réussi ni Leibniz (1646-1716) ni Bossuet (1627-1704), c’est à dire construire une Eglise universelle groupant « tous les hommes par les liens de la foi et de la charité », la Franc Maçonnerie pourrait le réaliser, c’est ce que s’efforcent de dégager les « Constitutions » d’Anderson, prônant « un christianisme raisonnable » où le catholique romain, le calviniste, le luthérien et l’anglican ne peuvent imposer leurs conceptions particulières, mais affirmer l’idée de la loi morale qui réalise l’universalité des hommes et l’accord des consciences.
La Loge devenait un espace de dialogue et de liberté !
Il ne faut pas oublier que les hommes d’Angleterre à cette époque viennent de vivre des dizaines d’années de violences atroces d’une guerre civile et religieuse qui n’a laissé que des ruines et le pays en désordre.
Les deux pasteurs, adeptes de la liberté de conscience et soucieux de tolérance, ouvrent la voie au pluralisme et à l’universalisme, ce qui permet à la Franc Maçonnerie de s’étendre du théisme le plus strict à l’athéisme militant, et où la symbolique emprunte à la religion et à la philosophie dont s’est servie la pensée humaniste pour se constituer, en empruntant à l’Egypte :
(Tout un courant maçonnique se réclame de cette tradition qui possédait un savoir qui s’est transmis à travers les âges par l’intermédiaire des sociétés initiatiques.
Les Grecs Platon et Pythagore (20ans chez les prêtres égyptiens) ont ramené d’Egypte un savoir mais aussi une tradition initiatique.
A titre d’exemple :
Le site d’Abou Simbel étant menacé par les eaux du barrage d’Assouan, il a été décidé de le rebâtir dans le désert.
Or, dans ce temple, les statues étaient disposées de telle façon que le jour où Sirius entrait dans la constellation du Scorpion, le soleil balaie les statues, l’une après l’autre, ce qui permettait aux égyptiens de prévoir la crue du Nil.
Lors de la reconstruction, des calculs savants aidés par ordinateurs ont permis de rebâtir le temple. Cependant le phénomène ne s’est jamais reproduit ! !
La technologie moderne a échoué là où la science des prêtres égyptiens avait réussi, le pire c’est que ces connaissances sont sans doute perdues)

Empruntant au pythagorisme, à l’hermétisme, au christianisme, à l’alchimie, à la kabbale, au compagnonnage et à la chevalerie templière.
En France la première Loge est ouverte en 1725 à Paris par des catholiques stuartistes réfugiés.
Le pape Clément XII qui craint cet universalisme d’idées de tolérance et de fraternité qui fait de l’ombre à l’Eglise, bien que les Maçons de l’époque soient tous chrétiens, excommunie les Francs Maçons en 1738.
Ce n’est pas l’athéisme qui était condamné, mais une forme insupportable de concurrence.
Excommunication constamment renouvelée et encore valable de nos jours.
Le système Maçonnique français repose sur le libre examen et une totale liberté de conscience et de conviction.
Par contre la Maçonnerie Anglo-Saxonne exige une croyance préalable en la Révélation et doit se conformer à son Eglise.
Les Anglais et les Américains sont bien plus sensibles à la réception en Loge qu’à la spiritualité de l’initiation.
Avant de se faire recevoir, chacun d’eux est libre comme chez nous, mais seulement de choisir son Eglise ! ! !

L’INITIATION

Qu’est-ce que la quête symbolique en ce début de 3ème millénaire ?

La cérémonie d’initiation ressemble à une dramatique qui va marquer le cœur et l’esprit du profane qui devient ainsi un Apprenti.
Il ressent cette initiation comme une dynamique de progrès illimité en soi.
Cette initiation va lui permettre de réaliser ce qui était inscrit au fronton du Temple de Delphes :
Connais-toi toi-même et tu connaîtras
Et le monde
Et les dieux

Parfois contesté par sa représentation théâtrale et anachronique avec notre modernité, l’initiation et ses symboles s’inscrivent dans notre subconscient
L’initiation est une renaissance

Dans la paix de la Loge qui lui impose le silence tant qu’il est Apprenti, le nouvel initié descend dans son intérieur afin d’explorer son inconscient et entrer en vibration avec un monde invisible, un monde fait de force et de Lumière.
Sachant que « la vérité n’existe que dans la recherche de la vérité »,
Il sera :
Inspiré par la Beauté,
Mû par la Force,
Et en quête de Sagesse

L’Apprenti puis Compagnon puis Maître devient un être surconscient de ses responsabilités envers la collectivité, et du regard qu’il porte sur lui-même.
C’est l’éveil de son être profond qui donne conscience que quelque chose d’important est demandé à l’Homme, au plus profond de soi-même on ressent le besoin de découvrir une vie spirituelle (laïque).

L’initiation c’est LA manière de parvenir à la compréhension ésotérique, c’est être mis en contact avec les symboles, tenter de les ressentir, de les comprendre, de découvrir qu’au-delà d’un sens premier il existe d’autres formes de pensée, au travers des maquis des mots, et du savoir.
L’initiation peut se définir comme « un développement de l’intelligence du caché »



LES SYMBOLES

On n’entre pas en Loge comme dans un café philosophique.
Le langage Maçonnique est de nature symbolique, le symbole commence là où s’arrête la parole.
Le symbolisme est une des voies de la connaissance, et nul ne peut comprendre la Franc Maçonnerie sans saisir la portée de la méthode symbolique.
Le symbole est l’outil du Maçon, et ce qui est symbolique va devenir réalité.
Le symbole est un signe concret qui évoque quelque chose d’absent ou d’impossible à percevoir. Il permet de passer du concret à l’abstrait, et, du sensible à l’imaginal.
En Loge il ne suffit pas d’entendre, il faut écouter pour comprendre.
Pour l’Apprenti, le silence rend disponible pour méditer et retrouver la virginité du cœur.

Le travail se fait par l’émotion, ce ne sont pas les techniques profanes ou les animations de groupe qui agissent ici.
Le Maçon doit être en perpétuel éveil, il travaille sur des idées, et ne doit pas rester confiné dans ses opinions et ses convictions.
Il doit avoir conscience de sa quête, il doit découvrir la clef du mystère. Une seule solution : l’intelligence du cœur.
Le Maçon le plus rationaliste est obligé de se confronter à l’occulte (ce qui est caché, obscur à première vue, mais pouvant détenir une puissance inconnue), à l’ésotérisme (l’ésotérisme est un savoir qui s’attache à comprendre les philosophies qui nous viennent du passé, de l’antiquité. c’est une méthode qui ne s’acquiert que par la pratique, c’est une compréhension du signe, du symbole, jamais limité par la logique)
Le symbole n’est pas un art déco, c’est un outil qui permet la transformation de l’être.
Bien qu’ils existent, le symbole ne s’apprend pas dans un dictionnaire ni dans un lexique.
On doit pénétrer le symbole, il n’y a pas de réponse logique ou profane, il ouvre la réflexion et chacun y apporte son degré de compréhension, chacun suit les voies qui lui conviennent, mais au final, chacun arrivera à sa découverte, même s’il lui faut toute une vie.

Le symbole ne peut se reconnaître par l’intelligence scientifique, qui décortique, qui expérimente, qui subit le diktat de la raison

(Je hais le raisonnable qui empêche toute création artistique, toute créativité, qui freine les artistes et les ravale au niveau du copiste, de l’imitateur.
Un artiste doit être libre de créer, doit sortir des sentiers battus par ses prédécesseurs, c’est l’âme, c’est l’esprit de l’artiste qui transfigure son œuvre, même si cela doit choquer « les braves gens qui n’aiment pas que…… »)
Seule l’intelligence du cœur, celle qui vient du plus profond de soi, de son cœur intérieur, de son noyau vital, pénètre le symbole qui se manifeste alors dans tous ses éclats, comme une Lumière intérieure dont on n’a pas conscience.

On comprend, maintenant, pourquoi le parcours initiatique, le chemin de la Connaissance, reste secret et qu’il peut nécessiter toute une vie.


LA LAÏCITE

La Laïcité, nom de Dieu ! !

C’était le cri de guerre de Jean Verdun, ancien Grand Maître. J’ai moi-même toujours défendu la laïcité, elle est une chance pour nous qui l’avons trouvé à notre naissance.
C’est le Grand Orient qui a contribué à gagner la guerre de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Des bataillons d’instituteurs laïcs ont arraché un par un les gamins aux curés, ils ont été les grognards de la République, la France leur doit d’être le seul pays d’Europe où l’emprise des Eglises sur l’Etat est diminué par la loi.
Le Grand Orient a contribué à donner les valeurs morales à la République Laïque, et il continue à se mobiliser sur la laïcité.

Et il a raison. Le Vatican a perdu la France, la « fille aînée de l’Eglise », il a voulu la récupérer en 1908 par des publications dans « la correspondance de Rome » dirigés contre la France « Byzance agonisante ».

En voici quelques articles :
« Les catholiques du monde entier doivent se rassembler et faire front face à la France enjuivée et franc maçonne. C’est par un baptême de sang que ce peuple de païens et de dégénérés devra payer sa dette à l’Eglise bafouée »
et encore :
« Ce qui va se passer en France devra servir d’exemple à tous. Même si nous devons prendre des risques, notre devoir est de prévenir tous les peuples prêts à suivre l’étendard infernal des Droits de l’Homme : contemplez sur ce gibet la France crucifiée et prenez garde ! »

Les Prélats s’efforçaient d’isoler la France, d’y semer la division dans la population, ayant pour but de plonger la France dans une guerre civile purificatrice, allant jusqu’à envisager une « catharsis de sang », c’est à dire une libération, une purification dans le sang ! ! !
En 1911, Pacelli (futur Pie XII) est nommé aux Affaires Extraordinaires, il est favorable au conflit avec le gouvernement français, il est nommé en 1912 au Saint Office, et négocie avec la Serbie, avec Bénigni et Merry Del Val, ils s’allient à « l’Union ou la Mort » plus connue sous le nom de « la Main Noire » en Serbie.
La décision était prise, la France aurait son bain de sang.
L’Europe mobilise, dix millions de morts sont oints ! ! !

Nous nous retrouvons toujours devant le même adversaire obscur, le Pape et ici le Cardinal archevêque de Paris qui pense que notre humanité occidentale s’est déroutée aux environs de 1750, date symbolique de la montée des Lumières.
Que ce soit le Pape qui, arrivant à Strasbourg, baise le sol et déclare « Europe, terre chrétienne », indiquant ainsi la main mise de l’Eglise sur l’Europe, ou que ce soit le Cardinal qui déclare que « les Lumières » sont à l’origine du recul spirituel et moral qui a entraîné les barbaries du 20ème siècle, nous avons là 2 exemples de la virulence du combat :
Europe terre chrétienne !
Diderot pourvoyeur des camps de la mort et du goulag ! !
Cela vous semble exagéré ? , moi pas, car après 30 ans d’étude sur l’affaire Jésus, sur la construction de l’Eglise et ses méfaits, sur la pseudo repentance, je suis toujours effrayé par le sang qui coule sous la Bible et les Evangiles, le sang de millions de sacrifiés, de torturés, de brûlés vifs, de génocide des peuples « catholicisés », j’allais dire « catholicytés », dans le sens de phagocytés, car c’est cela avant tout le Vatican.
Le Pape a écrit récemment : « la toute puissance de Dieu s’arrête lorsqu’elle crée la liberté humaine »
N’ayez aucune illusion, l’Opus Dei est actuellement plus fort que ne l’a jamais été l’inquisition, (même l’occultation des « Manuscrits de la Mer Morte »).

La laïcité est aussi menacée par l’intégrisme islamiste qui tente de faire passer la charia pour un décret républicain. Là aussi il nous faut lutter contre l’obscurantisme.
Les islamistes se servent de candides jeunes filles pour faire passer le port du foulard, non plus comme signe d’appartenance à la religion et signe de pureté, mais comme un signe de liberté individuelle féministe, et celles qui ne portent pas le voile sont considérées comme des « putes », ainsi que le démontre le mouvement « ni putes, ni soumises », et dans le défilé de protestation, les maçonnes sont venues apporter leur soutien, en tenue maçonnique.
Pour les intégristes, le port du hidjab coranique est légitime à l’école laïque, de même qu’il ne faut pas étudier Voltaire au motif qu’il déplairait à Mahomet, ainsi que la biologie et la gymnastique au nom d’impératifs pseudo-divins. Et le mal s’étend à l’hôpital, dans les cantines scolaires, et maintenant le voile intégral. Pour eux, c’est la loi de 1905 qui doit s’adapter.

« Il faut que la France de Jules Ferry, de Condorcet et de Jaurès se réveille », c’est Soheib Bencheikh Théologien du Coran qui veut en finir avec l’obscurantisme, représentant de la majorité silencieuse des musulmans de France, qui le dit.

Vigilance.


EPILOGUE

Comment peut-on être Franc Maçon de nos jours ?

Dès que l’on se pose la question :
Qui sommes-nous ?
D’où venons-nous ?
Où allons-nous ?

Qu’est ce qu’un Franc Maçon de foi et de cœur en ce début de 21ème siècle ?
Comment appréhender sa propre place, avec sa philosophie initiatique, au regard des préoccupations quotidiennes ?
La Franc Maçonnerie est la possibilité d’acquérir un langage de vérité.
Initiatique et symbolique, elle a pour but de faire des Hommes véritables.

C’est Erasme qui a écrit :
« L’Homme ne naît pas Homme, il le devient »

Cette dignité intérieure est la condition d’une action juste vouée au bien d’autrui.
La Franc Maçonnerie amène un éveil de l’être par l’humanisme, la tolérance, la fraternité et la spiritualité.
Le Maçon dit la Vérité, pratique la Justice, pense avec Droiture, fait le Bien pour l’amour de l’humain.
Il n’accepte aucune entrave et ne s’assigne aucune limite. Il respecte la pensée d’autrui et sa libre expression, et, comme le dit Voltaire :
« Je me battrai contre vos idées, mais je me battrai aussi pour que vous ayez le droit de les exprimer »

On ne se connaît que par l’action
On ne se comprend que par la réflexion
On ne se maîtrise que par la méditation
Après on peut aller dans la Cité faire œuvre d’Homme.

Dans le Rite Ecossais Ancien et Accepté, le Maçon travaille sur tout ce qui est d’ordre symbolique, ésotérique et initiatique.

C’est l’unique Rite de la GLDF : Grande Loge de France, Obédience qui est une fédération de Loges.

Le G O.D.F. : Grand Orient de France, travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité. Il défend la laïcité.
Le GO est une fédération de Rites : REAA, RER, Memphis, R Français.

Le rajeunissement des effectifs et l’évolution des milieux d’origines des nouveaux Maçons, modifient progressivement la vision que se font les Loges de la vie économique.
Alors que le bourgeois philanthrope est l’archétype du Franc Maçon du XIXème siècle, de nouvelles couches de population sont attirées par la F\M\
Chercheurs scientifiques, techniciens des industries, cadres de l’industrie et du commerce, écrivains, journalistes, élus politiques, qui viennent relayer les enseignants, fonctionnaires des administrations centrales et départementales.
Les professions libérales (médecins, avocats, huissier, notaires), les fonctions paramédicales, Sécurité Sociale, Administrations fiscales et financières, fournissent aussi les nouveaux Maçons.

 Les actifs du secteur privé sont aujourd’hui majoritaires.

Bien qu’elle s’en défende, la Franc Maçonnerie opère dans le sens d’un certain élitisme culturel et social.
Le terme élite n’est pas méprisable en soi, la seule difficulté est d’être ce qu’on prétend.

CONCLUSION

L’idéal Maçonnique n’est pas l’individu soumis et conditionné par une ou des institutions, mais l’individu capable de s’élever au-dessus des apparences pour définir sa conduite en toute sérénité.
C’est l’Homme maître de lui et conscient des diversités du comportement humain pour s’élever et se libérer.
Le Franc Maçon n’a pas pour vocation de mobiliser les foules, mais d’éclairer les esprits.
La Franc Maçonnerie nous dit : « deviens ce que tu es », la Pierre en est le moyen mais aussi le chemin.
On ne devient ce que l’on est qu’en étant ce que l’on devient



MODIFICATIONS ET LOIS IMPULSEES PAR LA FRANC MACONNERIE

Cette liste n’est pas exhaustive :

D 1874 à 80 : études de lois sur la crémation : « Société pour la propagation de la crémation »

D 1881 : liberté de réunion. Avant il fallait une autorisation et la présence d’un officier de police.

D 1882 : enseignement primaire obligatoire, laïc et gratuit. Loi préparée en Loge par Jules Ferry, elle faisait aussi obligation à chaque commune de posséder une école laïque.

D 1884 :
-         autorisation et légalisation des syndicats professionnels
-         organisation communale, élection du Maire qui n’est plus désigné par le Préfet
-         légalisation du divorce

D 1886 : développement des caisses de retraite

D 1889 : première crémation moderne en France au Père Lachaise (purification symbolique par le feu)

D 1892 : réglementation et limitation du travail des femmes et des enfants

D 1894 : première loi sur les HBM : habitations à bon marché

D 1898 :
-         organisation des sociétés de Secours Mutuel
-         loi sur les accidents de travail – droit à réparation

D 1901 :
-         liberté d’association
-         assistance judiciaire
-         séparation de l’Eglise et de l’Etat  õ  Pie X décide d’excommunier tous ceux qui s’en accommoderaient. Il y eu de véritables émeutes, le colonel Philippe Pétain organise les manifestations dans Arras.

D 1910 : retraites ouvrières et paysannes, ancêtre de la sécurité sociale

Puis, les questions sociales et éthiques, le repos hebdomadaire, la semaine de 40 heures, le droit à la contraception, l’avortement, et actuellement la fin de vie….

1971, commémoration de la « Commune » par une tenue blanche et un défilé de 4000 M\ au Père Lachaise devant le mur des fédérés.

En 1979, colloque sur une nouvelle éthique de la société, : économie sociale, la cité, la sexualité, la communication, le racisme, l’intolérance.

Souvent des colloques sont ouverts au public, par exemple en 1985, celui sur la société rurale en présence de Michel Rocart, profane

1994, manifestation du GO à Paris pour l’école laïque.

Année 2000, colloque sur « Dignité et Droits de l’Homme », avec l’intervention de Révérends Pères, de Pasteurs, de Rabbins, de M\ des Pays de l’Est, du Lama Teundroup.


Petit quiz de Frères célèbres :

De Mozart à Liszt en passant par Haydn et Meyerbeer,
Claude Rouget de l’Isle et la Marseillaise
Eugène Pottier et l’Internationale
Jean Baptiste Clément et le Temps des Cerises

De Pouchkine, Walter Scott, Mark Twain, Kipling, Goethe, Montesquieu, Voltaire, Stendhal, Emile Littré, Emile Erckman et Alexandre Chatrian, Jules Vallès, Louis Blanc, Proudhon à bien d’autres dont je n’ai pas connaissance.

En Belgique, la légende de Till Uylenspiegel, Till l’Espiègle, de Charles de Coster est considéré comme un chef d’œuvre maçonnique.

Je ne veux pas que vous interprétiez de ce qui précède, que la Maçonnerie a pour mission de refaire le monde, elle n’en a pas les moyens et cela n’a jamais été son but.

La Franc Maçonnerie n’a aucun pouvoir temporel et ne souhaite pas en avoir, les Templiers furent abattus parce qu’ils représentaient une puissance temporelle plus importante que la royauté.
La Franc Maçonnerie travaille sur des IDÉES, libérée de toute servitude politicienne et religieuse.

Permettez-moi de citer Bertolt Brecht :
« Celui qui ne connaît pas la vérité, celui-là est un imbécile.
Mais celui qui la connaît et la qualifie de mensonge, celui-là est un criminel »



Maintenant je soumets à votre lecture des « planches » ou « morceaux d’architecture », ce sont des travaux dont le sujet est imposé par le Surveillant.



Voici le premier travail que j’ai eu à faire après mon initiation :

Vénérable Maître et vous tous mes Frères en vos grades et qualités.

Je vais vous narrer,…j’emplois ce terme un peu pompeux parce que j’ai choisi le biais de la narration pour vous relater mes émotions liées à mon Initiation du 3 avril 1999.
Ce moment tant attendu, ce moment espéré sans anxiété parce que fort de ma détermination, est enfin là.
Dès l’arrivée, je suis mis au cachot humide, voûté, trop bas, au pain sec et à l’eau, accompagné du crâne d’Hamlet… près de la bougie.
Je suis délesté de montre et monnaie, puis la porte se ferme après que l’homme en noir m’ait glissé une feuille pour y déposer mon testament…(les bourreaux n’avaient-ils pas la même tenue ?)
Après l’état des lieux, je me dis que tout incite à l’introspection, textes et dessins, le sigle VITRIOL, symbole alchimique, mais surtout le temps qui passe ; en fait, il ne passe pas, il s’éternise !
J’ai ainsi pu revoir mon vécu, avec des idées fortes qui s’en dégagent : déclic tardif en études, trop tôt ou trop en avance que ce soit en sport ou en art, mais un Grand Œuvre réussit avec mon épouse : notre fille, son éducation, ses études, son devenir, avec la cerise sur le gâteau le jour où elle nous a demandé de lui expliquer la manière dont nous avons fait son éducation pour qu’elle puisse faire la même chose avec ses futurs enfants.
J’ai aussi pensé au temps écoulé depuis 1978 où j’ai lu le 1er livre traitant de Franc-Maçonnerie, suivi de tant d’autres ouvrages sur les Templiers, les Rose-Croix, Jésus, la clé d’Hiram, et qui à chaque fois m’élevaient un peu plus vers la connaissance, faisant monter un désir,… puis une volonté d’entrer en Maçonnerie, parce que seul on est impuissant…
Enfin l’exécuteur testamentaire vient chercher sa feuille et me laisse en plan…c’est psychologiquement très dur, puisque ayant entendu des pas dans l’escalier, je croyais à la délivrance,…espoir déçu !
 Mais dur aussi physiquement puisque les seules traces de vie dans ce trou, dans ce silence, c’est le feu de la bougie,   mais surtout le bruit de l’eau courante, source de vie….en fait de source, c’est le tuyau d’évacuation, mais comme ce bruit est vivifiant…seulement il se transforme bientôt en véritable torture tant il sollicite ma vessie ...le physique a pris le dessus sur l’esprit.
Heureusement la délivrance arrive, enfin presque, parce que je dois me déshabiller, pied nu, torse nu, d’une façon telle que je suis mal à l’aise et m’oblige à claudiquer, le tout aggravé par le bandeau et il faut tenir la corde.
Après l’escalier, j’ai déjà mal aux lombaires, ma jambe tremble, ne pouvant prendre appui. Une fois arrêté, je m’efforce de respirer à fond pour me calmer et me concentrer.
Pas le temps, un coup de canon me surprend, des mains me saisissent, me font courber l’échine, plier en deux à couper le souffle pour passer l’entrée du temple ! !
Lors du passage sous le bandeau, je ne me souviens pas de cette porte basse, mais comme l’obscurité vicie le jugement, tout peut arriver.
Ensuite des mains tirent, des mains poussent à hue et à dia ! tel que j’aimerais qu’elles se mettent enfin d’accord sur le sens de la marche, à cela s’ajoute le tohu-bohu ambiant qui empêche d’être lucide, qui permet de se tordre les chevilles sur la planche à boules, de tomber dans le vide sur la planche à bascule, enfin on me fait ingurgiter en force une potion amère qui faillit avoir ma peau en mettant de l’aloès dans mes poumons….
Si je persévère ?….mais OUI Monsieur

Puis l’épreuve de l’eau. Evidemment je m’attends à être au contact de l’eau à un moment donné, et bien malgré cela je suis surpris par la prise en force de mes mains et bras et surtout par la température de cette eau qui provoque un mouvement de recul, malgré les mains qui m’enserrent.
Et cette eau,…si fraîche, dans cette pièce qui ressemble à une fournaise, devrait être agréable….et bien non ! ! Ma première pensée a été pour de l’eau glauque, de celle que doit ressentir un être qui se noie !
Si je persévère ?….mais OUI Monsieur

Enfin l’épreuve du feu. J’ai bien une pensée inquiète pour ma barbe, mais je me dis que ce sera la main qui entrera au contact de la chaleur d’une flamme, et bien pas du tout, il m’arrive un coup de chaud dans la figure.
Ceci, plus la température ambiante, je fonds littéralement, je bois ma sueur, je me noie dans ma sueur.
Si je persévère ?…mais OUI Monsieur
Je prête serment, on m’enlève le bandeau pour voir des hommes en noir masqués me menacer d’une épée, entourant une forme à terre.
J’apprends que ces hommes peuvent m’aider mais aussi me punir !

Si je persévère ?... mais OUI Monsieur
Maintenant retour au cachot pour mettre de l’ordre dans ma tenue, c’est alors que je croise le regard du collègue Michel, et nous nous soutenons mutuellement d’un coup d’œil.
Puis bandeau, retour au temple, nouveau serment après réflexion rapide : non je ne crains pas d’épargner mon pire ennemi s’il était là, parce que s’il l’est, il ne pourrait pas être Maçon !
Et voilà qu’on me le désigne : c’est mon image dans le miroir, dépourvue de masque, parce que dans l’état de confusion où je suis, mon subconscient n’a pas eu le temps de le composer, et c’est si vrai que je l’ai souvent dit à mes stagiaires « votre pire ennemi, celui qui bloque votre esprit, c’est vous ! » et voilà que dans ces temps de confusion et d’émotions je l’avais oublié, …et j’ai même oublié de reconnaître mon parrain quand il a baissé le miroir !.
Puis j’ai été adoubé tel un chevalier par le Vénérable, avec beaucoup d’émotion pour ce que cela représente,… j’ai reçu le tablier de peau chargé de symboles, avec humilité mais aussi avec fierté. Ce moment tant attendu a aussi été un moment de décrispation passager, à chacun ses difficultés n’est ce pas !
Ensuite j’apprends à marcher, à serrer la main et j’ai dû ânonner avec difficultés les termes de reconnaissance, m’affolant devant ma gaucherie et mes bêtises d’enfant d’école maternelle, incapable d’aligner deux mots correctement.
Puis, je frappe trois fois sur la pierre brute, j’apprécie le symbole de la rose pour l’épouse, sans qui je ne serais pas là et sans qui je ne serais rien, …ce qui me rappelle que l’anagramme de la rose c’est Éros…Le vénérable a brûlé mon testament philosophique, montrant par ce geste que les miasmes du monde profane devaient disparaître, laissant place à la renaissance maçonnique.
Dans tous ces événements subits comme dans un monde parallèle, comme dans un monde hors la réalité des sens, même si je me suis efforcé d’y porter toute mon attention, je n’étais pas pleinement conscient.
Mais de tous ces événements, les plus forts, sont les deux chaînes d’union avec tous les frères maçons, la main dans la main, la première sous le bandeau, la deuxième en fin d’initiation.
C’est à ce stade que j’ai ressenti une force intérieure se dégager comme une sorte de régénérescence qui m’ôtait toute fatigue.

C’est l’impression de cette force qui s’impose à mon esprit.


Enfin, j’ai été agréablement surpris par l’accolade fraternelle et les chaleureux souhaits de bienvenue de l’ensemble des frères.
La plus grande partie de ce que je viens de vous dire a été écrit le soir même, dans la nuit, sur ce que j’avais sous la main, étiquette d’eau, carton d’emballage. J’y ai jeté ce qui me venait à l’esprit, ce que je ressentais, étant incapable de dormir après ce qui venait de se passer.

Je suis fier d’être parmi vous mes frères.
Je suis heureux que vous ayez bien voulu m’accepter au sein de votre loge.
Je m’engage à être Frère Maçon selon la règle, c’est à dire 24h sur 24

J’ai dit Vénérable Maître


Deuxième travail exécuté en Loge :

Vénérable Maître et vous tous mes Frères en vos grades et qualités.

La cérémonie d’initiation ressemble à une dramatique qui permet de comprendre à quoi sont liés nos comportements.
En fait d’initiation,  on   en   a reçu une figuration symbolique.  Les voyages dans la Loge à partir du cabinet de réflexion sont faits pour éveiller la conscience du profane   et lui permettre de réaliser l’adage :
Connais-toi toi-même et tu connaîtras
- Et le monde
- Et les dieux

Il est appréciable et important d’assister à la cérémonie d’initiation,  on revit la nôtre et on comprend mieux le sens du rituel,  faire « tabula rasa » de notre personnage profane, remettre en question notre apparence,  nos convictions,  mettre bas les masques fabriqués pour les autres mais aussi pour nous-mêmes.
Le rituel d’initiation reprend la théorie grecque,  la TETRASONIA,  pour indiquer au profane qu’il doit s’efforcer de connaître la nature quaternaire de la matière de son corps.
Selon les 4 premiers versets de la Genèse, la matière fût d’abord comme un point, puis représenté sous 4 formes, 4 éléments  :  le feu,  l’eau,  la terre,  l’air

L’eau enveloppe la terre

L’air enveloppe l’eau

Le feu enveloppe l’air

Alors le point devint lumineux.

Cela nous amène au moment où le frère préparateur   (précédemment défini, par erreur, comme le bourreau)   nous abandonne dans une cellule sombre.
Nous voilà seul dans le cabinet de réflexion,  avec ses symboles et ses inscriptions :

Par ex :         V I T R I O L

Qui signifie :
Visite les intérieurs de la terre,   en rectifiant,   tu trouveras la pierre cachée.
Le jeu de mots n’est   ni fortuit   ni gratuit,   VITRIOL  c’est l’acide qui va nettoyer notre inconscient.
Le cabinet de réflexion figure le monde souterrain où règnent la putréfaction et la mort. C’est aussi le centre de l’énergie tellurique et cosmique. Il est la continuité du boyau égyptien, de la caverne grecque et de l’antre mithriaque.
La terre est l’élément où se développent les germes et les semences.   Le grain  mis en terre reçoit la vie,   c’est là que le germe brise son carcan,   se libère et va vers la lumière. Mais si son germe est altéré, la terre accélère la putréfaction.
Le passage au cabinet de réflexion,  c’est la descente aux enfers de l’introspection.  Tous les acquits,  tous les conditionnements,  ne sont d’aucune aide.   Il faut se libérer de ses carcans pour sortir  de ces forces obscures,  pour amorcer un retour à soi,  une libération de l’inconscient.
Le point de départ du chemin initiatique est la connaissance de notre corps.   L’homme poussière reprend contact avec la terre qui va le régénérer,   comme pour le faire revenir à son point de départ  dans la poche fœtale,  véritable athanor.
L’homme est un grain dans l’univers,  et comme le germe,  il est porteur d’une force ; il pressent l’existence d’un être éternel plus fort que la mort physique.   A l’image de la mort d’Osiris et son entrée dans le royaume des Dieux,   avant de renaître par Isis,   hors le phallus devenu inutile car le corps spirituel n’a pas besoin d’organe de reproduction.
La philosophie  rosicrucienne  porte l’idée  que l’homme  possède en lui les germes de la Perfection.  C’est par  l’éveil de sa conscience  qu’il faut trouver cet état de grâce.
L’initiation grecque d’Eleusis  et le mythe de Déméter  qui par sa fille Perséphone  nous indique  que la  beauté,  l’amour,  sont parfois entraînés par des forces souterraines,  l’espace d’une pensée,   qui nous fait ressentir que   tout  est mort,  froid  et  laid.
Cela justifie toute recherche initiatique.
L’initiation nous apprend qu’une flamme invisible existe toujours,   qu’ il faut mourir pour renaître à la vie,  mourir à ce que nous sommes,  pour que   ce qu’il y a de meilleur puisse s’exprimer.

Le Livre de Morts de l’ancienne Egypte contient à la fois   le secret de la vie terrestre et   le guide pour le passage à une vie plus haute.  Il faut donc symboliquement mourir à la vie profane  pour renaître purifié afin que l’esprit sorte vers la lumière.
Mourir,   c’est aussi se recueillir dans sa terre,  au fond de soi,  trouver la flamme qui brûle en soi  et  qui passe par le chakra  du  centre  cérébral  supérieur ,  le Lotus aux mille pétales,  qui figure la révélation.
C’est sur cette flamme que la franc-maçonnerie nous montrera comment veiller,   et cette flamme deviendra plus forte  et  les ténèbres reculeront

A présent il nous faut passer la porte basse

 

L’EPREUVE DE L’AIR

L’air est symboliquement lié à l’Esprit,  au mental. Il évoque l’homme qui souffre des contraintes extérieures,  bien qu’aspirant à plus de justice.  L’épreuve de l’air, c’est la chute du profane,  l’effondrement de ses conquêtes.
L’air,  c’est aussi le cri du nouveau-né  quand l’air entre dans ses poumons ;  sans l’air il n’y a  pas  de  vie  possible. C’est l’air qui conserve la vie à tout être vivant,   quel qu’en  soit le règne,  mais aussi,  accélère la disparition de ces mêmes êtres  privés de leurs principes vitaux,  de leur « aura ».
L’idée de l’air fait penser au vol,  emblème de l’ascension,  et,  si on y joint le spirituel, c’est l’Esprit qui s’élève,  c’est la victoire de l’esprit sur la matière,  en s’élevant à des niveaux de conscience de plus en plus purs. Sans l’air il n’y a pas de flamme possible,  pas de feu.   Il nous ouvre la Porte du monde des  Terres Célestes  du  SOUFISME,   les Portes de l’au-delà,  comme celui des perceptions lumineuses.
L’air et le souffle provoquent l’éveil de la  KUNDALINI  située au bas de la colonne vertébrale,   dans le Yoga
Que ce soit en Occident, par la pratique du chant grégorien,  ou en Orient,  par les disciples du Bouddha qui psalmodient les Mantras,  l’air,  le souffle,  le verbe  sont utilisés comme support ascensionnel de l’esprit. Le profane, par l’initiation,  entre dans une  transcendance spatiale  et dans une transcendance temporelle  qui le ramène au centre du monde,  à l’origine de la vie,  à l’état de perfection absolue.
L’air est le vecteur particulier de l’Esprit et du Verbe.

L’EPREUVE DE L’EAU

L’eau est le symbole des fonctions instinctives.
Dans le tableau des éléments,  l’eau est au Nord,  à Minuit,  au solstice d’hiver,  le point le plus bas des énergies cosmiques,  à la Saint Jean d Hiver.
Le poing gauche,  celui du cœur,  trempé dans l’eau,  va purifier l’esprit et la conscience du profane,  et l’aider à reconstituer la valeur des vérités  ainsi  qu’exercer son esprit critique. L’eau lave et purifie par dissolution des impuretés,  mais,  garde ses influences néfastes et son principe de putréfaction.  L’eau est un  pourrissoir  éliminateur,  elle sauve ou elle détruit :
Par ex :
-         Les premiers êtres vivants sont nés dans l’eau  et l’homme dans le liquide amniotique
Mais :
-         Dans le Déluge, « les eaux s’élevèrent et tous les hommes furent engloutis »
Et     - Les hommes perdus traversaient le STYX,   fleuve noir,   pour aller dans l’Empire des morts

L’eau,   courant d’harmonie,  féconde nos fonctions instinctives,  pour que le profane vive en harmonie spontanée avec l’univers.  Mais  s’exprimer avec spontanéité,  c’est se manifester sans contrôle et sans souci de blesser.  Cela mérite prudence !
Dès que l’apprenti marche vers la lumière,  il doit comprendre  que son être profond ne peut dépendre de ses fonctions instinctives.  Il doit diriger au lieu de se laisser guider pour bâtir son temple intérieur.
L’apprenti doit,   par son travail,  séparer les eaux supérieures  des  eaux abyssales  pour que  le ciel corporel  corresponde  au ciel spirituel

Cette eau  de  la  vie  est une Porte spirituelle

N’est ce pas   « Christos »   qui vient  recevoir le baptême  des mains  de Jean pour se faire purifier ?
L’alchimiste  réalise  l’ « IGNIS-AQUA »  (feu – eau)  qui permet de réduire les solides  à l’état liquide ,  et il extrait la «  MATERIA  PRIMA «  , matière subtile répandue dans l’air et extraite de l’eau de pluie et de la rosée
Ainsi l’eau est source de vie et source d’espoir !

L’EPREUVE DU FEU

Dans le tableau des éléments,  le feu est  au  Midià Midiau solstice d’été,  au point culminant des énergies cosmiques,  à la saint Jean d’été.
Les flammes défendent l’entrée du sanctuaire.  Il faut accepter tous les sacrifices pour la poursuite du Grand Œuvre  qui est la raison de vivre et la raison de mourir. Le feu est La force évolutive, La lumière,  mais aussi,  le feu détruit,  ravage, réduit en cendres. Le feu transmute le plomb en or,   purifie  et  anime l’esprit.  Le plomb reflète la nature chaotique de l’homme,  après le passage du feu,  son énergie se purifie. Le  feu  purificateur règne sur l’Eden,  gardé par les KEROUBIM  et leurs épées de feu,  éloignant les créatures maléfiques.
Les chamans utilisent le feu comme véhicule pour voyager du monde des vivants à celui des morts.
L’alchimiste utilise un feu philosophiquefeu humide et subtil,  qui chauffe sans brûler,  pour réaliser des actes spirituels nécessitant à la fois sa volonté et son esprit
Pour les Rose-Croix, le feu divin réside en tout être et l’alchimie spirituelle a pour but de recevoir   l’Illumination  et  d’acquérir la   Connaissance.
Le passage devant le feu purificateur de la pipe à lycopode   fait sursauter l’initié et déclenche  le  réveil de  sa puissance  spirituelle  qui crée une sensation  de chaleur  aux points des chakras,  au niveau du  front,  du cœur et  des reins.
C’est le début de l’entrée dans la « souffrance » et la voie qui conduit à la lumière.

EN CONCLUSION

Même si certains contestent ces épreuves dans leur présentation théâtrale et anachronique  avec la modernité,  l’initiation  et  ses symboles  s’insinuent  dans notre  psychique  subconscient  et  restent brûlants dans les actions futures de notre vie maçonnique,  bien que courte pour l’instant.
On a remarqué que l’action des éléments renferme la thèse et l’antithèse :
Purification
Destruction
La conception kabbalistique de l’Univers comporte 4 mondes :

- Le monde de l’Émanation, c’est le monde Divin, il correspond à l’élément de FEU et à la couleur Blanche

- En découle le monde de la Création, monde Sur céleste, associé à l’élément AIR et à la couleur Bleue
- Les portes de l’Eden s’ouvrent sur le monde de la Formation, monde Céleste associé à l’élément EAU et à la couleur Violette
- Le monde de l’Action constitue le monde Matériel, monde dense associé à l’élément TERRE et à la couleur Rouge

Les mondes Céleste et Sur céleste baignent dans un fluide éthérique,  le monde de la Formation est baigné d’un Éther plus grossier, joint à l’air matériel.
C’est l’Ether des firmaments qui propage la   lumière du principe, mais aussi   le son subtil.   Il pénètre l’extérieur et l’intérieur des choses :
Par ex,  dans l’Exode,  il est dit  : « le peuple voyait les voix »

C’est dans l’Ether que se rejoignent l’âme et l’esprit.
Dans le Yoga,  l’air et le souffle   provoquent l’éveil de la  KUNDALINI  située au bas de la colonne vertébrale.
La purification par les 3 voyages nous rappelle que l’homme n’est jamais assez pur pour
 redécouvrir le MA’AT, état de pure bonté,
 pour parvenir à la lumière
 et passer la Porte Étroite.
J’ai dit Vénérable Maître


Le troisième travail en Loge d’apprenti :


A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS


« comment les outils  Maçonniques ont permis de préserver la tradition maçonnique»

Parmi mes amis artistes, il y a un sculpteur, c’est à dire un tailleur de pierre et de bois. Il nous arrive d’effectuer des démonstrations au cours de divers salons.
Cet ami converse et plaisante tout en dégrossissant la masse de la matière brute, puis très vite la parole s’amenuise en onomatopées,   puis le silence s’installe.   On n’entend plus que le rythme du maillet frappant le ciseau.
Je sais que cet ami est entré en communion avec ses outils, et , son esprit est tout entier concentré sur le devenir de sa pierre. De temps en temps il s’arrête,   examine son ouvrage,   puis continue, corrigeant une mauvaise tournure pour améliorer sans cesse son ébauche, jusqu'à arriver au stade où on entraperçoit la future œuvre en devenir. Là,  il consent à reparler,  à demander mon avis,  puis,  reprend sa tâche en silence jusqu’à ce que son œuvre apparaisse dans la lumière. A nouveau on entend le son de sa voix pour vérifier s’il n’y a pas quelque chose qu’il n’aurait pas vu, un détail qui lui aurait échappé. Enfin, il peaufine son œuvre, la lisse pour arriver au stade définitif où il est heureux de ce qu’il a créé.
Cette manière d’œuvrer, n’est-t-elle pas semblable au travail de l’apprenti.
Au cours de l’initiation, le frère Expert nous présente les outils avec lesquels nous allons travailler et qui sont :
- le maillet
- le ciseau
- la règle
C’est après avoir ceint le tablier d’apprenti que nous effectuons notre premier travail avec le maillet et le ciseau, en frappant 3 fois une pierre brute, commençant là sans s’en rendre compte, la création de notre être.
Le premier outil si on peut l’appeler ainsi, est le tablier, outil passif qui protège le tailleur de pierre des éclats.
 Le deuxième outil est le maillet,    celui qui est présenté à l’apprenti dans cette honorable loge est un maillet avec une masse en fer.
Le troisième outil est le ciseau qui va mordre la pierre
Le quatrième outil est la règle de 24 h qui indique que l’apprenti doit travailler avec persévérance
L’apprenti, que je suis, doit apprendre à travailler avec des outils simples en apparence,  des outils qui existent depuis le début des temps.  Le maillet et le ciseau sont liés dans l’acte de tailler la pierre,  et,  pour que la frappe soit précise,  il doit être conscient de chaque geste. L’apprenti doit apprécier sa pierre,   il doit lui accorder une attention de tous les instants même si sa pierre est modeste et grossière.  Il doit supprimer toutes les aspérités et pénétrer au cœur de la pierre.
Le sculpteur enlève de la matière à son bloc de pierre et y fait pénétrer son esprit, son âme. Je me souviens d’un tableau que j’avais nommé  « une parcelle d’âme »  tant j’y avais mis mon cœur et mon esprit.
C’est en pénétrant en soi même,   dans son cœur,   qu’on entre en vibration avec un monde invisible,   avec un monde fait de force et de lumière.
Cet éveil de son être profond,  c’est ce qui donne conscience   que quelque chose d’important est demandé à l’homme.
 Au plus profond de soi même on ressent le besoin de découvrir une vie spirituelle.
Et c’est là que l’on se souvient que la Franc Maçonnerie est initiatique et symbolique.
On n’entre pas en loge comme dans un café philosophique, en loge, le langage de l’initiation est composé de symboles
En Franc Maçonnerie tout est symbole.
Même si la Franc Maçonnerie offre de nombreux cheminements dans la connaissance,   par l’initiation ce qui est symbolique va devenir réalité. Le symbole est l’outil principal de l’apprenti, et, l’apprenti doit trouver le lien qui unit les symboles,   avec humilité et persévérance,   en le voulant de tout son être.
Les outils profanes que le frère Expert a présenté à l’initié, sont maintenant devenus des symboles.
Selon André Lalande : « le symbole est un signe concret qui évoque, par un rapport naturel, quelque chose d’absent ou d’impossible à percevoir »
Je dirai que le symbole permet de passer du concret à l’abstrait et du sensible à l’imaginal.
Le tablier de l’apprenti, avec sa bavette relevée, va nous protéger des passions et des désirs,   des sentiments et des émotions ;   c’est à dire que nous allons être protégés de ce qui perturberait la paix indispensable au travail de notre pierre. Mais sans doute protège-t-il aussi les Frères de la loge contre les perturbations que nous laisserions passer.
Le maillet symbolise l’intelligence et la volonté de l’apprenti. Ce maillet est en bois, c’est un maillet de charpentier.   Le bois est la matière symbolique tirée de l’arbre de vie qui relie le ciel et la terre, cet axe du monde qui relie par ses racines les profondeurs de l’eau qui recouvre la terre   au ciel par ses branches  et qui permet le passage entre toutes les étapes spirituelles.
Le ciseau, c’est le mordant de la parole, du comportement et du mental. Il doit être sans cesse affûté, c’est à dire que nous devons revoir constamment les connaissances acquises.   Le nom égyptien du ciseau est « amour »,    il est celui qui relie l’esprit à la matière et permet de faire jaillir la vie.
La règle divisée en 24 parties égales,  ce nombre qu’on retrouve au tympan de certaines cathédrales (les 24 vieillards de l’apocalypse) évoque le Jugement et la fin des temps.
Je cite :
IV-4 – 24 sièges entourent le trône, sur lesquels sont assis 24 vieillards vêtus de blanc, avec des couronnes d’or sur leur tête.

Mais il ne nous suffit pas d’apprendre par cœur des formules inanimées et confuses, et de pouvoir les répéter, pour que nous soyons devenus de vrais « Maçons ».

Alors, que faire ?

Avec la pierre, l’apprenti affronte la matière première,   c’est la matière de l’initié, elle est brute et grossière, c’est un bloc d’énergie.
Pour les anciens maîtres de l’alchimie, l’homme est considéré comme la matière même du Grand Œuvre. Et c’est cette même perspective de transformation de l’homme, jusque la perfection, qu’offre la franc Maçonnerie.  Elle n’a pas de dogme, ni moraux, ni sociaux.  Elle amène un éveil de l’être par l’humanisme,   la fraternité et   la spiritualité.

Et comment faire ?

-            L’apprenti commence par observer sa pierre,
-  Nous sommes en loge pour recevoir,   il ne nous suffit pas d’entendre,   il faut écouter pour comprendre,
-  Nous ne réagissons pas,    nous agissons ! !
-            Nous dégrossissons les aspérités apparentes et polissons, avec respect, amour et patience.
- Pendant ce temps, nous apprenons à nous taire.   C’est dans le silence que nous observons,    que nous découvrons le rite et la gestuelle.         Le silence rend disponible pour méditer objectivement et retrouver la virginité du cœur.
Ce travail se fait par l’émotion. Ce ne sont pas les techniques profanes ni les animations de groupe qui agissent ici.
C’est une démarche individuelle de l’apprenti, dans la convivialité et la fraternité, cette fraternité qui me fascine dès que je traverse le parvis de la loge tel un cénobite maçonnique,    et   me rend mystique quand je franchis la porte d’occident, tel un Myste devinant la vérité à travers un voile.
L’initié apprend à se connaître au fur et à mesure que s’améliore sa conscience de lui-même, de son être intérieur.  Sa pierre est difficile à pénétrer, le carcan est solide, il doit se frayer un chemin au centre de sa terre.
L’initié doit se dépouiller de ses préjugés et de ses habitudes en se perfectionnant.
Il doit être en perpétuel éveil, il doit travailler sur des idées et ne pas rester confiné dans le domaine de ses convictions et de ses opinions.
Il doit avoir conscience de sa quête, (n’est ce pas celle là, la véritable quête du Graal ?)  et pour y parvenir, il doit découvrir la clef du Mystère et ne peut y parvenir que par l’intelligence du Cœur ! ! !
Les mots ne peuvent pas toujours donner une notion juste de la réalité  encore moins quand il s’agit  des  symboles  et moins encore quand on aborde la spiritualité.  Ce que l’on ressent peut être transmis partiellement ou avec incohérence, on peut passer à côté de l’essentiel de ce qu’on voudrait transmettre.
Dans la Franc-Maçonnerie, l’apprenti doit vite ressentir que le symbolisme n’est pas qu’une tradition respectable, et que ce n’est pas non plus un art déco.
Par le symbole, la Maçonnerie nous force à réfléchir, à penser, à connaître même des domaines qui nous semblent inconnus.
Le symbole est un outil qui permet la transformation de l’être, c’est une richesse qui sert la vérité. Mais le symbole ne s’apprend pas dans un dictionnaire ni dans un lexique, on n’enseigne pas le symbole. Nous devons nous mettre en état d’y accéder.
On doit rentrer,   pénétrer le symbole.   Alors il n’y a plus de réponse logique et profane.
En apparence le symbole est une abstraction, mais il ouvre la réflexion sur soi même par rapport à lui, en apportant chacun son degré de compréhension initiatique, son niveau de spiritualité.
C’est par le silence le plus absolu que l’initié aborde les symboles, qui, seuls permettent d’accéder à la puissance du Grand Architecte de l’Univers.
Cette entrée dans le silence permet d’exercer la fraternité la plus chaleureuse, oh ! Non pas par des démonstrations affectives, mais par une compréhension, une compassion discrète et un soutien qui dépasse la simple humanité.
Les symboles rituéliques, apportent une suggestion visuelle et concrétisent les formules du rituel, leur assimilation va permettre d’aborder les symboles initiatiques.
Le symbole initiatique est porteur de significations, qui, selon chacun de nous peuvent revêtir plusieurs facettes, selon le degré d’assimilation et de sensibilité. Mais toutes ces facettes ramènent, tôt ou tard, à une même réalité, celle de l’émotion, celle de l’esprit, celle de la spiritualité. Le symbole ouvre un état d’esprit qui,    même si on ne peut expliquer le symbole,    nous permet de le vivre, de prendre conscience de sa richesse,   de son infinité. 
 Le symbole est vivant ! ! Il dépasse tout ce qu’on peut dire de lui.
Si le symbole ne peut se reconnaître par l’intelligence utile, l’intelligence scientifique qui décortique, qui expérimente, qui subit le diktat de la raison, le fétichisme du raisonnable
( Je hais le raisonnable qui empêche toute créativité, qui paralyse les artistes et les ravale au niveau du copiste, de l’imitateur, du plagiaire. Un artiste doit être libre de créer, doit sortir des sentiers rebattus par ses prédécesseurs. C’est l’âme, c’est l’esprit de l’artiste qui transfigure son œuvre, même si cela doit choquer « les braves gens qui n’aiment pas que…..) 
Par contre,  
L’intelligence de l’intuition, celle du cœur, celle qui vient du plus profond de soi, de son cœur intérieur, de son noyau vital     pénètre le symbole qui se manifeste alors dans tous ses éclats, dans tous ses sens comme une lumière intérieure dont on n’a pas conscience
Le symbole ne donne pas de réponse comme un langage,
 - c’est une perception qui vient par éclairs
 - c’est une révélation qui envahit l’esprit,
 - il agit sur la sensibilité de l’initié,
 - il résonne en lui et il vit en lui.
On comprend, maintenant, pourquoi le parcours initiatique, le chemin de la connaissance, reste secret, et, qu’il peut nécessiter toute une vie, quelque soit le temps d’apprentissage de chacun des grades maçonniques, chaque apprenti, chaque initié apportant une motivation, une assimilation, une spiritualité différente, poussant même certains à une désespérance suite à des espoirs déçus, mais encore fallait-il savoir quelle était leur détermination initiale.
Si le rituel permet de jeter une passerelle avec l’invisible, rituel et symboles nous donnent une perception de la lumière et de la spiritualité. Nous travaillons en communion de cœur dans la loge.
La Franc Maçonnerie et les Frères peuvent guider, stimuler, conseiller, mais pas nous épargner de travailler, de voir et de construire.

Dans l’athanor qu’est la loge maçonnique, l’égrégore des Maîtres nous encourage à persévérer, nous indique la direction pour tailler notre pierre et nous accompagne sur notre chemin, en éclairant la route, en créant une force qui favorise l’élévation de l’esprit.

L’égrégore des Maîtres de la Loge permet de descendre au fond de soi, et là, l’amitié des frères nous apprend à sortir de la nuit, puis, dans la chaleur de l’amour à nous élever vers la lumière.

Et, comme le chantait Jacques Brel :

Pour que ce soit demain
Plutôt que le passé
Pour que ce soit l’airain
Plutôt que le laurier
Je m’en remets à toi
Pour que ce soit la vie
Plutôt qu’une saison
Pour qu’elle soit symphonie
Plutôt qu’une chanson
Je m’en remets à toi

Mes Frères je vous aime

J’ai dit Vénérable Maître


Travail effectué en Loge de Compagnon

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS

GLOIRE AU TRAVAIL ! !,

Le chemin initiatique, que ce soit l’initiation du premier jour qui nous constitue Apprenti, ou l’élévation du Compagnon, recèle des moments très forts en émotions, et après le choc « Jésus »,   le suivant et peut être le plus intense mentalement, a été « Gloire au Travail », et j’en ai été profondément bouleversé !. Instantanément,  par réaction primaire, j’allais dire viscérale, mon subconscient  a  amené des images du régime de Vichy qui avait remplacé « Liberté, Egalité, Fraternité » par « Travail, Famille, patrie », avec la vénération du travail et le S.T.O. (service du travail obligatoire) qui devait libérer un prisonnier français pour chaque travailleur partant en Allemagne ! Promesse qui sera rarement tenue.
Et,  le pire est à venir,  avec des images des camps de concentration nazis où sur le fronton de l’entrée était inscrit :
 « Arbeit Macht Frei » (arbeit marrt fraille) ,
 ou encore : « La liberté par le travail », quelle macabre ironie ! !
Jusqu’à la Bible qui semble justifier l’idéologie du travail.
Car, après la foôote,  l’homme doit gagner son pain « à la sueur de son front », sacrés ancêtres « baisouilleurs », ou sacrés traducteurs interprètes ? ?
Enfin, l’idée moralisatrice du travail, à imiter puisqu’il nous le demande, nous est donnée par Saül de Tarse, le fameux Saint Paul, dans l’Epitre aux Théssaloniciens :
-             « Nous n’avons gratuitement le pain de personne, mais nous avons travaillé jour et nuit avec peine et fatigue, pour n’être à charge d’aucuns de vous….. »
-            « celui qui ne veut point travailler ne doit pas manger non plus »
-            « il y a parmi vous des gens qui ne travaillent point et qui se mêlent de ce qui ne les regardent pas, invitez les à travailler et manger le pain qu’ils auront eux même gagné »
C’est le début du travail considéré comme une destinée, celle de la soumission et de la misère ! !
Parmi toutes les émotions de l’élévation et du passage de la perpendiculaire au niveau, ces images ont occupé mon esprit toute la soirée et dès le lendemain, je me suis mis à réfléchir, je devais trouver une explication.
Ma bêtise humaine, primaire et profane m’avait empêché de laisser place à l’intelligence du cœur, je devais donc travailler dans l’apaisement et trouver le pourquoi du « Gloire au Travail »
Le plan est simple, tout d’abord évacuer le travail profane pour étudier le travail initiatique :
-                       A/ Travail – aliénation
-                                                 1/Historique
-                                                 11/aliénation
-                       B/ Travail – construction de soi

A/ Travail – aliénation :

I/  BREF HISTORIQUE

Adam est condamné au TRAVAIL ( du latin tripalium, instrument de torture, vous savez, travailler un condamné dans sa chair, avec des pinces, broughh ! ! j’en frémis d’horreur). Ève est condamnée au travail de l’accouchement dans la douleur.
Nous voilà avec une notion du travail qui n’est pas réjouissante.
Tout cela parce qu’Eve a dit à Adam « tu as du goût pour ma pomme ». Sous l’inspiration de Satan, le mobile du crime est le sexe, le motif, la concupiscence, ce mot qui contient à lui seul tous les termes du délit, bref, un crime sexuel.
Tout cela à cause d’une pomme ?  Il faut dire qu’elle est parfaite, sans avoir la sphéricité d’une prune, la rondeur callipyge d’une pêche, la mamellité d’une poire ou l’obscénité balourde d’une banane. Nous pardonnerons à la pomme les millions de chômeurs du XXème siècle. Car la pomme contient en son milieu, formé par les alvéoles, une étoile à 5 branches, déjà nombre nuptial aux dires des pythagoriciens,(3+2), et, raisons pour la quelle les initiés en on fait le symbole de la connaissance et de la liberté, la pomme coupée en deux, nous présente un pentagramme, symbole du savoir.
Dans les sociétés traditionnelles antiques, le travail n’est pas une valeur supérieure, les travaux sont souvent effectués par des esclaves, et,  les activités désintéressées, les loisirs studieux sont jugés supérieurs aux affaires,  ce qui ne les a pas empêchés de nous laisser les « merveilles du monde » architectural.
Au moyen âge la morale chrétienne enseigne le détachement des intérêts matériels, la destinée humaine ne résidant pas dans le succès économique, le métier représente une valeur sociale de réalisation de soi, souvent l’œuvre d’une vie, ce qui nous permet de contempler les cathédrales. Par contre, du point de vue calviniste, l’élu doit accomplir la volonté divine par son travail, sa réussite est le signe de son élection, c’est l’inverse de la théologie catholique qui œuvre en vue du salut. L’avenir mènera les protestants vers l’Amérique, qui deviendra terre d’individualisme et de capitalisme où l’argent s’accorde à la moralité. C’est avec la modernité que le travail connaît une nouvelle valeur, en vue du règne de la Jérusalem terrestre.
Avec le libéralisme, le travail, l’économie et la société seront pensées comme force, calculs et intérêts, la « valeur-travail » devient dominante.
Dans « le capital », K. Marx fait l’apologie du travail humain qui conçoit et réalise, mais dans « les manuscrits de 1844 », il dénonce le travail aliéné, les prolétaires perdant leur humanité. K. Marx croit que « le développement de la science et de l’industrie apportera réconciliation et liberté au genre humain »
Nietzsche pense exactement le contraire (« approche de la modernité » de Domenach)
La morale bourgeoise du XIX ème siècle est celle de l’effort, facteur de moralité, déjà vanté par Voltaire dans « Candide »
La bourgeoisie va critiquer le « caractère improductif » et « parasitaire » du mode de vie aristocratique.
. C’est par le travail qu’on appartient à la société.
Fin  XIX ème siècle, la société devient une machine économique, jusqu’à la notion moderne de « ressource humaine » accompagnant le calcul économique, la rationalisation, l’organisation fonctionnelle, bref, la logique du « toujours plus ».
Au XXème siècle, l’économie devenue dirigée, a dû intégrer des données sociales, elle s’est tertialisée : le capitalisme est devenu financier, le chômage et la précarité sont devenus structurels, la culture d’entreprise a décliné.
Le travail n’est plus une fonction économique ! !

II/  TRAVAIL  ALIÉNATION


J’avais l’impression que le travail était un droit, mais de plus en plus je crois que ce n’était que le droit d’avoir cette impression.
Pourtant, la Déclaration des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 à l’Assemblée Générale des Nations Unies, précise dans son article 23 :
1- toute personne a droit au travail
- au libre choix de son travail
- à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la  protection contre le chômage
2- tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal
3- quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante, lui assurant, ainsi qu’à sa famille, une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tout autre moyen de protection sociale
Cette déclaration des Droits de l’Homme prend aujourd’hui des allures subversives, et même semble utopique.
Que de nations sont devenues parjures ! !
On croit rêver, reconnaître au travail une valeur à placer avant toutes les autres !
Voilà un discours que les hommes politiques ne tiennent plus de nos jours, sauf à affirmer que le travail est un droit, mais qu’ils ne savent pas faire respecter et qui est remplacé par l’exploitation de l’homme par le travail !
Depuis longtemps le travail implique une notion de devoir qui assurerait la dignité de l’homme et non pas sa qualité de vie. Il est symptomatique que ce sont les régimes totalitaires, qu’ils soient de Gauche ou de Droite, qui idéalisaient le travail ;  Que ce soit le régime nazi avec les immenses défilés de travailleurs portant leurs outils comme des armes ou que ce soit les régimes communistes « staliniens » prônant le travail comme libérateur de genre humain.

Le travail pouvait être un ascenseur social dans une période où il y avait du travail, même pour celui qui était limité intellectuellement, il était alors balayeur, ce qui lui évitait d’être délinquant ou SDF.
Nous vivons dans une société qui méprise l’homme et cela par une volonté déterminée de réaliser des profits, non pas des gains, ou des bénéfices, ce qui est normal pour toute entreprise.
Et tout cela permet d’installer dans nos têtes la soumission à la loi de l’offre et de la demande qui nous conduit à une société où existe une misère flagrante dont il faudra bien s’occuper un jour au plus haut niveau sans toujours se reposer sur les associations de bénévoles, le budget des états le permet, non ? Le travail est devenu un leurre, un appât qui dissimule l’exploitation de ceux qu’on appelle « le salariat », la notion de besoin de travail ayant disparue devant l’urgence d’avoir de quoi vivre, et, ce besoin d’avoir de quoi survivre oblige à accepter les exploitations les plus complètes.
Tous, qu’ils furent ou qu’ils soient philosophes, ou révolutionnaires, ou réactionnaires, ou socialistes, ou capitalistes, ou ultralibéraux, vantèrent le travail, Taylorisme à l’Ouest, ou Stakhanovisme à l’Est, jusqu'aux marxistes qui en font l’essence vitale de l’homme et une condition de sa libération. Travail – chômage, est une fabrique d’angoisse, de stress, de démolition de l’être, car perdre son salaire, c’est perdre sa personnalité.  L’employeur n’a plus besoin de « matons » puisque l’ouvrier se l’est installé dans la tête comme un virus, le pouvoir de « l’employeur – actionnaire » est de droit absolu.
(J’allais dire de droit divin, car pendant longtemps, si la femme ou la mère n’étaient pas assidues à l’église, vous n’aviez pas de travail ! ! Parce que de mauvaise moralité ; j’imagine votre scepticisme, mais j’ai l’exemple de grands-parents).
Les actionnaires ne sont plus intéressés par le chiffre d’affaires, ni par la qualité,   ni par la quantité de production,   ils sont uniquement intéressés par les cours de la Bourse, parce que c’est sur ces cours que sont indexés à la fois la valeur du patrimoine et les plus values espérées avec les stock options et les fonds de placement qui déterminent le niveau de retraites de certains.
Le producteur disparaît devant le spéculateur ! !
Le chef d’entreprise, hier capitaine d’industrie, maître des forges, n’est plus aujourd’hui qu’un valet, mercenaire des actionnaires. Une société industrielle ou commerciale n’est plus un ensemble de créateurs, de cadres, d’employés, de travailleurs, ce n’est plus qu’un simple sigle sur un coupon. Le travail est devenu une notion virtuelle ! Je me souviens d’une époque où on nous parlait de civilisation des loisirs, j’étais plus jeune et j’y croyais, mais il ne s’agit pas de se faire d’illusions, le gain de productivité et de rentabilité ne s’est pas transformé en temps libre pour l’homme.
La société aurait pu à un moment de l’histoire changer le monde au profit de l’homme, là aussi leurre grossier, car la société ruine et détruit l’homme.
C’est ainsi que plus de 250 millions d’enfants sont au travail sous de lourdes charges, devenant aveugles à tisser des tapis aux fils imperceptibles, des enfants dans les boyaux des mines, des enfants prostitués, des enfants épuisés, agressés par la pauvreté. Le pire est que pour certains individus, le travail est synonyme de dignité, ce qui revient à dire que celui qui n’en a pas ou qui n’en a plus, est bon à jeter, et le drame, c’est que les personnes dans ce cas, en ont pris conscience, ce qui les amène à se détruire dans l’alcool ou la drogue ou même se suicident ! Car un « néo taylorisme » touche toutes les couches des emplois, sous la forme de procédures définies imposées par l’entreprise. Il conduit au fractionnement des tâches et à la surqualification des cadres et employés.
Etre performant oblige à une obligation croissante de résultats.
Ceci explique la surconsommation des médicaments tels :
Les antidépresseurs, les anxiolytiques, les hypnotiques, les bêtabloquants, avec en parallèle un recours aux stimulants : drogue, tabac, alcool, anabolisants et amphétamines.
C’est le résultat du stress provoqué par la compétition, sans la certitude de conserver son emploi.
L’autre conséquence de cette lutte acharnée pour être le meilleur, n’oublions pas que l’homme est un loup pour l’homme, ce sont les agressions répétées et le harcèlement moral. C’est aussi l’origine du « burn out » américain, syndrome d’épuisement nerveux au travail, ainsi que du « karoshi » japonais qui est la mort subite par hémorragie cérébrale, ou spasmes cardio vasculaires. Nous avons aujourd’hui leurs équivalents en France (dixit médecine du travail). Le travail situe un individu, son appartenance à une « classe sociale », son niveau de revenu, son mode de vie et son système de valeur. C’est une part déterminante de l’individu, de sa famille et de ses enfants, surtout pour l’avenir des enfants qui pourront effectuer un cursus universitaire et intégrer de grandes écoles. Car même si la capacité intellectuelle le permet, le niveau de vie du cercle familial parfois l’interdit.
Si l’argent ne fait pas le bonheur, il permet d’exister socialement.

Je tiens à mettre en garde ceux de mes Frères qui penseraient que cette première partie ressemble à un tract syndical. Ce seraient 2 erreurs :
1-      une pour l’interprétation
2-     l’autre pour l’écriture
Ma volonté n’était que de transcrire l’état actuel du salariat, l’hypocrisie de la société qui exploite l’homme et l’hypocrisie du monde politique, tout ceci sans revendication aucune. C’est un constat.
Je crois que nos prédécesseurs  n’ont jamais recommandé de faire l’apologie d’un travail déstructurant l’homme, ni glorifier ce travail proche de l’esclavage qui va à l’encontre des objectifs et des buts de la Franc Maçonnerie !

B/ TRAVAIL – CONSTRUCTION DE SOI

Le travail ne doit être glorifié que s’il est en accord avec la nature de celui qui le réalise et qui l’accomplit comme une vocation. C’est l’utopie d’une société parfaite où le profit ne serait plus une fin en soi, et où le travail deviendrait une activité utile à la fois à la société et à l’homme. Il est à souligner qu’on retrouve cette notion de gloire au travail, cet amour du travail bien fait, chez les travailleurs indépendants, chez les travailleurs qui œuvrent en petit groupe, tels les artisans, les professions médicales et libérales, et chez certains commerçants et certains fonctionnaires. On peut étendre cette liste aux PME et PMI tant que l’on reste dans une notion de gains et de bénéfices et que l’on s’éloigne de la notion de profit qui a une connotation spéculative. Certains diront qu’il y a de bons professionnels et d’autres moins consciencieux, mais cela tient à la nature humaine et non pas à la nature du travail.
Autre aspect réconfortant, ce sont les jeunes diplômés. Il apparaît chez eux une notion de « travail aventure » et un profond désir d’épanouissement personnel par le travail. Le travail est considéré comme une clé de l’indépendance financière, puis comme le moyen de réaliser leurs ambitions. Pour beaucoup, l’activité professionnelle doit se réaliser avec plaisir, elle doit apporter une qualité de réalisation de soi. Ces jeunes diplômés attendent de l’entreprise qu’elle leur apporte un projet motivant qui leur permet de continuer à apprendre et se développer sur le plan personnel. Certains créatifs envisagent même de changer les méthodes et les habitudes de travail existant, pour le bien de l’entreprise. La seule vraie question, est celle de la finalité du travail, si le travail libère et rend digne, c’est parce qu’il nous transforme.
Certains artisans, et dans ce mot il y a « art », travaillent dans cet esprit, leur travail, leurs œuvres les élèvent spirituellement, et vous tous mes Frères nous en connaissons au moins un, c’est le « prophète de la couleur » et le « maître de la matière », que sa modestie en souffre mais je vais le citer, c’est notre Frère Frédéric.

Que faut-il comprendre par « travail » pour un Maçon ? ?

Déjà, ne pas confondre symbolisme et réalité profane, en Loge nous parlons du véritable travail initiatique. Se transformer, travailler sur soi, là est le véritable travail. Nous devons travailler à nous construire avec toute notre âme et notre volonté, c’est notre Œuvre ! Alors, Gloire au Travail !
Lors de la cérémonie d’introduction à l’initiation, nous avons reçu le tablier, et notre premier travail d’apprenti a commencé par 3 coups de maillet sur le ciseau appliqué à la pierre brute. Ce tablier reçu au premier jour, nous ne le quitterons plus, quelqu’en soit sa forme ou sa couleur. Etant un symbole du travail maçonnique, même s’il n’est pas que cela, cela veut dire que toujours nous travaillerons(engagez vous, rengagez vous qu’ils disaient, eh oui, t’a signé, c’est pour en ~ÏUZMnon, travailler…)
Notre Apprentissage a permis de dégrossir la pierre brute et a entrepris la construction de notre personne en tant que Frère. Alors, Gloire au travail ! L’apprenti, tenue après tenue, va découvrir les symboles. Cette découverte des symboles dans le silence est primordiale. Le rituel d’ouverture des travaux nous aide en ouvrant dans la Loge un espace hors du temps profane, un espace privilégié qui nous aide à trouver l’harmonie de la Fraternité favorable au dépassement de nos limites. Tenue après tenue, le Vénérable Maître pose des questions et les surveillants répondent, et leurs réponses nous indiquent que notre temps est autre, que notre espace est autre et que le travail doit se faire par le nombre et le symbole, c’est toute la richesse du rituel.
C’est la base du travail initiatique, et, si cette période est négligée ou mal comprise, la construction ne sera pas solide, comme bâtie sur du sable.
Tenue après tenue, le Rituel nous apprends que nous sommes en Loge pour travailler :
-         ouverture des travaux par le Vénérable Maître
-         à quelle heure les Apprentis F\M\ont-ils coutume d’ouvrir leurs travaux
-         lecture de la planche tracée de nos derniers travaux
-         où les apprentis reçoivent-ils leur salaire
-         les ouvriers sont ils contents et satisfaits
-         puissent ils continuer à travailler ainsi, dans la liberté, la ferveur et la joie.

Nous, les apprentis, sommes dans la Loge pour travailler à la construction de l’homme, et c’est le but d’une vie, devenir un Homme, c’est passer par l’éveil de la conscience. Alors, oui, Gloire au travail
A notre niveau d’apprenti, le rituel nous indique que tout est dans la pierre - symbole,  nous avons appris à connaître notre pierre, en silence, à la manipuler, à la polir, en enlever toutes les aspérités. Nous avons travaillé avec humilité à anéantir nos certitudes, et parfois pas assez, comme j’ai pu m’en rendre compte. Puis cet Apprenti pressent qu’il lui faut descendre à l’intérieur de cette pierre pour modeler son esprit, y découvrir qu’il n’y a rien à croire, mais tout à comprendre. Chacun va aborder le symbolisme, les symboles avec sa propre culture. Mais très vite on se rend compte que cela ne suffit pas, on ne va pas loin dans la compréhension, car la manière de travailler, c’est par l’intelligence du cœur. Car être initié c’est recevoir l’Amour. L’Amour de celui qui nous initie et l’Amour des Frères qui nous reçoivent en leur sein.
Mais c’est aussi, et je crois que cela on ne le ressent qu’après un certain temps, du moins pour moi, c’est aussi donner tout son Amour sans en attendre de contrepartie, sans espérer en retour ! ! N’oublions pas que le nom égyptien du ciseau est «  amour »  et que le maillet permet le passage entre les étapes spirituelles.
Les Égyptiens se servaient de symboles (paroles, gestes, objet, hiéroglyphes) pour dissimuler un enseignement sacré.
Le symbole est l’outil principal de l’apprenti. L’apprenti, se doit de retrouver la virginité du cœur, de retrouver ses émotions et abandonner les techniques scientifiques profanes.
Le silence permet à l’apprenti d’écouter le rituel en Loge, ce rituel qui jette une passerelle vers l’invisible qui est la nature même du symbole, ce symbole qu’on aborde avec l’intuition, avec l’intelligence du cœur, celle qui vient des « tripes » c’est à dire de notre noyau vital, de notre 2ème cerveau, dont on n’a pas conscience. Le symbole est permanent tandis que les interprétations varient selon les individus et même varient selon l’évolution initiatique de cet individu et sa prise de conscience. Même si nous travaillons en communion de cœur dans la Loge, et j’aime à le croire, cela ne nous épargne pas le travail personnel.
Et celui qui pense que le travail sur le rituel, sur le symbole équivaut à étudier une pièce de théâtre ou étudier les techniques de sodomisation des diptères, celui là s’est trompé en venant dans la Fraternité maçonnique ! ! !j’en suis intimement persuadé.
Et puis nous vieillissons, de 3 ans nous voilà à l’âge de 5 ans, mais vieillir c’est continuer à travailler et apprendre, et puis je ne connais pas de cathédrale qui soit bâtie par une confrérie d’apprentis ! !
Devenu Compagnon, le travail de construction de notre Temple intérieur se poursuit afin que notre individu s’insère dans la collectivité des Frères en apportant une nouvelle pierre au Temple et à l’édifice universel : Gloire au Travail ! A l’aide de nouveaux outils, le Compagnon que je suis, pénètre plus profondément au centre de la pierre, jusqu’à y découvrir une Etoile.
Cette étoile contient notre lumière intérieure.
Notre méthode de travail passe par le dialogue platonicien, le dialogue des idées. C’est l’étude d’une dynamique, celle de l’apprentissage des relations entre les symboles, car si on taille sa pierre d’équerre, c’est pour la placer parmi celles des Frères de la Loge, c’est pour construire le Temple.
Compagnons, notre pierre se transformera en cube parfait quand le cœur, c’est à dire l’amour y aura rejoint notre lumière intérieure.
Plus nous travaillons, plus nous nous élevons en spiritualité,   et par notre travail initiatique, nous créons un nouvel être. Le travail du Compagnon consiste à partir à la recherche de la Connaissance qui anime l’Univers. Il faut sans cesse aller de l’avant, apprendre à reconnaître et utiliser ces nouvelles connaissances pour bâtir le Temple intérieur : celui qui contient et gère nos connaissances, nos idées, nos règles de conduite  Gloire au Travail ! C’est la force spirituelle du Compagnon qui le pousse et lui donne son énergie pour se construire, pour se modeler et plus il avance, plus il s’élève vers l’Etoile Flamboyante.
« De la pierre aux étoiles » comme les constructeurs de cathédrales, en se servant de l’art du trait et de la magie sacrée, qui est la science des mots et des nombres, pour parvenir à la découverte de l’architecture de l’Univers, avec beaucoup d’humilité, parce que ce ne sont pas des nouveaux pouvoirs que recherche le Compagnon, mais de nouvelles connaissances, le travail du Compagnon est une conquête de l’Esprit : Gloire au Travail !
Cette quête, c’est la quête de soi, c’est notre quête du Graal où nous devons combattre la bêtise humaine et la vanité, en commençant par les nôtres, pour enfin s’attaquer au monde profane et travailler à l’émancipation et à la libération de l’homme : Gloire au Travail ! Il devra pour cela briser l’image que lui renvoie le miroir tenu par son parrain, cette image qui est celle de son pire ennemi, et pour briser cette image il a besoin de l’aide de tous ses Frères par une communion d’esprit où on met toutes les forces spirituelles en commun par la fraternité et par l’Amour. Par sa mise à l’ordre, le Compagnon reçoit toutes les forces par la main et les transmet au cœur, puis, extrait de son cœur tout l’Amour et le transmet par la main, afin de livrer son Œuvre au trésor de la Loge en insérant sa pierre parmi les autres pour accroître la force et la cohérence de la Loge.
Il s’agit de faire le don de soi à la Loge, avec Amour, se livrer au service de la Loge, ce qui nous rend plus fort et capable d’affronter le monde profane pour œuvrer à l’universalité de la Franc Maçonnerie : Gloire au Travail ! ! !
L’initié n’est pas un ermite dans le désert, c’est un homme qui rayonne dans le monde profane, tel l’étoile flamboyante, en donnant l’exemple de justice, tolérance, fraternité, liberté, et égalité. Chaque initié a une tâche, il agit dans la société à faire évoluer la conscience collective, chacun à son niveau, car il ne suffit pas d’être initié pour devenir Mozart. Mais chaque accession à un grade ou plutôt à un niveau nouveau représente un cumul de travail, de nouvelles connaissances qui nous amènent à un niveau d’éthique supérieur qui permet de le mettre au crédit de la Loge, mais aussi de l’Autre, car négliger le monde serait se négliger soi-même.
On peut conclure, de ce que je viens de vous dire, que : a F\M\ est un chemin et non un but.

Ce chemin nous conduit à la recherche de la Connaissance et d’une vérité perdue, à la recherche de notre être véritable :

D’où je viens, qui je suis, où je vais ?

A ces questions que ne manque pas de se poser l’initié, celui ci pressent l’existence d’une Vérité, d’une dimension invisible, d’un Univers à plusieurs dimensions, encore faut-il y accéder. Si on s’engage dans cette recherche, c’est avec beaucoup de remises en questions, de rejets par notre esprit scientifique et c’est l’intelligence du cœur qui nous amènera à la Connaissance. Celle du grand secret de la vie tel qu’il fut gravé sur la Table émeraude et transmis par Hermès Trismégiste.
Anaximandre, en moins 500 avant JC, enseigne : « que le principe constitutif de toutes choses est un milieu infini, source qui engendre tout dans la nature et où toute chose retourne ». Des physiciens et mathématiciens modernes ont fini par admettre, à propos de phénomènes lumineux, qu’il existait une vaste source inconnue qui engendre des particules et qui serait aussi leur dernier réceptacle.
Ces particules de lumière supra lumineuses, sans temps ni espace sont dans un Univers où le temps disparaît. C’est un Univers de fulgurance où la conscience est partout à la fois.
Cette conclusion rejoint les conceptions traditionnelles de l’Inde, de la Perse, de l’Egypte et de la Grèce antiques.
Mais aucune vérité ne peut être imposée du dehors, il faut une profonde volonté à travailler à sa découverte, et cette recherche exige d’abord la conquête du Moi intérieur, après le passage par la mort du Moi profane. L’initiation est une mort symbolique, car le contraire de la mort n’est pas la vie, le contraire de la mort c’est la naissance, et comme nous l’indiquent les mots qui circulent au travers de la chaîne d’union lors de la Tenue Funèbre, la vie, elle, est éternelle.

En conclusion, je peux vous dire que :

Nous ne recherchons ni gloire ni richesse, mais nous avons soif de vérité. Et une chose dont je suis sûr, c’est le cœur qui découvrira cette vérité.

Et enfin :
Je ne viens pas en Loge parce que je n’ai rien de mieux à faire ou que j’ai le temps, NON, c’est pour moi une nécessité vitale, celle du myste.
Je n’écoute pas le rituel distraitement en pensant à des choses plus importantes, NON, parce que le rituel est notre base initiatique, et que plus on y prête attention, plus on y découvre des significations symboliques.
Croyez-vous qu’une fois hors de la Loge je ne change rien à mes habitudes ?, NON, 5 fois NON, parce que tailler sa pierre en Loge, nous apprends à le faire dans la vie, à devenir responsable de notre vie familiale et professionnelle, et à partager tout notre amour avec l’Autre.
Et enfin, quand un problème difficile se pose, souvenons-nous des paroles du Vénérable Maître :
 « Qu’avons nous demandé lors de notre première entrée dans le Temple ? »

LA LUMIÈRE

C’est ce mot immense de symboles contenus qui nous guidera.

Vous tous mes Frères, recevez mon amour fraternel.


J’ai dit, Vénérable Maître.




Voici la synthèse des séminaires de Maîtres :


SÉMINAIRE DES M\M\

Thème de la réunion : « les 3 mauvais Compagnons »

Objet : Relevé synthétique des observations formulées au cours de la réunion.

I/ observations relatives aux « mauvais Comp\ »
ë Les 3 mauvais C\ symbolisent les défauts capitaux contraires à l’initiation :

  L’ORGUEIL ou AMBITION, vient de l’opinion très avantageuse que l’on a de soi même, c’est une sorte d’égoïsme mental, de personnalité exagérée qui fait que nous nous estimons au-delà de ce que nous sommes.
Pour définir ce défaut, pensons à : l’arrogance, le dédain, l’élévation à tout prix, la gloriole, la fierté et la hauteur amenant à toiser l’autre, l’insolence, la morgue, la présomption, l’outrecuidance, la superbe, la vanité, la fatuité, la prétention dans le sens de l’exigence de ce que l’on n’a pas droit.

·  L’IGNORANCE, source de tous les abus, de toutes les exploitations de l’individu crédule, alliée à l’orgueil, elle est plus dangereuse encore, car l’ignorant ne sait rien mais est persuadé de savoir !

¸  Le FANATISME, il vient de FANUM = Temple ou lieu consacré.
A l’origine, le fanatique est victime d’un zèle outré pour une religion, au pont que cet attachement le rend violent excessif, par extension, le fanatisme peut toucher à tous les domaines (idéaux, politique…).
L’orgueil mêlé au fanatisme amène l’individu concerné à croire inspiré et par surcroît, n’admettre aucune autre croyance.

Quel est le plus dangereux des défauts ? Les opinions divergent, mais liés, ils s’avèrent infiniment plus dangereux que pris individuellement.

ë Quels liens entre les défauts et les 3 premiers officiers de la Loge ?

Ces liens sont difficiles à interpréter et méritent réflexion. Plutôt qu’un rapprochement avec les Off\, un essai d’interprétation est tenté avec les outils.

s Le fil à plomb
Frappé sur son épaule droite par le second Surveillant avec le fil à plomb, il est le symbole de la raison « raisonnante ».
L’acte symbolique est la mort physique
Par l’outil symbolique de la verticale qui marque l’équilibre exact d’une construction et l’attraction vers le centre de la terre, va du ciel vers la terre.
S’il est désordonné il devient une fronde.
s Le niveau
Frappé sur l’épaule gauche par le premier surveillant avec le niveau, proche du cœur, source des sentiments.
L’acte symbolique est la mort sentimentale
Par l’outil symbolique de l’horizontale, symbole de l’égalité, cet outil ne sert que posé à plat.
Il est démesuré s’il sert de massue.
s Le maillet
Frappé sur le front par le V\M\, symbole de la volonté agissante.
L’acte symbolique est la mort spirituelle
Par l’outil symbolique emblème du pouvoir et de l’action.
Il est utilisé comme massue et sert à détruire une volonté contraire.

ë Quels sont les noms des mauvais Comp\  ?

Ils sont variables en fonction des rites :
JABULUM, JABULAS, JABULOS
GIBLON, GIBLAS, GIBLOS
AHIRAM, ROMVEL, GRAVELOT
HIRAM est le symbole de la connaissance de soi, celle qui par la lutte contre l’ignorance, le fanatisme et l’ambition, amène à un grade supérieur et aux qualités des précédents défauts, instruction, tolérance, désintéressement, qui deviennent les piliers, les fondements de la loi d’amour, finalité du F\M\qui repose sur les trois vertus théologales : foi, espérance, charité, mais prises dans un sens sensiblement différent du sens donné par le christianisme, foi en l’homme, et, charité = amour.
Le BUT de l’initiation au 3ème degré est d’être délivré de ses défauts, de cette gangue constituée par l’entourage, par les influences extérieures, pour acquérir l’identité suprême.
Ainsi, ceux qui ont reçu la lumière doivent essayer d’ouvrir les yeux à ceux qui ne voient pas ou mal, et évite aux M\ d’être pareil à des gardiens de musée qui veillent des trésors dont ils ne connaissant pas la valeur !
Imaginons que les 3 mauvais Comp\ aient réussi à extorquer le mot des M\ à HIRAM, qu’en auraient-ils fait ? Rien ! Car savoir le mot ne donne pas la connaissance en soi ! Le mot est un symbole, la partie cachée d’une chose manifeste qu’il faut découvrir par la méditation, le travail en soi et sur soi, c’est la différence entre EXO et ESOtérisme

Le Maître se fait lui-même ! Le Maître est celui qui s’est trouvé parce qu’il a su se conquérir.

2/ observations diverses relevées au cours de la discussion
1/ rappel : la Maçonnerie est un rite solaire. HIRAM représente le soleil, c’est à dire la lumière, celle qui est évoquée dans la Genèse, mais aussi dans évangile selon saint Jean : la lumière de l’esprit, l’intelligence suprême, la connaissance de la chose en soi.
2/ la substitution du Héros (Hiram) par le récipiendaire, réédite le mythe de la réintégration, c’est à dire le retour à l’unité
3/ y a-t-il comparaison entre Abel, Hiram et Jésus ?
- Abel, peu probable
- Jésus est trahi par un seul : Judas. Il est renié par les autres, il passe en jugement, est condamné et exécuté en public, sa mise à mort est publique et sa résurrection invisible.
Hiram est trahi par 3 mauvais Comp\ et regretté par les autres. Il est victime d’un guet-apens, une agression brutale, un règlement de comptes. Sa mort est sans témoin, il est enseveli en hâte et après de longues recherches, on trouve sa tombe.
Ses FF\le réveillent en la personne du nouveau M\ (renaissance et non pas résurrection)
Hiram n’a jamais prêché ni essayé de convertir. Il avait certes la maîtrise du secret et la possession de la parole perdue. Il avait des subordonnés, mais ni adeptes ni disciples.
4/ les Rois Mages
Noir – Rouge – Blanc, (couleurs différenciées)
Rapprochement avec l’alchimie
Alchimie à 2 voies à 1-sèche à carbonisation à2- Humide àputréfaction
ex : morceau de bois au feu : passe au Noir (couleur des prêtres) puis Rougit (Évêques (mauve) Cardinaux (rouge)) et les résidus sont Blanc (couleur du Pape)
Les Mages sont porteurs :
d’or  symbole des rois
de myrrhe  symbole des prophètes
d’encens  symbole des prêtres
Jésus était roi, prophète et prêtre.
5/ parole perdue – mots substitués
La vocation du M\ est d’aller à la recherche de la parole perdue :
Il a reçu avec la maîtrise, l’initiation sacerdotale
Le « sacerdote » est celui qui a la maîtrise du verbe : il possède les mots pour guérir, conjurer, protéger…
ex : le Grand Prêtre de Jérusalem avait seul le privilège de connaître la prononciation du tétragramme sacré (le nom de Dieu) qu’il prononçait d’une voix inaudible, une fois par an devant la foule.
Rappel : le Comp\ a reçu l’initiation artisanale

La parole perdue c’est la parole primitive fécondante qui est au commencement et consubstantiellement liée à la création (Genèse et Ev. de Jean)
La parole perdue est la clé qui donne la connaissance et le pouvoir.
La parole substituée n’est qu’un signe de reconnaissance choisi après la mort d’HIRAM.


SÉMINAIRE DES M\M\

Thème de la réunion : « le sacrifice »

Objet : Relevé synthétique des observations formulées au cours de la réunion.
LE SACRIFICE

Dans le sacrifice, le sacrificateur et la victime sont UN. Le fils tuant le père ou le disciple tuant le Maître le ressuscite en lui, devenant conscient de son Unité, et, cette prise de conscience passe par la mort.
Le grade de M\ et son mythe a un rapport avec la survivance des sacrifices pratiqués dans l’antiquité et dans les sanctuaires Celtes et Gaulois jusqu’au IV ème siècle après JC. Nombre de personnes pensent, et c’est ce qui est enseigné depuis des siècles et retenu comme vérité, que les traditions celtiques ont disparues au contact de l’empire romain. C’est une erreur.
Il y a eu fusion entre chrétienté et l’ancienne religion, aboutissant à une chrétienté celtique qui rayonna en occident. La chrétienté de l’époque est monastique et c’est dans les monastères que les traditions pré chrétiennes ont été conservées pendant des siècles, devenant avec le temps la bête noire de la Sainte Inquisition. L’autre canal est compagnonnique, en majorité composé des métiers du bois. Refusant les valeurs du Nouveau Testament, ils se disent salomoniens pour bien indiquer leurs références pré chrétiennes. Une autre source vient d’Hiram le bronzier, mythe qui vient de l’âge de bronze, suivit de l’âge de fer. Le forgeron transforme, c’est un point fondamental, et dans l’imagerie populaire, il a l’aspect d’un démiurge en relation avec l’autre monde. L’activité métallurgique reprend le schéma de la « passion », suivi d’une « mort », pour atteindre la « résurrection ». Dans la forge, le métal « souffre » puis « meurt » avant de renaître « dans une forme subtile ». Héphaïstos chez les Grecs, Vulcain chez les Romains, Tubal Caïn dans la Bible, sont au contact du feu de Dieu.
L’homme sacerdotal des nations celtiques, le druide, représenté par Merlin en Armorique et Dagda dans le monde irlandais, sont présentés porteurs d’un maillet qui officie le passage de la vie vers la mort, que ce soit au plan symbolique ou opératif. Le nom breton du maillet est Mel Benizet, qui veut dire : « l’outil de la bonne mort », la langue française a gardé « merlin » pour désigner la masse d’abattage des animaux. Le parcours maçonnique, dès le grade d’apprenti, nous fait pressentir une vision de la mort, non pas comme une fin mais comme un passage.
Le passage au grade de M\ permet de passer du monde des vérités humaines au monde de la réalité universelle. Tout le cheminement permet de dominer les passions, refouler les ego sociaux (argent, classe sociale, fonction), refouler ce qu’il croit de bonne foi être des vérités. Il doit mourir au monde des hommes pour renaître dans le monde spirituel pour peu qu’il l’accepte. Le grade de M\ impose un vécu mystique. La mort doit être ressentie comme un passage vers un autre état de conscience plus subtil, la mort impose à l’homme l’acceptation d’une spiritualité qu’il doit intégrer à tous les instants de sa vie. C’est en vivant une mort constante durant toute sa vie que la valeur de cette vie grandit.
La mort s’accomplit au profit de la naissance d’un être nouveau, et c’est le coup de maillet qui provoque le « passage de la vie à la mort ».
Le mythe de l’assassinat d’Hiram trace un trait d’union entre le 18ème siècle et les mystères de l’antiquité (Osiris, Jésus).
C’est un sacrifice auquel se soumet Hiram, et les trois coups sont portés sur les clavicules et sur le front :
-         Hiram accepte sa mort
-         Bien qu’affaibli par les 2 premiers coups, il est debout quand il reçoit le coup fatal
-         La mort est donnée par un coup de maillet sur le front
-         Le cadavre est enterré et commence la putréfaction
-         Ensuite la décomposition est constatée, des morceaux sont détachés et seulement après la dépouille est relevée pour un transfert en sépulture ou une dispersion symbolique des restes.
Maître Hiram perçoit et connaît les intentions des 3 mauvais Compagnons, mais il doit aller jusqu’au bout de sa bonté et son amour envers ceux-ci, il cherche à les convaincre de renoncer à leur folie, il veut les dissuader d’agir du mauvais côté, il leur indique l’exemple du travail, de l’effort, le chemin et la voie pour accéder à la maîtrise.
Jusqu’au bout Maître Hiram, qui est bon, généreux et qui les aime, leur offre la possibilité du choix, la possibilité de revenir, mais l’ambition les aveugle, ferme leur cœur et leur esprit. Maître Hiram le sait, mais il sait aussi que sa mort n’est pas une fin mais un début, il renonce à poursuivre la construction du Temple en sachant que la relève est là.
Maître Hiram subit une triple mort sacrificielle :
s Physique þ gorge þ signe de l’Apprenti
s Sentimentale þ cœur þ signe du Compagnon
s Mentale þ front þ la mort mentale de l’ego
Par :
M L’ignorance (paresse)
M Le fanatisme (surdité)
M L’ambition (avidité)
Qui s’oppose :
ª Au savoir (travail)
ª La tolérance (amour)
ª La générosité (don)

Hiram renaît en chaque Maître.
Le sacrifice est le symbole de la victoire du spirituel sur le matériel.
Dans les Évangiles, Jésus dit à Nicodème :
« A moins de naître à nouveau, nul ne peut entrer dans le royaume de Dieu »
puis :
« Nul, s’il ne naît d’eau et d’esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est la chair est chair, ce qui est né de l’esprit est esprit »
On peut dire qu’il oppose le corps et l’esprit, mais il est dit que pour atteindre une vie spirituelle en prenant conscience de l’existence d’un esprit, à découvrir, il faut mourir aux valeurs de la vie basée sur les instincts de l’homme pour naître à la vie spirituelle de l’initié.
Souvenons-nous des mystères de l’Egypte où Osiris devient successivement :
-         l’eau : il est jeté dans le Nil
-         l’air : il devient arbre et pilier Djed
-         la terre : démembré, son corps est éparpillé sur la surface de la Terre.
Enfin il connaît la résurrection, son relèvement, dans le feu de l’Amour d’Isis et d’Horus. (à rapprocher de la Vierge et l’enfant). Jésus sera écartelé sur la croix, des clous aux mains et aux pieds, la blessure de la lance côté cœur et la couronne d’épines. Ces blessures peuvent être rapprochées des 5 points de perfection du Maître :
-         pied contre pied
-         genou contre genou
-         main dans main
-         joue contre joue
-         main dans dos

l’ordre chronologique n’a aucune importance car on se situe dans le symbole :
Le pied :
-         c’est le devenir de l’homme, il est indispensable pour avancer, il est dynamique
-         par le pied de Bouddha est imprimé le devenir de la création
-         c’est aux pieds d’Osiris que se tient Isis pour lui insuffler la force de vie

le genou :
-         c’est avec le pied ce qui permet d’avancer
-         c’est le centre de force du corps et le siège de la génération initiatique
-         plier les genoux est la position d’humilité
-         dans la position du fœtus la tête est entre les genoux

la main :
-         elle concrétise la transmission de la force initiatique du Maître au nouvel Hiram
-         la main est symboliquement le siège de la connaissance qui trace, construit, peint, sculpte
-         elle forme l’être nouveau, le nouvel initié
-         c’est par la main qu’Horus réveille Osiris et lui transmet la vie
-         la main d’Hiram est la main du cœur, celle de la connaissance-amour
la mains dans le dos :
elle correspond à un cœur à cœur, c’est en conscience que l’initié fait son unité
joue contre joue :
C’est la fin du processus de « rénovation », de résurrection du nouvel Hiram et le commencement de sa nouvelle vie à un niveau de surconscience.
C’est par le souffle et le baiser d’Isis qu’Osiris engendre le fils de la lumière : Horus, qui le délivrera de la mort.
Dans le relèvement d’Osiris, celui-ci est représenté par l’arbre Djed, arbre de vie, arbre de l’homme nouveau ressuscité et Horus lui apporte la plume de Maât, c’est à dire la plume de la connaissance pure, symbolisée par l’œil ailé, vision de lumière.
De même, le nouveau Maître devient colonne du Temple, dans son unité, à la fois Jakin et Boaz.
Un passage de évangile selon Jean (Jean 4, 22-23) est important et fondamental :
-         Jésus dit à la Samaritaine :

« Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem que vous adorerez le Père…Dieu est Esprit et c’est pourquoi ses adorateurs doivent adorer en esprit et en vérité »

Jésus libère ainsi Dieu de toutes les représentations humaines et aussi des lieux de cultes, naturels ou temples. Dieu n’appartient à personne, aucun prêtre, aucun temple, il faut arrêter d’être la bête pour devenir esprit.
Le Compagnon refusant toute culpabilité dans la mort d’Hiram, libère le grade de Maître de la culpabilité génétique du monde chrétien et du schéma du rachat.
En maçonnerie l’homme n’est pas coupable et c’est lui qui assure la garantie de justice, de liberté et de fraternité. La tenue et l’acte maçonnique n’impliquent pas une dimension du sacrifice et d’adoration à un être suprême. Il n’y a pas de dimension religieuse dans les rituels maçonniques, même quand ils travaillent à la gloire du G.A.D.L.U. qui est une dimension spiritualiste mais pas métaphysique dans la mesure où aucun dogme, aucune puissance n’est liée à cette notion d’entité supérieure. C’est plus l’exaltation de l’homme transcendé par son devenir que l’identification à un être divin.
C’est une mystique ascensionnelle à partir de l’homme et non à partir du domaine divin. C’est une vision libératoire de l’homme et du péché originel. L’homme n’est pas prédestiné par le péché originel. Cette notion de liberté est fondamentale pour offrir une possibilité d’évolution volontaire par l’initiation maçonnique. Celle ci est le support d’une pensée symbolique non religieuse. Passer de l’ombre à la lumière, de l’ignorance à un savoir est la marque de l’initiation maçonnique. Le sacrifice est le symbole du renoncement aux liens terrestres par amour de l’esprit. Mais rien n’indique que le myste sera en mesure de voir la lumière, rien n’est plus difficile, telle la ligne d’horizon qui s’éloigne à chaque pas.
La parole est perdue mais la lumière éclaire les Maîtres et l’œuvre va se poursuivre.


SÉMINAIRE DES M\M\


Thème de la réunion : « l’acacia »

Objet : Relevé synthétique des observations formulées au cours de la réunion.

Le véritable acacia est en fait l’un des arbres les plus typiques des zones arides : Afrique du Sud, Amérique, Inde, Australie.
Il existe près de 1500 types d’acacia dont il convient de citer 2 familles :
- Le raddiana : spécialisé dans les zones sèches avec un très dense réseau de racines, arbre immense, solitaire, à croissance lente, au bois rougeâtre et dur.
- Le nilotica : qui pousse uniquement le long des rivières car exigeant en eau.
- Le mimosa appartient aussi au genre acacia.
ë Egypte :
il était abondant aux temps de l’Ancien Empire, les Égyptiens l’utilisaient :
Les bateaux étaient faits de bois d’acacia, par planches de 2 coudées (1 m) qui étaient assemblées comme des briques, selon Hérodote. Ces bois d’acacia étaient importés car ceux existant sur le Nil étaient trop petits. Ils servaient aussi à construire les sarcophages.
ë en Hébreu :
Acacia se dit SHITTIN, pluriel de SHITTA. Selon la Bible, les Hébreux l’auraient utilisé pour construire l’Arche d’Alliance, le Tabernacle et d’autres objets de culte.
L’Exode dit : « tu feras l’autel en bois d’acacia ». L’enphorbia, buissonnante et épineuse, aurait servi à confectionner la couronne d’épines de Jésus. Piqué par un insecte, l’arbre secrète une « manne » que consomme encore les bédouins. Elle donne aussi la gomme arabique. Les traditions judéo-chrétiennes montrent que l’acacia, arbuste de bois dur imputrescible, aux épines redoutables, aux fleurs de lait et de sang, est un symbole solaire de renaissance et d’immortalité. Les rayons de la couronne d’épines, dit Guénon, sont ceux d’un soleil.
Le symbolisme maçonnique de l’acacia rejoint l’idée d’initiation et de connaissance des choses secrètes.
Une légende africaine rappelle une pratique védique encore en vigueur : un disque d’acacia est percé d’un trou et avec un bâton de figuier rapidement tourné dans le trou on produit sous l’effet de la friction le feu sacré qui servira au sacrifice.
Même analogie en Inde avec la louche sacrificielle attribuée à Brahmâ et qui est en bois d’acacia.
L’acacia est lié à des valeurs religieuses dans son aspect divin solaire et triomphant, on a dit aussi que la croix de Jésus était faite d’acacia.
Revenons à la Bible : cèdre et acacia sont deux bois de construction et de mobilier. L’acacia a servi à la construction de l’Arche d’Alliance sur le mont Sinaï, (Arche recouverte d’or, composée de trois épaisseurs or/ acacia/ or, contenait les Tables de la Loi, tables à offrandes et à encens)  la Tente du rendez-vous était supportée par des panneaux d’acacia qui jouaient le même rôle que le Cèdre du Liban dans le Temple (Deutéronome 10 v 13).
Les trois épaisseurs de l’Arche ont deux explications :
- 1ère : dualité du Shithim, or à l’intérieur représentant les forces bénéfiques mises en jeu pour édifier l’Univers, l’autre les forces contraires vouées à la ruine. Ceci peut être interprété : toute loi morale reste soumise à l’usage qui en est fait et dépend du libre choix de l’individu en son âme et conscience.
- 2ème explication : le Shithim doit être autant protégé que le contenu de l’Arche, bipolarité bien / mal qu’il faut en permanence résoudre pour créer et pour vivre. L’or cache et protège le secret, tout en le valorisant.
L’acacia, c’est le témoignage de la dualité de l’être et de son libre arbitre dans les choix cruciaux de l’existence. L’acacia n’est utile que lorsqu’il est abattu. Fondement de la Loi d’Israël (témoin du dévoiement de l’adoration du Veau d’or dans le Sinaï et dans le pays de Moab) et non de sa ruine, abattu il sert de contenant aux tables de la Loi et de la foi.
En maçonnerie, Ragon évoque le caractère moral de l’acacia : incorruptible comme la F\M\, comme la pureté de l’ordre maçonnique que rien ne peut altérer. Son écorce repousse les insectes comme la F\M\ repousse les vices.
Jules Boucher assimile mimosa et sécurité, certitude se référant à la symbolique florale, certitude que la mort d’Hiram comme celle d’Osiris ou de Jésus annonce non pas une destruction totale de l’être, mais un renouvellement, une métamorphose. Interprétation mystique car l’acacia est le symbole maçonnique de la résurrection.
Plantagenet insiste sur la connaissance, il est dit que la science repose à l’ombre de l’acacia. Déclarer que l’on connaît l’acacia équivaut à dire que l’on n’ignore plus rien du drame symbolique, que l’on sait comment et par qui fut perpétré le meurtre et que l’on se souvient de la revivification du cadavre putréfié, ce qui peut être interprété : nous professons que l’acacia est le symbole de l’éternel espoir de la survivance des âmes, de l’indestructibilité de la vie considérée dans son principe et son expansion.
Wirth dit la même chose : la connaissance de l’acacia signifie la conscience de la vie véritable. Il est le symbole \ d’une vie indestructible dont les mystères ont été dévoilés, la survivance des énergies que la mort ne saurait détruire. Après la mort d’Hiram, la branche d’acacia est le seul vestige de la vie disparue. En découvrant l’acacia, le néophyte se rattache à tout ce qui survit de la tradition \.
Plus généralement, l’acacia est lié au symb. \ de la mort :
-         Enée dans l’énéïde de Virgile : Enée découvre le Prince Olympidou assassiné, il arrache des branches pour désigner la place et son caractère tabou. Des gouttes de sang s’écoulent des branches, montrant que la vie dure toujours, même quand on la croyait perdue. Faire couler le sang est un acte essentiel qui garantit la continuité de la vie. Ex : Jésus, les épines et le coup de lance, le sang coule sur la terre, le principe vital est transposé dans l’ordre cosmique et à la rosée céleste qui d’après la Kabbale émane de l’Arbre de vie, figurant l’axe du monde. Il y a régénération – résurrection.
Cette branche verdoyante au milieu de la mort est l’emblème du zèle ardent que la M\ doit avoir pour la vérité et la justice au milieu des hommes corrompus.
L’acacia symbolise aussi le renouvellement perpétuel des êtres organisés, la vie tirant ses éléments de la mort même, la conscience qui s’unit à la science, la rénovation.
Le rite de Memphis Misraïm précise que les prêtres de l’ancienne Egypte portaient en procession une Arche sainte d’où sortait un acacia. Sur les côtés on pouvait lire « Osiris s’élance de nouveau ». C’était là la représentation de l’éternelle vie symbolisée par la graine mourant en terre pour mieux renaître en un puissant arbre futur. Ainsi la lumière triomphe des ténèbres, la vie de la mort, la connaissance de l’ignorance, la liberté de l’oppression.
L’acacia symbolise l’immortalité, la vie persistante, la survivance d’un passé perdu.
- L’acacia franc représente l’élu spirituel
- L’acacia enté représente les disciples
- L’acacia sauvage représente le profane immonde
L’acacia intervient comme l’annonce prochaine de la mort physique et la comparution devant le créateur. La branche d’acacia déposée dans le cercueil représente la vie éternelle qui se perpétue. Elle désigne l’immortalité de l’âme qui accède à la lumière.
« L’acacia m’est connu », signifie :
« Mon corps est descendu au plus bas, au Nadir, dans la tombe, mon âme s’est élevée au plus haut en triomphant de la mort au point Zénithal de la lumière, et, m’étant régénéré au point milieu originel, me revoici parmi vous. »
L’acacia m’est connu, c’est : toutes les formes du devenir m’ayant été dévoilées et n’ayant par conséquent plus peur de la mort sans laquelle l’accès à la vie resterait impossible, je suis entré dans la vie illimitée, éternelle.
Le rameau d’acacia nous rappelle la nature immuable de l’enveloppe spirituelle qui nous habite et qui étant émanée du GADLU demeure impérissable si on la maintient dans la lumière. Il est aussi l’emblème de la pureté du cœur et de l’âme. L’acacia est lié aux étapes de l’initiation et est la marque de l’accomplissement du processus initiatique qui aboutit au Maître, même si sa quête de connaissance et sa recherche de vérité n’est et ne sera jamais terminée. Le Maître a franchi la mort en revenant des ténèbres parce qu’il a voué sa vie à la lumière. Le Myste est entré dans la vie future par la fin de son processus initiatique en Loge Bleue, qui est une prise de conscience de l’immortalité de l’âme.


SÉMINAIRE DES M\M\

Thème de la réunion : « Le Temple Universel »

Objet : Il existe 4 grands thèmes au grade de Maître :
-         Le Temple Universel
-         Le Sacrifice
-         La Palingénésie
-         La Parole Perdue et le Mot Substitué.

I/ réflexions sur le Temple Universel
Le Temple est un espace clos orienté.
Orienté selon les 4 directions cardinales, Occident, Septentrion, Orient, Midi, avec des portes. L’espace est transposable au temps (2 solstices, 2 équinoxes). L’étude des types de Temples (hébraïque, grec, égyptien, bouddhiste, hindouiste, chrétien) amène à considérer un schéma géométrique regroupant les éléments structurels fondamentaux du Temple Symbolique \.
Au plan horizontal :
Traçons 2 axes perpendiculaires Est-Ouest (lever et coucher du soleil) et Nord-Sud. Ces 2 axes se croisent en un point qui est le Centre Symbolique ou Emphalos.
Au plan vertical :
Par ce point on dresse une perpendiculaire au plan horizontal. Cet axe devient au plan symbolique l’Axis Mundi, l’Axe du Monde autour duquel tourne l’univers. Cet axe va du Zénith au Nadir.

On obtient une construction géométrique formée d’une croix spatiale à 6 directions. 6 directions + un Centre nous amène au chiffre 7. Dans les cathédrales, l’axe vertical passe par l’autel et l’axe horizontal part du porche pour aboutir au chœur, sur cet axe, les voûtes en plein cintre ou en ogive que les bâtisseurs médiévaux ont inséré dans la structure, rappellent les portes successives marquant le voyage du mort le long du Nil. Lire une cathédrale gothique sans tenir compte de ces axes et des relations avec le mouvement des constellations ne permet pas de percevoir l’importance des symboles des chapiteaux, notamment les éléments décrits dans la vision d’Ezéchiel, vision astronomique d’un Univers structuré dans le quel trône un Dieu en Majesté. D’autres chapiteaux décrivent les éléments : Terre, Eau, Air, Feu.
Si nous entrons par la porte d’Occident, nous traversons le Temple selon l’axe cosmique Occident + Orient, en traversant 3 espaces appelés selon les origines :

          Parvis         1  Saint 1Saint des Saints
          Narthex    1  Nef                           1Chœur
          Porche        1  Temple intérieur   1Sanctuaire
          Ulam          1  Hekal                       1Débir

Et par extension, si nous assimilons ce parcours à trois états de l’être, trois passages successifs ou trois degrés, nous avons :
          Passage du monde profane à
          l’état transitoire de préparation à
          Monde Sacré débouchant sur les degrés supérieurs

  Catéchumènes ó                               Fidèles                                    óPrêtres
  Profanes              ó                                 App\ Comp\                óMaîtres


Apprentis et Compagnons reçoivent l’enseignement initiatique, le devoir de donner cet enseignement est réservé aux Maîtres. Le troisième degré est destiné à former les Maîtres enseignants. Le rituel de M\ M\ est conçu de façon à être complet dans le principe, mais le temps limité consacré au cérémonial de réception des MM\ contraint à en faire une sorte de préfiguration. Ce qui implique que la vraie formation doit être poursuivie dans les grades de perfection.

Il existe un parallèle entre l’horizontal et le vertical, à ce stade existent plusieurs niveaux :

En partant du plan horizontal, l’axe vertical exprime potentiellement des états que peut atteindre le néophyte en voie de formation initiatique, quel que soit son niveau culturel au départ.
- Au plan horizontal   ó   terrestre   ó   les formes géométriques sont le carré ou le carré long.
- Sous le plan horizontal   ó   subterreste   ó   les formes géo. sont la voûte, l’arche, (grottes)
- Au-dessus du plan horizontal   ó   céleste   ó   les formes géo. sont curvilignes, (coupoles, le Temple Maç\ : la voûte étoilée)
Le désir de sublimation et l’appel à la transcendance sont symbolisés par l’ascension, l’élévation, la montée vers la lumière. Les désirs terrestres, les besoins de banalisation, le retour à la primitivité sont symbolisés par les voyages souterrains, la visite aux enfers, la descente vers les ténèbres. Ainsi les grandes époques mythiques, les enseignements des écoles initiatiques insistent sur le retour sur soi, la descente en soi, la méditation silencieuse, le retour aux origines. La F\M\ prévoit une longue période de travail sur soi et de formation, c’est l’œuvre au noir des Alchimistes. Ainsi Hiram est étendu sous terre, le néophyte se substituant à lui. Dans les degrés supérieurs on revient régulièrement à la caverne, à l’arche, à la crypte, aux soubassements du Temple.  Chez Zosime de Panopolis, le Temple est un espace où se transmutent les métaux, c’est à dire les hommes, par les 4 éléments, devenant ainsi de l’or, c’est à dire le symbole de la Lumière.
Au sommet des colonnes du Temple on trouve les grenades. On associe aux grenades les 2 globes qui décoraient le sommet des colonnes du Temple : les colonnes d’Enoch, globes représentant le globe terrestre et le globe céleste (donnant une notion de la rotondité de la terre dont on trouve la trace dans le Livre des Rois). Les grenades étaient censées contenir la totalité du Monde créé et incréé. La grenade est un fruit mystique lié aux mystères d’Eleusis. La grenade placée au sommet des colonnes qui décorent l’entrée du Temple est le fruit symbolique qui se trouve sur le seuil, lieu de passage entre l’épreuve de la Terre, les Enfers et le Temple, monde des vivants, pour se régénérer. C’est la marque de la porte entre le monde de l’obscur, monde de l’homme et le monde intermédiaire, marqué par une porte ouverte vers le ciel, la voûte étoilée. Le Temple M\ est une construction symbolique au cœur de la quelle nous évoluons et où se trouve tout à la fois :
-    la Loge, espace de connaissance cachée,
-    l’Atelier, espace opératif,
-    le Temple, c’est à dire l’œuvre,
Le Temple est donc à la fois espace, objet et projet. Le Temple Maçonnique est porté par Trois Tables Mystiques :
-       la Table Ronde, dite Table du Père
-       la Table Carrée, dite Table du Fils
-       la Table Bicarrée, dite Table du Saint Esprit

Les trois Tables ont la même superficie.
- La Table Bicarrée, celle qui porte le pavé mosaïque (le pavé mosaïque sert de matrice de mesure au pied de la colonne du Nord), est un rectangle 2/1, proportion du Temple lui-même, qui détient la diagonale racine de 5. Si on ajoute à cette diagonale la largeur du rectangle qu’elle génère et que l’on divise cette somme par 2 on obtient 1,618, c’est à dire le Nombre d’Or.
- La Table Carrée se situe entre l’orient et le Pavé Mosaïque, séparant le sacré du Saint des Saints du Monde des Frères sur les colonnes. C’est l’emplacement de la croisée entre les Mondes, là où doit de trouver l’Autel des Serments, symboliquement le chœur de l’édifice. C’est sur cette Table que l’Arche d’Alliance avait été déposée avant d’entrer dans le Débir, le Saint des Saints.
- La Table Ronde forme un cercle et doit être inscrite dans le Temple. Elle se situe à l’Orient et son centre est le plateau du Vénérable Maître.
Le Temple est inscrit dans la suite harmonique 3,4,5, la suite qui correspond à l’Arche d’Alliance et à la Table qui la supportait, dans ses dimensions.
On sait que le nombre 3 était attribué par les Égyptiens à Osiris, le nombre 4 à Isis et le nombre 5 à Horus. La suite était donc considérée comme une progression sacrée.
Le Temple est un espace sacralisé d’une dimension mesurée s’appuyant sur le nombre d’or, les mesures symboliques, la transcendance du nombre c’est à dire les proportions, les harmonies issues de la relation primordiale connus des seuls vrais Maçons, c’est à dire les Initiés, et cependant ouvert à l’infini, dans le Cosmos empli d’étoiles, comme nous le montre la voûte étoilée. Le Temple parfait est le Temple visible construit sur le modèle du Temple invisible. Toute construction n’est donc que l’expression du Verbe lui-même. Ceci se traduit par l’allusion faite dans l’Apocalypse de Jean à l’ange architecte, qui, grâce à son rameau d’or, construira la nouvelle Jérusalem aux dimensions voulues par le Verbe créateur.
Cette notion de la création du Temple comme imitation de la création du Monde implique l’utilisation de la Géométrie qui permet d’organiser la construction selon un ordre défini par le Verbe. Les proportions sacrées que devaient refléter le Temple sont bâties à partir du tracé « Ad Quadratum » réalisé par le Maître d’œuvre au sol à l’aide de la corde à douze nœuds. Il s’appuie aussi sur la base triangulaire dite « Ad Triangulum ».
Toutes les constructions de la fin du Moyen Age sont imprégnées des savoirs orientaux qui avaient été oubliés en Occident. La découverte des textes d’Hermès Trismégiste influença les constructeurs en montrant l’importance de l’orientation et des proportions des édifices sacralisés, s’appuyant sur une tradition égyptienne du Livre de Thôt.
Il reste à rapprocher l’arbre des  séphirots du plan de la Loge pour en rechercher la signification ésotérique. Telle la position des colonnes du Temple Maçonnique et leur relation avec les colonnes des séphirots. C’est un domaine qu’il convient de laisser en chantier et à l’interrogation de l’initié, pour l’instant.
Le Temps :
Le rituel du 3ème degré dit : Hiram pénètre dans le Temple à Midi tandis que les ouvriers sont au repos.
Il existe en M\ un temps sacré, comme nous venons de le voir, un espace sacré.
Midi : le soleil atteint le sommet de sa courbe apparente, il ne s’élève plus et ne descend pas encore, c’est une durée de temps nulle, en symbolisme \ c’est un non-temps, en dehors du temps profane. Quand les travaux sont ouverts, nous sommes hors du temps et de l’espace profane, nous sommes dans un temps et un espace sacralisé, de « midi », instant zénithal, au plus profond de l’ombre.
L’expression « il est midi » a le même sens que « en ce temps là ».
C’est un langage sacré fait d’images visuelles et sonores reliées entre elles par la symbolique.


L’anecdote n’a pas de signification, ce n’est qu’un support. Tant pis pour les contradictions ou les incompatibilités dans l’ordre d’apparition des événements. La formation maçonnique initiatique doit apprendre à lever les contradictions en passant du concept d'opposition à celui de complémentarité.


La  Voûte  étoilée

Suite à la décision de redécorer le plafond du temple et faire une voûte, je vous livre un aperçu des travaux exécutés par les Frères de la Loge.

Ouverture de la Loge sur le cosmos.
Alors que notre ciel de Loge laissait apparaître des groupes de 3, 5, 7, étoiles, symboliques comme l’ont pensé nombre de nos Frères (sans les décevoir, cela était dû à l’extinction d’un certain nombre de lampes), le groupe de travail en rénovation, après moulte cogitations et prises de cerveaux, a décidé de représenter la réalité du ciel. Mission a été donnée à un Frère documenté, en l’occurrence moi, de s’atteler à la tâche, et gloire au travail !
Retrouver parmi 272 ouvrages le seul qui indique que la voûte étoilée représente le ciel au solstice d’été, et, à l’aide d’un logiciel spécialisé, retrouver ce ciel en moins 4000, avec la volonté du groupe de Frères, de placer l’étoile polaire au septentrion au-dessus des apprentis, scanner les différentes constellations sans oublier leur inversion afin de les tracer sur le plan du ciel de la Loge, poser sur le plan les coordonnées X et Y par rapport aux murs, enfin les reproduire sur le ciel de la Loge pour percer ou dessiner les étoiles, pour le résultat que vous pouvez apprécier ce midi. Sans oublier certaines planètes situées au-dessus des plateaux des officiers :
-                    JUPITER à l’Orient représenté par le faisceau au-dessus des 3 grandes Lumières. C’est la plus grande des planètes, elle porte le nom du roi des dieux romains,
-                    SATURNE au-dessus de l’Orateur, c’est le dieu romain du temps, appelé aussi chronos,
-                    MERCURE au-dessus du Secrétaire, porte le nom du messager des dieux de la mythologie romaine car elle se déplace rapidement dans le ciel,
-                    MARS au-dessus du 1er Surveillant est le dieu de la guerre,
-                    VENUS, l’étoile du berger, au-dessus du second surveillant, est à certaines époques la plus brillante du ciel. C’est le nom de la déesse de l’amour et de la beauté.
Sa t° est de 490° Celsius, l’atmosphère est de bioxyde de carbone et ses nuages sont formés d’acide sulfurique et chlorhydrique, des vents de 700 km/h balaient la surface. Vénus est à l’origine une comète qui a heurté la terre 2 fois au moment de l’Exode pour se stabiliser en orbite solaire tout en changeant aussi celle de Mars. Vénus est la seule planète du système solaire a avoir une rotation rétrograde.

Au-dessus du Vénérable Maître on aperçoit la Voie Lactée qui se déroule comme une arche d’un horizon à l’autre, c’est notre galaxie.
La voie lactée est une fantastique agglomération d’étoiles en forme de spirale aplatie. Si vous prenez des jumelles et que vous regardez dans les régions blanchâtres du CYGNE ou de L’AIGLE, vous pouvez voir chaque étoile comme une piqûre d’aiguille, laissez aller votre imagination,
 et vous voyez une poussière de diamants célestes dont chaque grain est un SOLEIL !

La voie lactée comprend 100 milliards d’étoiles, sur un diamètre de 100 000 années lumières et l’épaisseur de son bulbe est de 16 000 années lumières. En certains points les étoiles sont en si grand nombre qu’elles forment des « nuages stellaires ». Dans le cosmos il y a des amas globulaires comprenant de 10 000 à 1 million d’étoiles. Ces amas sont loin de nous à environ 8000 à 185 000 années lumières.
Les « nébuleuses galactiques » sont formées de gaz et de poussières et d’étoiles jeunes. Les galaxies peuvent être « normales » sous forme d’un disque plat comme le nôtre, ou sous forme de « spirales barrées » ou sous forme « elliptique » ou encore des « irrégulières », certaines contiennent des MILLIERS DE MILLIARDS d’étoiles. La plus proche de nous, la galaxie d’Andromède dans la constellation d’Andromède est située à 15 millions d’années lumières de nous.
Notre SOLEIL est une des étoiles de la voie lactée, notre galaxie.
Et des galaxies, certaines se groupent en amas de galaxies comprenant de 10 à quelques centaines de galaxies, et des amas de galaxies il y en a des MILLIERS ! ! !
Je vous ai parlé d’années lumière, et bien c’est la distance parcourue par la lumière en une année à la vitesse de 300 000 km/seconde.
En kilomètres, cela donne :

9 milliards 460 millions 730 mille 472 kilomètres.

Par ex. La distance Terre Soleil est de 500 secondes lumière.

Alors, nous avons dit : des milliers de milliards d’étoiles que multiplient quelques centaines de galaxie que multiplient quelques milliers d’amas que multiplient 15 millions de milliards de km……. Au secours ….Je tombe dans le vide sidéral de mon cerveau ! ! ! !


LES CONSTELLATIONS DU ZODIAQUE


Un bon nombre de constellations ont été déterminées et nommées il y a plusieurs millénaires. Cassiopée et Orion peuvent être identifiés sur des tablettes sumériennes, les monuments égyptiens et grecs. Les étoiles constituant ces constellations sont tellement lointaines et à des distances différentes donc pas sur le même plan, bien qu’avec la distance immense elles paraissent planes et ayant le même aspect que par le passé. Ayant rythmé nos jours : lundi/lune, mardi/mars, mercredi/mercure, jeudi/Jupiter, vendredi/vénus, samedi/saturne, le dimanche étant associé au soleil, nos planètes mobiles se déplacent dans une bande proche de la trajectoire du soleil qu’on appelle le ZODIAQUE. Ce nom vient du fait que dans la haute antiquité, les constellations concernées étaient en majorité des constellations animales. La circonférence du ciel a été divisée en 12 parties symboliques qui sont les 12 maisons du soleil, parce qu’il semble en occuper une chaque mois.
Nous avons choisi de figurer dans la Loge les signes du zodiaque tels que les a interprété Oswald Wirth. Dans chaque signe se trouve le symbole du zodiaque, celui de la planète associée ainsi que le signe de l’élément qui s’y rattache symbolisé par un triangle pour le feu, un triangle inversé et barré pour la terre, un triangle inversé pour l’eau et un triangle barré pour l’air.
Ce n’est pas l’étoile polaire qui est le pôle du zodiaque, il est dans la constellation du Dragon. Ce pôle est le pivot d’une révolution sidérale qui s’effectue en 25 780 années.
Actuellement, au printemps, le soleil se lève dans le poisson. Il y a 2000 ans le soleil se trouvait le 21 mars dans le Bélier, qui ouvrait le signe. Il y a 4000 ans, c’est le taureau qui ouvrait les signes et s’avançait en tête de son troupeau. Les prêtres astronomes depuis 4300 ans avant notre ère observaient le ciel et sont à l’origine du culte du Taureau. C’est pour cette date que nous avons choisi de figurer le symbole du Taureau à l’ouverture du cycle zodiacal dans la Loge.
Vers 2650 le point vernal passera dans la constellation du Verseau et nous fera entrer dans l’ère du Verseau…






Planche présentée en Loge de Perfection


Le sujet de mon travail d’obligation est :

«  Le symbolisme, langage du sacré »

Une définition du symbolisme peut être :
-          système de symboles exprimant une pensée dont l’agencement répond à des règles ésotériques
Quant au sacré, je retiens 2 définitions :
-         qui a rapport avec le Divin  et  doit inspirer un respect absolu
ou
-         caractère de ce qui transcende l’humain, par opposition au profane,  et  qui doit inspirer le respect absolu.

Symbolisme, langage du sacré ?, les origines de la Franc Maçonnerie vont nous éclairer. Les Constitutions des 2 Pasteurs Anderson et Désagluiers ont été établies en références aux « Old Charges » ou « Anciens Devoirs » du moyen âge ( ce terme Ancients que l’on retrouve dans l’appellation R E A A., et où Accepté renvoie à l’acceptation qu’ils soient dévoilés), ce sont le « Régius », 1390, et le « Cooke », 1425, oubliant les documents des Loges « écossaises » tels les statuts « Schaw » 1598, de l’architecte qui fédère les Loges opératives écossaises créant ainsi le 1er Ordre maçonnique, et le « Sloane » de 1700.
Ainsi les Pasteurs Anderson et Désagluiers écrivent les Constitutions en mettant en avant l’idée de Tolérance chère à Spinoza et prônant un « christianisme raisonnable », où le catholique romain, le calviniste, le luthérien et l’anglican ne pourront imposer leur croyances, mais affirmer l’idée que la loi morale réalise l’universalité des hommes et l’accord des consciences, et où la symbolique emprunte à la religion et à la philosophie humaniste ainsi qu’aux mystères de l’Egypte, au pythagorisme, à l’hermétique, au christianisme, à l’alchimie, à la kabbale, au compagnonnage et à la chevalerie Templière.
La totalité des Maçons de cette époque étaient chrétiens, ce n’est donc pas une erreur que de dire : le symbolisme, langage du Sacré. D’autant plus qu’au Rite Écossais Ancien Accepté, pendant les travaux, c’est la Bible, complète, qui est ouverte au prologue de Saint Jean, et au R.E.A.A. la notion de spiritualité est liée avec le Grand Architecte De L’Univers, Principe Créateur, Esprit de la Création.
En Loge le langage de l’initiation est composé de symboles. Mais le symbole n’a pas de réponse logique et profane. L’initié doit ouvrir une réflexion sur lui-même, il s’ouvre un état d’esprit, car le symbole ne se connaît pas par l’intelligence utile, scientifique qui expérimente et subit le diktat de la raison. Seule l’intuition, celle du cœur, de son noyau vital, de sa lumière intérieure dont on n’a pas encore conscience, permet de percevoir. Et, cette révélation peut nécessiter toute une vie de méditation, moyen suprême du sage. Il n’y a pas de solution toute faite, c’est un support de la pensée, chacun y apporte son ressenti, sa pensée intuitive. La pensée symbolique évolue à chaque acquisition de nouvelles connaissances, que ce soit des gestes, des paroles, des images.
Au cours de son évolution, le profane est d’abord conduit dans un lieu sans lumière du jour, à la suite d’un engagement libre et volontaire. C’est le retour au sein de la Matrice, symbolisé par la Terre-Mère et le début d’un processus alchimique de transformation de soi. VITRIOL résume la démarche et, le soufre, le sel et le mercure, 3 principes de base de la création de l’œuvre. Le Coq annonciateur d’une aube nouvelle, du triomphe de la lumière sur les ténèbres et de la résurrection. Un aspect important que l’on ne découvre que plus tard, dans le cabinet de réflexion, le profane est initié à la méditation. La voie initiatique maçonnique nécessite de descendre dans la partie la plus profonde de nous-mêmes à la quête de notre être, de cette partie divine qui ne fait qu’un avec l’esprit de l’univers qui est Amour et Lumière, et la voie royale qui y mène, c’est la Méditation. Puis le passage dans le Temple se fait par une Porte Basse, qu’il franchit presque en rampant pour enfin se redresser vertical entre terre et ciel. Il va à la rencontre des Eléments constitutifs de toute matière, il prête serment sur les 3 Grandes Lumières que sont la Bible, l’Equerre et le Compas, sous le regard du Delta rayonnant, manifestation du principe créateur. Enfin il entre dans la Chaîne d’Union, uni dans l’égalité et la fraternité.
Il est devenu notre Frère, c’est un Apprenti Franc-maçon. Quand il élève son état de conscience, l’Apprenti se rend compte que la Pierre brute est lui-même, que « les voies qui nous sont tracées » sont celles de la quête de la Lumière. Que « laisser ses métaux à la porte du temple » c’est se libérer de ses préjugés, de ses croyances, de son rang social pour n’être plus que des F :.F :. qui travaillent à la Gloire du G.A.D.L.U. L’Apprenti est placé sous le signe de la perpendiculaire qui figure l’axe du monde du Nadir au Zénith, la rectitude de l’effort. Son nombre est 3, figurant le ternaire.
Devenu Compagnon, le Niveau sera son outil, symbole de l’égalité devant la mort. L’Etoile flamboyante avec en son centre la lettre G, pour Gnose, l’étoile est dépositaire d’un message venu de la nuit des temps, telle la symbolique égyptienne. L’étoile à l’intérieur de son pentagone représente aussi la QUINE des bâtisseurs.
A partir de la quine on calcule les mesures tels la paume, le palme, l’empan, le pied et la coudée. L’épi de blé sur le tableau de loge rappelle le mot de passe qui fit couler le sang, mais qui précise à l’Apprenti qu’il ne peut s’introduire en Loge de Compagnon sans danger. L’épi de blé rappelle aussi les Mystères d’Eleusis. Comme l’étoile flamboyante à 5 branches, le nombre de C :. est 5. Il va se souvenir du précepte inscrit sur le fronton du Temple de Delphes : « connais-toi-toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux ». le Comp :. va glorifier le Travail et devenir une colonne vivante du Temple.
Le C :. quitte le Niveau pour l’Equerre et devient Maître, son outil sera le Compas. Le rituel dit que le Maître passe de l’équerre au compas.
Pour la cérémonie d’exaltation à la maîtrise, le Dé’b’ir est isolé de l’Hékal, reste du Temple, par un rideau noir. Pour devenir Maître, le Comp :. va revivre la légende du grade : la mort d’Hiram. Le sacrifice d’Hiram face aux 3 mauvais Comp :. montre que le travail du Franc Maçon est une lutte continue contre l’Ignorance, le fanatisme et l’Ambition. A l’étoile flamboyante succède l’Acacia, symbole d’immortalité, et le nombre du Maître est 7 et plus, et le Maçon atteint l’âge de raison maçonnique.
La devise du Rite Écossais Ancien Accepté est : « ORDO AB CHAO » qui indique que le Maître va organiser, construire à partie du chaos, le rien qui contient tout. L’initié a abandonné sa défroque profane pour revêtir son habit de Lumière. Il est en marche pour réunir ce qui est épars. La voie symbolique est celle de l’introspection, vivre les symboles, c’est progresser sur la voie de la Sagesse, de la Tolérance, de la Fraternité et de l’Amour.
Cette symbolique est elle le langage du sacré ?
-         le rituel nous invite à quitter le temps profane d’où l’importance du symbolisme dans l’approche du sacré.
-         Le Second et le Premier Surveillant demandent à l’Apprenti puis plus tard au Compagnon, de donner le « mot sacré », la réponse : « je ne sais ni lire ni écrire je ne sais qu’épeler, donnez moi la première lettre et je vous donnerai la suivante ».
Dans cette réponse, ce n’est pas le secret qui est en cause, mais cela rappelle le judaïsme et le Tétragramme, le nom divin qui ne peut être prononcé, même pas épelé, mais que deux hommes de même foi peuvent se dire en prononçant chacun leur tour l’une des lettres du Tétragramme.
-         le R.E.A.A. a dans son héritage le mythe du nom ineffable, et je ne sais qu’épeler est la clef initiatique la plus importante à l’ouverture de l’esprit.
-         Le Vénérable Maître porte une Équerre 3-4 qui renvoie à  l’hypoténuse 5, évoquant le nombre 3-4-5 qui en hébreux donne « El Shaddaï » qui signifie « Dieu tout puissant » plaçant ainsi le V :.M :. Sous l’invocation du G.A.D.L.U.
-         Le grand signe d’horreur du Maître est « ah Seigneur Mon Dieu »
-         M.B. sont les initiales du mot sacré des Maîtres au R.E.A.A. et signifie : « Mahabon » qui a pour signification dans les « Ancients » : « presque pourri jusqu’à l’os » mais sa traduction est : « car c’est l’architecte », ce qui fait que l’assemblage des 3 mots sacrés d’App :., Comp :., Maître, est :
Bo’oz, Yakin, Mahabon
Ce qui signifie :
En lui est la Force, Il maintiendra, car c’est l’Architecte,
Le Grand Architecte de l’Univers bien entendu !

Nous sommes bien dans le langage du sacré qui a rapport avec le divin.

Mais la Franc Maçonnerie n’est pas une religion, et n’obéit pas à un dogme. Il faut donc dépasser du sacré le caractère religieux, et c’est le sacrifice d’Hiram qui va nous placer dans le sacré non religieux, dans une spiritualité humaniste. Les sacrifices de sang étaient de tout temps le seul moyen de se rapprocher de la divinité. Le sacrifice d’Hiram est tout autre. C’est le sacrifice d’un homme plein de bonté pour essayer de remettre dans le droit chemin les 3 Comp :. Il a deviné les volontés des 3 Comp :. mais il doit aller au bout de son Amour envers eux, il veut les faire renoncer à leur folie, il leur indique l’exemple de l’effort, du travail et la voie pour accéder à la maîtrise. Jusqu’au bout il leur offre la possibilité du choix. Hiram sait que sa mort n’est pas une fin mais un début. Hiram renaît en chaque Maître, la parole est perdue mais la Lumière éclaire les maîtres.
Le sacrifice d’Hiram est la victoire du spirituel sur le matériel.

Il n’y a pas de dimension religieuse dans les rituels du Rite Écossais Ancien et Accepté, même quand les Frères travaillent à la gloire du Grand Architecte de l’univers, qui est une dimension spirituelle car aucun dogme n’est lié à cette entité supérieure. C’est une mystique de progression à partir de l’homme et pas du divin. C’est une vision libératrice de l’homme du péché originel. Cette notion est fondamentale pour laisser place à une évolution par l’initiation maçonnique.
En 1875, le Convent des suprêmes Conseils de Lausanne ajoute :
« Lutter contre l’ignorance sous toutes ses formes et travailler au bonheur de l’humanité, à son émancipation progressive et pacifique »
La devise du Suprême Conseil : « Deus meumque jus » met la notion de transcendance à la mesure de l’évolution des consciences, la devise rappelle qu’il existe toujours un stade d’évolution possible supérieur à celui qu’on a atteint.

Très respectable Frère Président et vous tous mes Frères en vos degrés et qualités,
J’AI DIT.


Planche présentée en Loge de Perfection

 «  La progression ésotérique de trois ans à trois fois vingt sept ans accomplis »
Tel est le sujet de ma planche

« Je vous salue par tous les nombres qui vous sont connus »
Salutation Maçonnique qui met en avant le nombre et signifie son importance en Franc Maçonnerie, où chaque grade est caractérisé par le nombre de son âge.
Ainsi en Loge Bleue, l’Apprenti a 3 ans, le Compagnon a 5ans, le Maître a 7 ans et plus, ce qui apparaît normal car étant le dernier grade de Loge Bleue, le Maître doit évoluer dans ses degrés de conscience et sa spiritualité. Son évolution doit l’amener au nombre 9. Le sublime Maître Maçon ne connaîtra sa limite que s’il décide de poursuivre sa quête initiatique en Loge de Perfection où devenu Maître Secret, il apprend qu’il a trois fois 27 ans accomplis.
Cela veut dire que le chemin initiatique du Maître Maçon va le conduire de 7ans à trois fois 27 ans. Et la qualité des nombres situés entre les âges officiels, doit être connu de l’initié afin d’évoluer en toute conscience.
Au cours de son initiation, l’Apprenti apprend qu’il a 3 ans. Je me souviens quand ma fille est devenue ma sœur, une des ses premières questions posées fut : « pourquoi le nombre 3, pourquoi 3 ans ? », il a donc fallu que j’amène son intelligence scientifique d’ingénieur à laisser de côté ce qu’elle savait des mathématiques pour commencer à aborder la connaissance qualitative des nombres et leur signification ésotérique, en commençant par le premier :
L’unité, la monade pythagoricienne. C’est le premier des nombres, l’essence primordiale. Avant lui le néant est représenté par le ZERO.
Le UN contient tous les autres nombres avant de les générer. Le symbole du UN est le cercle qui n’a ni commencement ni fin, avec en son centre un point, centre du monde ;  si on représente Dieu par un cercle,  celui-ci contient tous les attributs de Dieu, et c’est le nombre UN
Pour se manifester, le UN procède par addition et crée le DEUX, la dualité, l’antagonisme.  L’Unité primordiale, androgyne, s’est fécondée et génère le principe de féminité, le nombre Deux. Le cercle s’est divisé en 2 parties, en 2 pôles, 2 extrêmes. La lumière est séparée des ténèbres, représentation du pavé mosaïque. La dualité ténèbres / lumières domine toute pensée ésotérique, tout le rituel maçonnique démontre qu’on ne peut accéder à la lumière qu’en chassant les ténèbres. Cette lumière qui luit à l’intérieur des ténèbres est le grain divin qu’il faut faire germer et quand ce grain s’éveille, la lumière triomphe des ténèbres.
C’est à rapprocher avec l’AKH qui en Egypte est la parution spirituelle de la lumière, l’Akh est toujours « lumière triomphant des ténèbres ». Dans son aspect humain, c’est la lumière qui triomphe des éléments humains qui se recomposeront en unité, non pas comme une fin en soi, mais comme une étape vers une plus haute perfection spirituelle. L’Apprenti se rend compte de cette dualité et il doit constamment plonger dans son obscurité intérieure afin de trouver sa pierre brute. Il va lutter contre son ego, ses métaux pour essayer de trouver une petite lumière en lui dont il n’a pas encore pleine conscience, mais qu’il pressent. Il doit apprendre la méditation qu’il a entrevue dans le cabinet de réflexion et trouver la lumière.

Lorsque le cercle se divise en 3 attributs : Thèse – Antithèse – Synthèse, on aboutit au nombre TROIS. L’Apprenti doit prendre conscience de sa vérité au moment présent : c’est la thèse, puis avec humilité et tolérance il doit entendre la vérité des autres à ce moment : c’est l’antithèse, enfin et parce qu’il est Franc Maçon, il forge en lui une nouvelle réalité qui sera sa nouvelle vérité à ce moment : c’est la synthèse. Le nombre TROIS est le nombre de l’Apprenti pour cette méthode maçonnique de réflexion et parce que TROIS amène l’Unité que la dualité avait perturbé ; elle est toujours présente, mais dépassée par l’Apprenti. Le nombre TROIS est symbolisé par le triangle équilatéral, première figure à s’inscrire dans un cercle. C’est la première surface créée. Le TROIS n’est pas une addition mais une synthèse, c’est le départ d’un nouveau cycle après la mort du profane. L’Apprenti évolue, le TROIS lui apporte sagesse, amour et intelligence du cœur. Le TROIS, c’est un processus de pensée et c’est celui de la Franc Maçonnerie. C’est un processus nécessaire à toute élévation personnelle en passant par le quaternaire.
Avec le QUATRE, la création s’est manifestée dans la matière. Il est symbolisé par le carré, on est toujours dans la surface plane, c’est aussi la base de la pierre cubique.
Touchant son salaire, l’Apprenti devient Compagnon et son âge est de CINQ ans. Le nombre CINQ est l’union du nombre TROIS mâle et du nombre DEUX femelle et produit l’être parfait, CINQ est le nombre de l’homme. La figure symbolique du nombre CINQ est l’étoile à cinq branches dans la quelle Léonard de Vinci a inscrit l’homme. Le CINQ marque la vie, l’animation de la matière par l’esprit, CINQ n’apparaît que dans la vie organique, jamais dans la structure de la matière. C’est par CINQ points que le Compagnon sera relevé à la vie après sa mort initiatique.
Mais avant il passe par le nombre SIX dont la figure symbolique est l’hexagramme, le sceau de Salomon qui représente,   par les 2 triangles inversés,   le matériel et le spirituel. Si le pentagramme représente l’être humain, l’hexagramme est l’interpénétration terrestre et céleste. Le Compagnon découvre sa lumière intérieure activée par l’étoile flamboyante et il termine la transformation de sa pierre brute en pierre cubique.
Devenu Maître Maçon, son âge est de SEPT ans et plus. C’est l’union du ternaire – l’esprit – au quaternaire – la matière. Le symbole en est un carré surmonté d’un triangle équilatéral. La F. Maçonnerie ne considère pas le SEPT comme une fin, c’est le début d’une nouvelle initiation, le début d’une évolution. SEPT organise, harmonise le chaos et construit le monde. Le premier travail du Maître est de tracer un cercle ! C’est l’évocation du principe créateur ! Le Maître Maçon qui connaît la mort, tel Osiris, ne la craint plus, l’arbre de vie, l’acacia lui est connu. C’est la lumière qui luit dans les ténèbres.
Le nombre HUIT est le nombre de l’équilibre cosmique, il représente le mouvement éternel de la spirale céleste et placé à l’horizontale c’est le symbole de l’infini. Le HUIT symbolise la renaissance, on commence par l’octogone pour terminer au cercle !
Le nombre NEUF est associé à une fin, au plus haut niveau d’élévation et de connaissance. C’est le nombre de la méditation. Le nombre NEUF est symboliquement représenté par un carré et son centre, ou mieux,   par un cube et son centre.
Le Maître Maçon est passé du plan au volume.
Une autre représentation importante du nombre NEUF, ce sont TROIS triangles qui se coupent et représentent Dieu chez les Celtes.
L’emblème de Dieu – LA TRIPLICITE DU TRIPLE la forme cubique, inébranlable, est la seule capable d’accueillir la présence divine.

C’est parvenu à ce stade de son évolution spirituelle que le Maître Maçon éprouve le besoin vital de continuer son chemin initiatique en Loge de Perfection où devenu Maître secret il apprend que son âge est de TROIS fois VINGT SEPT ans ACCOMPLIS.
3 fois 27 ans ne conduit pas à 81 ans, ce n’est qu’une opération d’arithmétique.
VINGT SEPT se rapporte au volume, au cube de TROIS, au domaine spirituel :
-         Ä Les deux dimensions du plan restent dans la matière, dans la terre, mais quand vous y ajoutez l’espace vertical, vous ajoutez un espace spirituel vers les cieux, vers la cité divine qui est un cube, la Jérusalem Céleste.

L’âge de TROIS fois VINGT SEPT ans est explicité par la TRIPLICITE DU TRIPLE qui est l’emblème de Dieu, mais aussi parce que  TROIS est le nombre symbole de la Franc Maçonnerie comme celui de TROIS FOIS grand rappelle Hermès TRISMEGISTE et TROIS FOIS puissant le Président de notre Loge de Perfection.
Les deux destructions du Temple de Jérusalem vont modifier la vision du Saint des Saints en Jérusalem Céleste.    La Jérusalem Céleste ne pouvant se concevoir que sur un plan cosmique.   Cette évolution est à rapprocher de la pierre brute transformée en pierre cubique par l’initié sur son chemin initiatique jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’une parcelle divine est en lui et que c’est elle qui l’illumine. Il faut construire en nous ce Temple immatériel qui lui, sera toujours vivant.
La Jérusalem Céleste figure dans l’Apocalypse de Jean :
« Elle parait circulaire dans le ciel et sur terre elle est carrée, ciel et terre faisant la quadrature du cercle »
Le cercle est l’image de la perfection, de l’unité et comme la Jérusalem Céleste est un cube, il est inclut dans une sphère.
Ces deux formes sont parfaites, le carré est à l’image de la terre et reçoit l’influence du ciel, le cercle. Il faut faire entrer le carré dans le cercle,   le cube dans la sphère,   comme le Maître Maçon passe de l’équerre au compas, de la matière au spirituel.
Par son symbole, le Maître Secret représenté par l’étoile, et avec la méthode maçonnique représentée par le triangle,    va évoluer vers Dieu, le cercle.
- Le temple nous le portons en nous, mais nous ne le savons plus à notre nouvelle vie sur terre d’où notre désir caché de retourner à ce Temple intemporel.
- Le Temple est notre conscience cosmique, nous vibrons avec toutes les forces cosmiques et terrestres.
Nous sommes en phase de transition, nous sommes venus accomplir un travail sur terre comme il en est attribué à chacun d’entre nous, ou même, nous l’avons choisi, mais sans en avoir conscience à ce moment. Et nous ne pouvons pas faire l’économie de ce travail ! Même si nous en connaissions la finalité, car seule la réalisation de ce travail permet notre élévation.
Si nous trouvons la parcelle de lumière divine qui est en nous, nous sommes sur le chemin initiatique de la réalisation, le travail sur la pierre intérieure nous a été transmis par nos lointains Frères d’Egypte, puisque le Maître Maçon est devenu arbre de vie, arbre solaire ou pilier Djed.
La progression ésotérique est une lente montée de la conscience pour aboutir au centre du labyrinthe, au centre du cercle qui est le lieu de la Jérusalem Céleste.
Le travail du Maître Secret peut maintenant commencer. Son évolution doit le rapprocher du Saint des Saints, et continuer la quête de la parole perdue. Nous devons y ajouter une nouvelle notion d’espace temps à peine abordée et déchiffrée, une autre dimension temporelle, afin de progresser vers notre origine et l’origine des temps.
Et comme le dit « le Petit Prince » : les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur.

J’ai dit.




A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS

LA MORT INITIATIQUE ! !,

Tel est le sujet de ma planche ce midi,
La mort

La question de la mort est inscrite dans l'histoire humaine et toutes les civilisations y ont été confrontées et tentées d'apporter une réponse. A signaler que les monuments funéraires sont plus imposants que ceux destinés aux vivants. On ne peut concevoir la mort sans la vie, la mort est la fin d'une forme de vie biologique. Pour le commun des mortels, tout ce qui vit est inexorablement en route vers la mort, le pourrissement et la décomposition. On peut même faire l'expérience de la mort en s'approchant de très très près, comme dans les expériences de mort imminente : les NDE.
Montaigne disait :
"la vie d'un philosophe n'est qu'une longue méditation sur la mort qui l'attend"
Parmi les peuples de l'antiquité, aucun n'a manifesté autant d'intérêt pour la mort que les prêtres égyptiens. Ils nous ont laissés 2 éléments capitaux sur la mort initiatique :
-      la légende d'Osiris
-      Le Livre des Morts
Il y a un abîme entre le monde souterrain babylonien, le "shoel" biblique, l'"Hadès" grec et la "Douât" égyptienne. Le monde souterrain égyptien n'est pas un royaume des morts au sens strict, car on n'y est pas "mort", c'est un lieu que l'on souhaite rejoindre et celui qui y parvient échappe à la mort. Seuls les Egyptiens professent l'immortalité de l'âme. Spinoza montra que l'idée d'immortalité faisait défaut aux écrits mosaïques (Moïse) et qu'ils l'avaient remplacé par l'idée que l'homme survit dans sa progéniture. Simone Weil l'a souligné en louant l'Egypte ancienne pour sa croyance en l'immortalité et critiqué Israël pour le matérialisme de sa solution consistant à subsister l'histoire à l'au-delà et à l'immortalité.
La tombe sert à la vie et non à la mort, la tombe sert d'amarrage cosmique.
Le mythe d'Isis et d'Osiris est le MYTHE DES MYTHES, le mythe qui les contient tous!!! Osiris est le Dieu civilisateur qui apporte la vigne et le blé, puis s'incarne dans les 3 morts, celle de la terre, de l'eau et de l'air, avant de ressusciter dans le feu de l'amour.
La passion d'Osiris, son démembrement, sa descente en enfer, son sacrifice lui fait partager la condition humaine. C'est la Vierge Isis qui refait l'unité du Dieu par sa quête amoureuse, par son baiser d'amour qui est une renaissance. La Vierge Isis ressuscite Osiris par le fruit immaculé de ses entrailles : son fils Horus, le fils solaire. Le fils ressuscite le Père, comme le disciple le Maître, par le don d'un œil, la lumière divine. Les écoles de sagesse de l'Egypte sont les sources de la vie. Les mythes de l'Egypte définissent le monde de l'esprit et de la spiritualité.
Le Livre des morts est surtout un livre pour les vivants :
- qui doivent découvrir les Mystères de l'univers, et
- prendre conscience de la vie de l'esprit ou corps subtil, et
- que c'est en soi même  qu'on doit rechercher la vérité éternelle.
Mais la mort spirituelle passe par la mort de l'ego qui permet une seconde naissance.
Le Coran dit : "mourrez avant de mourir" exprimant l'idée d'une mort spirituelle avant la mort physique, la mort de l'ego ouvrant la porte à la vie dans l'absolu.
Un être qui n'a pas transcendé son ego a spirituellement manqué son but.


L'initiation est une dramatique qui va marquer le cœur et l'esprit du profane.
La première phase de notre symbolique n'est pas accessible immédiatement au profane – lors de son initiation la mort ne lui est présentée que succinctement dans le cabinet de réflexion. (un crâne, des ossements), il y a quand même un de nos F\App\ qui a vu les symboles de 4 façons de mourir dans la préparation vestimentaire avant sa remontée. Le profane va voir  « VITRIOL », mais il ne sait pas encore que cette substance va engager l'Hermétiste à visiter son propre intérieur pour rectifier la Pierre cachée des Sages. C'est une Pierre Cubique qui se forme au centre de l'être pensant quand il a conscience que va s'accomplir la construction de ses convictions. (L’anagramme de vitriol est : L'Or y vit)
Puis, au dépouillement maçonnique des métaux correspond le nettoyage alchimique du sujet qui sera introduit dans l'œuf philosophique qui correspond en maçonnerie au Cabinet de Réflexion. l'isolement permet de se soustraire aux influences extérieures, l'état du profane correspond au soufre qui brûle dans une enveloppe de sel devenue imperméable à l'air, le feu s'éteint, c'est la mort.
Le parcours maçonnique, dès le grade d'Apprenti, nous fait pressentir une vision de la mort, non pas comme une fin en soi, mais comme un passage. Le profane doit mourir aux faiblesses du monde pour naître à la vie initiatique. Il faut connaître et s'imposer à notre enfer si on veut en sortir et quitter notre niveau inconscient, celui du domaine animal, celui du comportement instinctif qui représente 90% de nos actions profanes, l'inconscient collectif n'est-il pas la mémoire de l'espèce.
En quittant l'état inconscient nous évoluerons vers un état conscient, c'est le propre de l'homme. Le moment où un être vivant est devenu conscient peut être considéré comme la naissance de l'homme. L'initiation est une renaissance, elle conduit au chemin intérieur qui mène à la quête de soi :
"Refais-toi  toi-même et le monde changera"
Au soir de son initiation l'apprenti ressent une dynamique de progrès illimitée installée en lui et chaque nouvelle étape correspond à un nouvel état de conscience.

Au cours des années l'initié va s'efforcer de réaliser ce qui était inscrit au fronton du Temple de Delphes :

"Connais-toi toi-même et tu connaîtras
et le monde
et les dieux"
c'est l'éveil de son être profond qui donne conscience que quelque chose d'important est demandé à l'homme, et au plus profond de soi-même on ressent le besoin de découvrir une vie spirituelle.
C'est en pénétrant en soi-même, dans son cœur qu'on entre en vibration avec un monde invisible fait de force et de lumière.
L'initiation est LA manière de parvenir à la compréhension ÉSOTÉRIQUE. La pensée ésotérique est la seule philosophie, la seule sagesse qui repose sur l'explication de la vie et de la mort, qui sont 2 aspects d'un même phénomène.
L'initiation peut se définir comme :
"un développement de l'intelligence du caché"
Le Maçon le plus rationaliste est obligé de se confronter à l'occulte et à l'ésotérisme
L’occulte est :(ce qui est caché mais d'une puissance inconnue) L'ésotérisme est un savoir qui s'attache à comprendre les philosophies qui nous viennent du passé, c'est une méthode qui ne s'acquière que par la pratique, par la compréhension du signe, du symbole et jamais limité par la raison, ou la logique.
La Franc Maçonnerie nous dit : "deviens ce que tu es !"
Mais on ne devient ce que l'on est qu'en étant ce que l'on devient!!
L'initiation ne peut se transmettre par le seul discours, il faut un effort vécu. Le chemin de l'initiation est le cheminement d'une longue agonie, celle de l'homme pantin, de l'homme marionnette manipulé par son ego et par ses préjugés.
Il ne s'agit pas de rechercher un remède dans l'initiation, mais un accomplissement.

Le Livre des Morts est LE livre initiatique, il contient "le secret de la vie terrestre" et le guide pour "le passage à une vie plus haute". Il permet à chaque mortel de devenir ROI et DIEU après sa mort, s'il possède "les paroles de puissance".
On trouve les hiéroglyphes du passage de la mort dans les tombes des Rois et des Reines et sur les parois des Temples. Au fil du temps on retrouve ces textes gravés sur les sarcophages, puis s'ajoutent des textes sur papyrus placés avec la momie. Le livre des morts est formé à partir des "Textes des pyramides et sarcophages" et du "Livre des deux chemins" sur une durée de 600 ans, il faut y ajouter "le Livre de la sortie du jour"
L'objet du "LIVRE" est que "l'âme sorte vers la lumière du jour". Pour cela il faut aller "dans le Monde inférieur", sa description correspond à notre SUBCONSCIENT, tel que le décrit le "Livre de la Demeure Cachée".
C'est donc à une sévère introspection que nous invite le LIVRE égyptien, et c'est l'homme qui est au centre de l'aventure.
Le combat est difficile, mais l'œil divin d'Horus nous permet d'affronter nos propre ténèbres, notre subconscient.
C'est là le travail de l'apprenti :
"Pourquoi vous êtes vous fait recevoir Franc Maçon ?"
"Parce que j'étais dans les ténèbres et que j'ai désiré la lumière"
Cette dualité  ténèbres - lumière  domine toute pensée ésotérique. Tout le rituel maçonnique démontre qu'on ne peut accéder à la lumière qu'en chassant les ténèbres.
Mais la vraie lumière est discrète, elle n'a rien de fulgurant, elle s'insinue dans les cœurs.
Dans le cabinet de réflexion le profane a pu voir un coq, symbole de l'avènement de la lumière initiatique. Le coq conduit aussi les âmes des défunts dans l’autre monde pour que leurs yeux s'ouvrent à une lumière nouvelle.
La seule façon d'aborder le symbole c'est avec l'intuition,   avec l'intelligence du cœur,  celle qui vient des "tripes",  notre noyau vital,  notre 2ème cerveau dont on n'a pas toujours conscience.
Etre initié, c'est recevoir l'Amour.
Le symbole de la lumière initiatique qui frappe les yeux du profane est le Delta lumineux.
 C'est le symbole du Verbe, qui devient Lumière des hommes.
Quand l'apprenti prend conscience de son évolution, d'un nouvel état de conscience, il devient Compagnon. L'Homme Etoile diffuse la Lumière, pas celle du Soleil qui est la lumière de la raison, ni celle de la Lune qui est la lumière de l'imagination, mais la Lumière des Etoiles, c'est à dire la Lumière Astrale. Le Compagnon devient lumineux astralement et il communique par son activité psychique et mentale, il vibre!
La Gnose est une révélation individuelle pour celui qui aime la vérité, la véritable connaissance surgira des profondeurs de l'être après une longue maturation à travers les différents plans de conscience et éclairé par l'étoile au quintuple rayonnement, la quintessence figurant l'âme des choses, le spirituel. Dans son sens large, la Gnose est l'ensemble de l'hermétisme qu'on appelle généralement l'ésotérisme, doctrine réservée à ceux qui œuvrent sur des plans de conscience supérieurs. La Gnose n'est autre que l'enseignement de la Tradition Eternelle. C'est ainsi qu'on pourrait réunir Roncellinus le Maître du Temple, Guilhabert le Parfait cathare, le Hiérophante d'Eleusis, le Rimpoché tibétain, le Grand Prêtre d'Amon Ré, le Druide et le Soufi, ce serait entre eux l'unité parfaite car la Gnose qui rayonne en eux est identique. Dans son sens strict, la Gnose recouvre un courant de pensée qui débute avec les Esséniens et prit fin quand les derniers manichéens ont gagné le chemin des étoiles sur le bûcher de Montségur en 1244.
Il ne suffit pas à l'homme d'être mis en présence de la vérité pour qu'il la devine, la lumière n'éclaire l'esprit qu'une fois que plus rien ne s'oppose à son rayonnement. Tant de préjugés nous aveuglent. Quand le Compagnon scrute sa conscience, il réalise qu'il est loin de la perfection, le calice d'amertume n'est pas vidé jusqu'à la lie. Il est appelé à mourir une seconde fois. Il entre dans la désillusion et va devoir se dépouiller intégralement. Le Compagnon ne sera élevé à la Maîtrise qu'après avoir montré sa connaissance de l'Etoile Flamboyante, et quand il pénètre dans le Temple, il ne voit qu'une chose : l'Etoile Flamboyante. L'étoile représente l'esprit humain. Le travail du Compagnon est une conquête de l'esprit. L'Esprit est la force mise à la disposition des hommes pour les aider à s'élever par une vie CONSCIENTE.
Quand le V\ M\ demande aux F\ "d'élever leur cœur en fraternité et de tourner leurs regards vers la Lumière", il s'agit de recevoir la Lumière dans le cœur  et  la voir par le cœur. La lumière apparaît comme un chemin et une possibilité d'accéder au centre de l'être.
L'Esprit, c'est la lumière.
Le Compagnon va devenir Hiram, l'Esprit maçonnique.
C'est en marchant à reculons que le Compagnon est introduit en Chambre du milieu, dans une profonde obscurité pour indiquer au Compagnon qu'il n'a pas terminé son introspection, qu'il est angoissé par sa spiritualité et qu'il est obsédé par la recherche de la vérité.
Au 3ème degré, la mort est doublement créatrice et génératrice, elle fait mourir le Compagnon pour faire naître le disciple (le fils) et renaître le Maître (le père).
Dans le mythe d'Osiris, c'est Horus par Isis qui ressuscite son père Osiris.
Cette chaîne de transmission ésotérique est la condition de l'initiation.
Le Compagnon refusant toute culpabilité dans la mort d'Hiram, libère le grade de Maître de la culpabilité génétique du monde chrétien et du schéma du rachat. En maçonnerie, l'homme n'est pas coupable et c'est le Maître qui assure la garantie de justice, de liberté et de fraternité.
Dans la légende d'Hiram comme dans le mythe d'Osiris, c'est le fils de la veuve qui rend l'initiation possible, le fils de la veuve qui en terme religieux est le fils de la Vierge. C'est le couple Vierge – Enfant qui résume la connaissance ésotérique. Les 3 morts d'Osiris et d'Hiram sont la première phase de l'incarnation.
Le Dieu meurt par horizontale et verticale :
-           horizontale dans la terre et l'eau
-                verticale dans l'air et le feu
C'est la mort alchimique.
Cette mort va impliquer une recherche pour refaire l'unité de Dieu. Cette recherche est le fondement du mythe, d'un côté la quête des Compagnons et de l'autre la quête d'Isis.
L'initié, comme Osiris, comme Hiram, subit les 3 morts :
-  celle de la terre (dans le cabinet de réflexion)
-  celle du feu (au centre de l'étoile flamboyante)
-  celle de l'air (l'élévation du Maître)

L'initiation ne peut se faire sans sacrifice. Hiram, même s'il angoisse, même s'il a peur, accepte sa mort ; il a perçu les intentions des 3 mauvais Compagnons, mais jusqu'au bout il fait preuve de bonté et d'amour en cherchant à les dissuader d'agir du mauvais côté.
Il s'est heurté à l'ignorance, au fanatisme et à la jalousie, l'orgueil et l'ambition dans la jungle de la vie quotidienne.
Hiram meurt par les trois blessures, au cœur, à la nuque, au front, trois points qui sont les chakras de vie de l'être humain. Le coup de maillet est porté au front, lieu du 6ème chakras, le point de l'éveil entre les deux yeux, siège du 3ème œil, œil de la vision sacrée, l'œil intérieur. Le coup de maillet ouvre donc un nouvel espace de vie, celui de la vision consciente. Imaginons qu'Hiram ait donné le mot de Maître, qu'en aurait fait les 3 mauvais Compagnons ? Rien ! Savoir le mot ne donne pas la connaissance en soi, le mot est un symbole qu'il faut découvrir par la méditation, le travail sur soi comme nous l'enseigne le rituel du second degré, c'est la différence entre EXO et ESOtérisme.
Ce sont les trois lumières de la Loge qui rendent possible la résurrection d'Hiram dans la personne du nouveau Maître.
(Le nombre 3 est le nombre de la transmutation, les trois phases de l'œuvre alchimique : rouge, blanc, noir)
"La chair quitte les os" : nous indique que le temps est venu pour l'initié de quitter sa peau terrestre pour mettre son habit de lumière (Tours : le M\ en habit de lumière).
La résurrection initiatique n'est autre que le passage de :
L’INCONSCIENCE à la CONSCIENCE et à l'éveil de l'être.
Cet éveil est provoqué par les trois lumières de la Loge dont l'un est l'œil de la Loge au même titre qu'Horus était l'œil solaire.
La Maçonnerie est un rite solaire, Hiram représente le soleil, la lumière, celle évoquée dans la genèse et dans l’Évangile de Jean : lumière de l'esprit, intelligence suprême.
Le mot de Maître devient le mot de résurrection, le mot de la régénération. Le mort qui ressuscite n'est pas un corps, mais un esprit, une énergie. Il faut laisser entrer l'énergie qui va nous conduire à la lumière, et, quand nous aurons commencé, cela illuminera toute notre vie! Quand le Maître dit : "l'acacia m'est connu", cela signifie :
"Mon corps est descendu au plus bas, au nadir, dans la tombe, mon âme s'est élevée au plus haut en triomphant de la mort au point zénithal de la lumière"
L'acacia marque l'accomplissement de l'initiation, la victoire sur la mort.
"La chair quitte les os" mais Hiram ressuscite, c'est à dire que l'esprit survit à la matière. C'est indiqué sur nos tabliers, MB, nous sommes les fils de la putréfaction, la sagesse naît de la pourriture.
La Chambre du Milieu est le triomphe de la vie sur la mort,
la victoire de l'Esprit sur la Matière.

Quand le maçon a été élevé au grade de Maître, il n'est pas au terme de son voyage initiatique, son travail continue et de transformations en mutations il s'approche de la lumière. L'initiation obéit à cette loi cosmique que les égyptiens nomment MAÂT. L'initiation vit en elle-même, mais elle est aussi une construction permanente. Le M\ doit parvenir à cet état de surconscience qui permet la participation à des plans supérieurs. Après avoir résisté à notre état d'inconscience en étant de plus en plus conscient jusqu'à se connaître vraiment, et c'est difficile, c'est la seule voie pour parvenir au surconscient, et c'est le travail de toute une vie sachant que l'on est tiré vers le bas par la matière et vers le haut par l'esprit, en permettant à la lumière de nous éclairer.
C'est notre Quête.
Avant de penser à "répandre la lumière", nous devons commencer par la "posséder". Il ne suffit pas de l'avoir reçue, il faut la découvrir et la comprendre, il faut l'intégrer à notre chair, à notre esprit, il faut trouver la flamme qui brûle en soi et qui passe par le chakra du centre cérébral supérieur, le lotus aux mille pétales qui figure la révélation..
La progression ésotérique est une lente montée de la conscience vers le subconscient en traversant le labyrinthe, et aboutir au centre qui est le lieu de la Jérusalem Céleste. Le Maître doit prendre conscience de son éternité de lumière, comme Osiris, le nouvel initié devient arbre de vie, arbre solaire ou pilier Djed.
Le passage au grade de Maître permet de passer du monde des vérités humaines au monde de la réalité universelle, mourir au monde des hommes pour renaître dans le monde spirituel pour peu qu'il l'accepte. Le grade de Maître impose un vécu mystique qui doit se prolonger le reste de sa vie, le temps de la quête.
C'est une mystique ascensionnelle à partir de l'homme et non pas du domaine divin. C'est une mystique libératoire de l'homme du péché originel, l'homme n'est pas prédestiné. Le Maître part à la recherche de la parole perdue, la parole substituée n'étant qu'un signe de reconnaissance, la parole perdue est la parole primitive fécondante qui est au commencement, c'est sans doute la recherche du Verbe, c'est à dire la recherche de la Connaissance, la voie de la Vérité, la voie de la Lumière.
Rien n'indique que le myste sera en mesure de voir la lumière encore plus de l'atteindre, rien n'est plus difficile, telle la ligne d'horizon qui s'éloigne à chaque pas.
La parole est perdue, cependant la lumière éclaire les Maîtres et l'œuvre maçonnique se poursuit dans l'Athanor qu'est la Loge maçonnique, l’Égrégore des Maîtres travaille en communion de cœur dans la Loge et comme le dit le "Petit Prince" :les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. La fraternité nous apprend à sortir de la nuit et dans la chaleur de l'amour à nous élever vers la lumière.
Vous tous mes Frères, recevez mon amour fraternel.
C'est la fin de mon morceau d'architecture, mais si vous le permettez Vénérable Maître, une force m'a poussé à transcrire et vous exprimer l'évolution de conscience et de spiritualité qui m'a permis, avec un couple d'amis, et d'autres initiés d'intervenir positivement dans l'évolution de mon épouse. Vous pourrez vous rendre compte que c'est une évolution qui est en tous points conforme à la recherche de la lumière que poursuivons en Loge, et que selon moi(doit ou devrait selon son karma) poursuivre chaque initié ,mais il est parfois nécessaire qu'un événement nous ouvre les yeux et décide presque à notre place.
Vous savez tous mes Frères que le phénomène vibratoire régit tout l'univers, TOUT sans exception. (précédemment ne vous ai-je pas dit que le Compagnon vibrait quand il intégrait l'étoile flamboyante). Le vide quantique est bouillonnant d'énergie, même s'il est dépourvu de matière. L'espace que nous pensons vide est constamment traversé de champs d'énergie qui peuvent être décrits en termes d'ondes. Il est difficile de traduire ces expériences par des mots, aucun ne semble adéquat et est mal adapté, mais elles ont bouleversé mon existence, j'ai appris comment les 2 ne sont qu'un, j'ai réveillé en moi des forces énergétiques et spirituelles que je soupçonnais mais ne connaissais que peu. Ceci posé, il existe un secret qui est chuchoté dans les forêts par des chamanes visionnaires, transmis par des sages. Certains disent que ce secret ouvre la porte des mystères de la vie qui conduit de l'humain vers le divin, une voie qui mène au Soi le plus profond.

Un secret chuchoté de Maître à initié :
"Chut!…n'en parler qu'à ceux qui sont prêts"
Ce secret se présente en 3 parties :
-  1- l'Esprit existe vraiment
-  2- l'Esprit n'est pas un Dieu là-bas, mais un Soi-ici
-  3- la voie royale qui mène à cet esprit intérieur, c'est la MÉDITATION.
La partie la plus profonde de nous-mêmes   ne fait qu'un avec l'esprit de l'univers, cet esprit qui imprègne tout. La méditation est le moyen de prendre conscience de cette vérité.
L'énergie c'est la douceur d'un sourire, c'est le silence de la neige en train de tomber, l'énergie c'est cette force que l'on tient dans les mains et qui traverse tout le corps.
L'énergie peut venir d'une couleur, d'une forme (par ex pyramide), d'un son.
La science ne peut répondre à toutes les questions qui concerne l'énergie, surtout la bio énergie, la bio magnétique. Comment peut elle expliquer que l'énergie contenue dans certains arbres , à certains endroits, en forêt ou non, peut se transmettre à l'humain et régénérer ses énergies comme nous en avons fait l'expérience, pieds nus pour s'ancrer à la terre et enlaçant le tronc. Mais attention ! n'arrivez pas en terrain conquis ! L’arbre peut vous rejeter par une puissante aura magnétique qui vous fera comprendre qu'il ne vous accepte pas à ce moment précis. Vous pouvez vous sentir mal, avoir des nausées. C'est votre cœur qui doit lui parler.
L'arbre est une antenne reliant le cosmos et les forces telluriques.
-  les racines appartiennent à la terre, à l'obscurité, à ses forces
-  le tronc, c'est le monde du milieu, alternant lumière et obscurité
-  la cime, le monde du ciel, du soleil, des étoiles
à l'égal de l'arbre de vie Yggdrasil, et bien que venu après (homme 6ème jour, arbre 3ème jour), l'homme est aussi un arbre cosmique.
Les sons eux-mêmes peuvent transmettre une énergie, comme les "mantras" bouddhistes appelés "syllabes semences" ou encore "énergie de vérité". La cloche tibétaine est utilisée pour soigner. O Sa résonance incomparable a le pouvoir d'agir sur l'énergie corporelle et guérir les maux du corps.
De récentes recherches médicales montrent que les sons stimulent la libération de substances chimiques dans le corps comme les endorphines qui sont des analgésiques du cerveau. Les sons ont la capacité d'organiser ou de réorganiser la fonction cérébrale quand elle a été endommagée, de même pour le système immunitaire. Au fil des ans les chercheurs ont essayé de faire le lien entre les fréquences couleur, son, forme et celle de la lumière avec un ordre cosmique, ce que les Taoïstes savent et pratiquent depuis toujours.
La méditation et la visualisation maîtrisées permettent l'accès aux chakras, l'ouverture des chakras et l'accès à l'énergie des corps physiques, éthériques et astral. Cela permet de lever des blocages et ces libérations profondes améliorent la santé des êtres. Le changement devient inévitable et permet d'élever son niveau de conscience
Les écoles de mystères égyptiennes, parmi divers aspect de la vie, étudiaient un élément fondamental, le MER-KA-BA, corps de lumière de l'être humain qui était tout pour les égyptiens. Sans cette connaissance et son application, il leur était impossible de se rendre dans les autres mondes.
Le Mer-Ka-Ba  a la même signification dans plusieurs langues, que ce soit l'anglais ou le Zoulou : Credo Mutwa leur chef spirituel actuel affirme que les premiers membres de sa tribu sont tous venus de l'espace grâce à leur Mer-Ka-Ba. En Hébreu, le Mer-Ka-Vah est à la fois le trône de Dieu et un chariot, sorte de véhicule blindé ayant la capacité de transporter l'esprit et le corps humain en dimensions et inter dimensions.
La Kabbale se divise en deux branches révélatrices :
1-      le MAASSEH bereschit ou histoire de la genèse, résumé dans le Sepher Jésirah
2-     le MAASSEH merkabad ou histoire du char céleste, résumé dans le Zohar, cette partie considérée comme la plus sainte et la plus importante ne devait être divulguée qu'à un seul disciple à la fois. Pendant 2000 ans, seuls les grands initiés juifs ne pouvaient en parler que de bouche à oreille dans le plus grand mystère, puis la tradition orale est confiée à l'écriture et de nos jours condensée dans le ZOHAR, version édulcorée, car la vraie Kabbale est toujours transmise de rabbins à rabbin initié.
L'histoire de ce char céleste précède de plusieurs millénaires celle du char mystérieux dont il est question dans la vision d'Ezéchiel, mais il s'agit certainement du même engin.  On en a une application dans le livre d'Enoch, le livre que connaissait Jésus pour en avoir cité de multiples passages, dixit les Évangiles, à moins que ce soient les moines copistes…..(vous connaissez la suite).
Enoch ravi tout vivant à la terre pour monter au ciel, Melchisédech ravi tout vivant pour monter à l'Eden, Elie ravi…pour monter au ciel sur un char de feu!!
Se déplacer dans un mystérieux engin pour aller vers un mystérieux endroit?!

(Une constatation troublante de mes recherches : les hauts personnages des Saintes Ecritures tels Enoch, Noé, le très haut et très puissant Melchisédech, Moïse, Elie, sont nés de père inconnu et une histoire d'ange à leur origine, et enfin tous ont été enlevés vivants à la terre et transportés ailleurs !!!
Il est difficile de ne pas être interpellé par un mystère qui séquestre la vérité sur notre genèse et sur le fameux chaînon manquant. Surtout qu'au concile de Laodicée en 366, il fut interdit de nommer les anges.)

En Egyptien, Mer-Ka-Ba est composé de trois syllabes :
-  Mer, qui représente la lumière ou un champ lumineux
-  Ka, qui signifie l'esprit humain sur terre,
-  Ba, qui signifie le corps humain, la dynamique de l'être, son souffle.
C'est en fait le modèle de la création et l'enveloppe énergétique de tout ce qui existe, c'est le corps lumineux d'un être humain.
Vous ne pouvez réaliser votre expérience Mer-Ka-Ba que si vous vous immergez dans l'Amour. L'Amour est une vibration particulière de la conscience. Le Mer-Ka-Ba est le tube de lumière central qui permet à l'énergie de la force de vie de rayonner en vous, à travers vous et autour de vous. Le système des chakras fait circuler les énergies dans notre corps et autour de lui. Les différentes formes d'énergie créent des auras qu'on appelle corps de lumière. L'initiation aux 3 niveaux du REIKI et le passage au grade de Maître Reiki constituent la suite de ma quête de l'énergie et de la lumière. D'origine bouddhique, le Reiki a été divulgué par le moine japonais Usui. Reiki signifie : "énergie vitale universelle", l'énergie reiki agit sur tous les plans : physique, psycho-émotif et spirituel. Il soutient et fortifie le processus de guérison.
En même temps l'apprentissage de l'art de programmer les cristaux grâce à l'énergie psychique permet de renforcer l'usage du Reiki et du bio magnétisme. N'oubliez pas que les cristaux sont vivants, avec une mémoire, et, capable de recevoir et d'émettre différentes fréquences et même des ondes sinusoïdales compliquées au sein du speCtre électromagnétique, y compris tout ce qui touche à la pensée, aux émotions et aux sentiments humains.
Le résultat de tout ce que je viens de vous exposer, la mise en application journalière de transmission d'énergies par 3 personnes, c'est ce qui nous a permis, au moins le croyons nous, d'aider le traitement allopathique qu'a reçu mon épouse et d'affaiblir les dommages collatéraux créés par la nocivité d'un traitement anti cancéreux où les médecins avouent eux même "avoirs mis le paquet", et satisfait des résultats car ils étaient assez pessimistes puisque ne donnant que 15% de chances de survie. Je précise que sans le traitement allopathique, il n'y aurait pas eu de rémission. Nous y sommes et c'est déjà une victoire, celle de la science et de la spiritualité. Nous restons vigilants.
Rassurez vous mes Frères, j'ai toujours les pieds sur terre, bien ancrés, et ne suis rentré dans aucune secte ni ne suis sous l'influence d'aucun gourou. J'ai simplement rencontré quelques rares humains capables de susurrer leurs savoirs et partager leurs pouvoirs en toute simplicité et amitié et sans qu'il soit jamais question d'argent. Notamment Jy qui se rend 2 à 3 fois par an en inde et qui au retour partage….avec quelques initiés. C'est ce qui les différencie avec les charlatans âpres au gain!
Je continue à être un cherchant, à découvrir et j'approfondis actuellement toutes ces techniques de l'esprit, et d'autres, afin d'être capable de soulager bénévolement à mon tour.

  

Cette planche a été lue lors d’une tenue funèbre pour un Frère passé à l’orient éternel.

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS

Mes Frères, le Rite Écossais Ancien et Accepté nous invite à une quête spirituelle, et,  ce chemin nous mène à l’Amour, l’amour de soi et l’amour des autres, comme aiment à le répéter nos Frères Jean Luc et Yves Marie.
Mes Frères, je vous l’ai déjà dit et je me répète, je vous aime.
Et c’est bien pour cela et parce que nous sommes en un espace sacré, dans un temps sacré, que je vais vous livrer des connaissances réservées aux Sages et aux Frères sur le chemin de l’élévation des consciences. (Si vous étiez encore pollués par vos « métaux », évacuez-les à la porte du Temple)




Le thème de mon intervention est :

« LA MORT :    RIEN NE MEURT    TOUT EST VIVANT »

Je ne sais si vous avez perdu quelqu’un qui vous était très cher, quelqu’un que vous aimiez passionnément, quelqu’un dont vous n’avez pas été séparé plus de 24 h durant 40 années de vie commune, quelqu’un indispensable à votre vie. ? Vous avez alors connu la souffrance, la douleur causée par le décès, par la caisse qu’on referme, qu’on emporte, puis la maison déserte, la solitude malgré la présence de proches. Et après, c’est le vide. Le vide et les larmes du matin, le vide et les larmes du soir, le vide de la couche, le vide, le vide, le vide qui brise le cœur et qui rend fou jour et nuit. Puis les photos qu’on place sur tous les murs pour combler ce vide, pour que le regard s’accroche encore à l’image de l’être aimé. Ne plus manger, ne plus se lever, ne plus se laver, n’être plus que l’ombre de soi et vouloir rejoindre l’être aimé. Que sont devenus ces moments joyeux, passionnés, faits de petits bonheurs et de grandes heures. Que reste-t-il des émotions de serrer l’être aimé dans ses bras ? Nous nous aimions en cœur et en esprit.
Mon épouse disait : « quand l’un de nous deux partira, l’autre sera en enfer » et c’est la vérité. Et cette souffrance ne se tarit jamais.  Il est vrai cette douleur efface tout,   notre savoir, nos connaissances, notre capacité de réflexion,  mais,  pour un temps seulement, même si ce temps est plus ou moins long, parce que je savais depuis 19 ans que : « Rien ne meurt, tout est vivant »
Affirmation maçonnique qui était venue en son temps confirmer ce que je savais déjà, je savais que la mort n’est qu’un passage vers un autre état de conscience, vers la vraie vie. La mort, c’est une transition vers la lumière. Il est étrange qu’en occident la mort demeure toujours si inquiétante et enveloppée d’ignorance. Comment la vie terrestre peut-elle avoir un sens si la mort n’est qu’une brutale extinction et disparition. Or le savoir primordial, la tradition ésotérique, perpétués depuis des milliers d’années nous révèle l’immortalité. Aucun d’entre nous n’est dans ce monde par hasard, nous avons une mission à accomplir que nous avons choisi, sans nous en souvenir, bien que nous mes Frères soyons en quête de nous même.
Il faut briser le mur de l’incompréhension et de l’ostracisme élevé par les milieux intellectuels et scientifiques occidentaux, ou par les dogmes religieux, car depuis plus de 6000 ans tout est dit dans la tradition orale, dans les écritures, dans la symbolique, que ce soit en Babylone, en Egypte, en Inde, dans la vallée de l’indus, au Tibet, ou en Asie. Est-ce donc si difficile pour nous occidentaux, dominés par la science et par la raison, nous si cartésiens, si matérialistes, limités par nos sens physiques, déconnectés de nos perceptions sensibles, pollués par nos « métaux » qui perturbent notre équilibre vibratoire, l’équilibre de nos chakras. Est-ce donc si difficile de nous servir de nos sens spirituels, de notre intelligence du cœur, est-ce donc si difficile d’admettre qu’il y a plus de choses entre le ciel et la terre que ne peut concevoir votre cerveau. Et pourtant, est-ce que vous voyez le courant électrique, les rayons X, les ultraviolets, les rayons cosmiques, est-ce que vous percevez les ondes, les ultrasons des radars, est-ce que vous percevez le « réseau Hartmann » qui se présente comme une structure de rayonnement s’élevant verticalement du sol, tel des murs invisibles et radioactifs, d’une largeur de 21 cm, orientés tous les 2 m 50 Est-Ouest et tous les 2 m Nord-Sud dans la direction des pôles magnétiques, est-ce que vous vous posez encore la question à propos des images que vous voyez sur l’écran de votre télé alors que vous n’avez fait que brancher des fils électriques ?
Vous ne voyez pas non plus QUE le lien qui vous unit à ceux que vous aimez est un lien spirituel indissoluble. Il est temps de penser en ouvrant son esprit !
Dans le « livre des morts » égyptien, le livre initiatique qui contient le secret de la vie terrestre et guide le passage à une vie plus haute, il est dit que : « avant de naître, l’enfant a vécu et la mort ne termine rien. La vie est un devenir et la mort un état de conscience où l’âme sort vers la lumière ».
Tout est dit et on ne le voit pas !! Notre esprit est dans les ténèbres ! La mort sera vaincue lorsque les hommes, cessant de s’identifier à leur personnalité humaine, à leur apparence corporelle, à leur ego, auront pris conscience que leur vie réelle est en esprit. L’humanité se libèrera de la mort quand elle acceptera son origine divine, et que chaque être sera persuadé qu’il possède une parcelle de Dieu en lui, qu’il soit le G.A.D.L.U. ou autre.
Chaque humain possède une part de la source de Dieu. Cette lumière habite ce que vous pouvez appeler âme, esprit, conscience. L’âme poursuit son existence dans l’au-delà entre deux vies sur terre. Que l’on soit croyant ou pas, il a été dit :
 « Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi ne mourra pas et quiconque croit en moi, même s’il meurt, ne mourra jamais »
et encore :
 « Celui qui fermement parce qu’il comprend qu’il est un être spirituel et pas seulement une personnalité humaine, celui qui sait qu’il est fils de Dieu, celui là ne mourra jamais ».
La mort ne fait pas partie du royaume des cieux.
En Inde, le Bhagavad Gita (livre sacré) nous dit :
« L’esprit est de tout temps à jamais.
Jamais l’esprit n’aura de fin. Il n’y eu jamais de temps où l’esprit n’était pas.
L’esprit est à jamais sans naissance et sans mort »
Une citation de Sénèque dit :
« Tu veux savoir où tu iras après la mort ?
Là où sont les hommes avant de naître »
La grande erreur de certains, est de s’imaginer que ceux que la mort emporte, nous quittent. Ils ne nous quittent pas, ils restent ! ! !
Où sont-ils ? Dans l’ombre ?
Non ! C’est nous qui sommes dans l’ombre, dans les ténèbres. Eux sont dans la lumière, à côté de nous, plus présents que jamais, dans un autre état de conscience, un autre état vibratoire, ce sont des êtres de lumière transfigurés dans l’amour. Et ce qu’ils demandent, c’est de penser à eux avec amour tandis qu’ils veillent sur nous.
Comment je peux affirmer cela ?
Ce sont « EUX » qui nous le « disent ».
Pour nous, ce n’est pas une réalité à prouver, on le sait, on le vit régulièrement.

Et comment diffuser ce savoir sans passer pour un délirant mystique ! ?
Un prophète nommé Jésus a dit « ne donnez pas de perles aux pourceaux »
Goethe a dit : « ne le dites à nul autre qu’au sage, car la foule est prompte à l’insulte »
Clément d’Alexandrie affirme que ces connaissances ne peuvent être profitable qu’à un certain stade d’évolution de la vie spirituelle.
Eh ! Ne me regardez pas comme un dingo ou un extra terrestre, ouvrez vos esprits,    méditez,      élevez votre conscience. Le Cherchant doit se tourner à l’intérieur de lui-même en quête de silence, de sagesse et de lumière, et se poser la question des énergies, de la puissance de l’esprit et des influences cosmiques.
 OUI   vous pouvez dialoguer en esprit avec vos défunts, et même peut être mieux qu’avant !
Ils sont dans des vibrations différentes, des sphères différentes, à des niveaux de conscience différents. Et quand Bernadette, mon épouse, a « parlé » de ces sphères selon leur évolution personnelle, j’ai pensé à Pythagore et sa musique des sphères, est-ce que cela n’avait pas un rapport, je crois que oui. Depuis, dans mes recherches, j’ai découvert que :
- Une tradition judaïque dit que le monde céleste se diviserait en 7 sphères.
- Le théologien J. Daniélou dit que les sphères célestes ne représentent pas des localisations spatiales mais des « formes d’existence » qui correspondent à des états de connaissance. Les connaître implique d’y être introduit. Cette connaissance peut intervenir d’âme à âme, elle correspond à une explication de ce mystère en relation avec le monde céleste.
- Pour Clément d’Alexandrie, les sphères d’existence représentent les degrés de perfection à travers lesquels l’esprit ressemble de plus en plus à son créateur.
- Ce qui précède n’est pas sans rappeler le Corpus Herméticum (ensemble des textes « hermétiques » où Hermès Trismégiste enseigne les secrets de l’univers)
Toujours est-il que depuis 1959 on connaît 5 moyens de communiquer, qu’ils soient passifs comme les enregistrements ou actifs comme l’écriture automatique.et comme le dit K. Seligmann : « Pensée, parole et écriture sont une même chose en Dieu, tandis qu’elles sont trois chez l’homme »
Cela se développe peu à peu au fond du cœur, au fond de l’esprit, en laissant à la matière ce qui était le corps physique, et en évoluant vers le divin pour progresser vers l’Ain-Soph.
 Le Père François Brune dit : « nous n’en avons pas fini avec le fantastique. Grâce à nos instruments, les preuves de la survie se multiplient »
Pouvoir « dialoguer » avec un être cher et aimé qui est passé de l’autre côté du voile, change fondamentalement votre vie. On sait que le chagrin du départ de l’être aimé, vous ne pourrez pas l’empêcher, mais vous vous rendez compte que c’est sur sa solitude que l’on pleure et cela s’estompe quand on sait que l’être aimé est dans la lumière, dans un corps de lumière qui ne souffre pas et baigne dans l’amour, il est près de vous, vous voit, vous entend et veille et vous ne passez plus pour un fou, même à vos yeux, quand vous lui parlez.
Dernièrement, Bernadette, mon épouse passée à l’orient éternel, a « dit » à notre fille :  « le fait de faire partie de vos loges maçonniques, vous montre qu’il existe une voie sacrée à suivre qui est l’amour des autres et de soi avant toute chose »
Un Maître mot règne la haut, c’est le mot Amour et rien que le fait de penser à eux avec amour, tous les jours, les fait grandir.
N’oublions pas mes Frères que nous sommes loges de St Jean, et, il est dit dans Jean IV-16 :
« Celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui »
Il y a des lieux chargés d’énergie cosmique et d’énergie tellurique, des lieux sacrés depuis la nuit des temps, ajouté à cela les ondes de forme générant de puissants courants vibratoires, et ceux qui s’en approchent vivent une initiation et ressentent la transmission d’un savoir et sentent s’élever leur niveau de conscience. (Passez 3 h en méditation à Chartres ou à Vézelay, vous serez transformés). La spiritualité concerne l’essence des choses et conduit à la compréhension, au delà des apparences, à savoir la source de vous-même.
Bernadette nous a « dit » aussi que :
« L’âme se réincarne de vie en vie, quand elle le décide, pour son évolution et pour aider l’évolution des hommes et de l’humanité, un peu comme tous vos Frères et Sœurs, mais sur terre chacun garde son libre arbitre, c’est vous qui décidez, ainsi la descente peut être positive ou négative selon les choix sur terre.
Mais la décision de revenir dans nos sphères est prise avant, quand les desseins sont accomplis. Si je suis partie si vite, c’est que tout était accompli, en étant négative, je vous ai poussé à progresser dans votre spiritualité, et, que je serais plus utile pour vous ici. Je vous aime et je veille sur vous»

Mes Frères, quand vous direz à l’oreille d’un autre Frère :
 « Rien ne meurt, Tout est vivant »
J’espère que ce sera avec l’esprit ouvert et que vous croirez ce que vous dites, en confiance et sérénité, de tout cœur je l’espère pour vous ! Vous avez fait trois pas le jour de votre initiation pour devenir un cherchant et vous passerez de vie à trépas le jour du passage à l’Orient Éternel !
Avec ma fille,  et sœur, Véronique, nous avons demandé à Bernadette si elle avait vu notre Frère Jean lors de son passage
Voici sa réponse :
« Je ne peux pas le contacter, il n’est pas ici avec moi, mais dans un monde parallèle, une autre sphère où vont les hommes bons comme lui et qui ne sont pas encore prêts à devenir des maîtres ascensionnés. Tu n’es pas encore assez forte pour entrer en contact avec d’autres sphères. Cela viendra. »
Suite à cette communication, j’ai contacté notre amie Annick que je connais depuis 40 ans et qui pratique l’écriture automatique depuis le décès de son fils, il y a de cela 19 ans. Je lui ai demandé si elle pouvait « avoir » notre Frère Jean et ce qu’il pouvait nous dire, voici ce que Jean a communiqué :
 « la plus belle chose qui peut exister dans votre vie est l’amitié qui lie tous les êtres. Mon ami Jean Claude que ne t’ai-je pas recommandé prudence pour la santé, moi aussi, bonne chair et bon vin ont fait fi de moi, mais cela est un autre sujet passé.
Sache ami que tout temps est compté et celui-ci doit être très bien utilisé par l’humain que tu es, tu auras comme je l’ai fait par la suite ici un regard sur ta vie et tu regretteras le temps de l’indécision et le temps d’efforts que nous avons manqué, cela fait mal mais c’est ainsi. Il faut se donner le temps et tout le reste aux autres.
Pour nos amis communs, nos Frères d’âmes avec toi, et bien je suis avec vous lors de nos réunions qui ne sont pas toujours dans le sens des compagnons. La soirée que vous allez me consacrer est un acte cruel de remémoration où mon âme doit vous suivre avec vos appels.
Laissez nous vous regarder vivre, ne nous appelez plus car nous avons alors le devoir de laisser notre âme revenir vers vous et cela nous est pénible, nous n’attendons de vous Frères que des élans d’amour et de joie de tout ce que nous avons vécu ensemble, bons et mauvais moments, mais s’il vous plait pas trop d’éloges, je ne crois vraiment pas le mériter et la chose qui me fera le plus plaisir c’est que vous penserez tous à moi, point dans la peine, mais dans la joie de me savoir tranquille et bien ailleurs. Là je serai en communion
Amis bonsoir »

J’aimerais vous lire un poème :

 La mort
La mort n’est rien
Je suis seulement passé dans la pièce à côté
Je suis moi
Vous êtes vous
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait
N’employez pas un ton différent
Ne prenez pas un air solennel ou triste
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été
Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été
Le fil n’est pas coupé
Pourquoi serais-je hors de vos pensées
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin          

            C’est de       Charles Péguy

Ne vous méprenez pas, même si dans mes propos je parle de Dieu, je ne parle pas de religion, mais d’Amour.




A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers

Trois fois Puissant Maître et vous tous mes Frères

«  Vous n’accepterez aucune idée que vous ne compreniez et ne jugiez vraie »

Tel est le sujet de ma planche de passage au grade supérieur


Sortie du contexte du rituel, cette injonction apparaît très restrictive et pourrait retarder le cherchant sur le chemin de son initiation.
Revoyons le rituel, le Trois Fois Puissant Maître nous a dit que la Franc Maçonnerie nous a fait sortir du monde de l’ignorance, des préjugés et des superstitions.
La Franc Maçonnerie nous a tiré de la servitude de l’erreur, (Surtout celle des mensonges de l’église depuis 2000 ans)
Vous ne forgerez point d’idoles humaines pour agir aveuglément sous leur impulsion, (c'est-à-dire ne jamais être un intégriste, même sous couvert de vérité)
Vous vous efforcerez de découvrir l’idée sous le symbole, (car le symbole est le langage de la tradition primordiale et c’est la voie principale du franc Maçon)
Vous écouterez tous les hommes avec attention et déférence en ayant la ferme résolution de les comprendre, (c’est l’application de la tolérance)
Vous n’accepterez aucune idée que vous ne compreniez et ne jugiez vraie.
Et enfin, la Vérité absolue est inaccessible à l’esprit humain, il s’en approche sans cesse, mais ne l’atteint jamais.

En fait, voilà résumé le chemin initiatique que doit suivre chaque initié au R.E.A.A.
Cette méthode je l’ai appliquée, sans la connaître, depuis mon enfance. En dix minutes je ne peux pas vous raconter ma vie et ce n’est pas le sujet, mais c’est ma manière d’opérer, par ex. je n’ai jamais appris une leçon « par cœur », et quand je me suis mis à la peinture à 14 ans, j’ai copié des œuvres que j’aurai aimé avoir peintes, je me mettais dans la peau du peintre, voir la manière de poser les touches, pourquoi il pouvait y avoir une telle profondeur sur une toile plane, j’ai aussi lu les lettres de Van Gogh à son frère Théo où il explique la manière de se servir de la couleur sortant du tube. Je devenais de plus en plus un copiste, mais je voulais créer par moi-même.
En 1974 après la naissance de ma fille, j’ai éprouvé le besoin de m’intéresser à la Franc Maçonnerie. Il a fallu 25 ans avant que je retrouve un ami, maintenant G.M. Honoris Causa et qui allait devenir mon parrain. Mais pendant 25 ans j’ai cherché, progressé en ésotérisme et en spiritualité et, certainement quand je fus prêt, une dernière semaine de 1998 je trouve le livre « comment devenir Franc Maçon », et je rencontre Jean François. Et après 3 h de dialogue et d’essorage cérébral, il me pose la question : « quelle obédience ? », je lui réponds :  G.L.D.F. et R.E.A.A..
On pressent ce qui vous pousse à être un cherchant puis à découvrir que plus on acquiert de nouveaux savoirs, plus l’horizon des connaissances s’éloigne, bref, plus on sait, plus on se rend compte que l’on ne connaît pas grand-chose, qu’il y a une multitude de chemins qui s’ouvrent à nous, et on peut s’affoler devant l’ampleur de nos lacunes et de ce qui nous reste à découvrir.
Le Franc Maçon est un cherchant perpétuel qui doit élever ses niveaux de conscience pour accepter ce qu’il découvre – « rien ne meurt, tout est vivant »- et il a le devoir de continuer le travail commencé, surtout quand, dans ses recherches, il découvre les manipulations de l’histoire apportés par ceux dont la parole devait être Amour et à quel point l’invention de christ a trahi la parole d’Amour de Jésus, fils de Dieu au même titre que vous et moi sommes fils de Dieu, avec une parcelle divine, une lumière primordiale en chacun de nous
Cela confirma l’adage : « on n’est pas initié, on s’initie soi-même ». Il faut vouloir progresser et persévérer devant l’adversité dans notre quête initiatique en s’appuyant sur l’Amour. Il faut apprendre à discerner le vrai du faux en ne nous appuyant pas sur une idéologie. Il faut faire preuve de liberté de conscience et nous avons le devoir d’élever nos niveaux de conscience car il n’y a qu’elle qui peut nous élever vers la lumière par la voie de la sagesse.
Ainsi est-il anormal que le Maître Secret abandonne son humilité quand il répond : « je m’en glorifie » ?
Le M.S. a le devoir de travailler son intuition et avec sa conscience, il va aller à la recherche de son être lumineux. Il va construire son Temple, un Temple vivant qui va accueillir les énergies cosmiques, les forces divines, ce qui va le rapprocher de la connaissance sacrée et éternelle – « rien ne meurt, tout est vivant » -
Le M.S. doit se mouvoir afin de passer d’un monde à l’autre, la clef d’ivoire le guide dans sa recherche symbolique, il doit se transcender car le clef ne sert pas dans le monde matériel, la vérité cherchée n’est pas du domaine scientifique car c’est dans l’Amour que se découvre la parcelle de lumière divine.
La vérité cherchée ouvre une autre dimension, elle nous guide de la matière au spirituel par notre canal de conscience cosmique où l’évolution dans ce monde invisible, pour nous humain, est supérieure à la vitesse de la lumière parce qu’il n’y a plus de notion de temps et c’est cette matière supra lumineuse qui inonde notre être intérieur.
C’est une pure conscience, c’est un souffle divin qui vous habite.
M.S., nous sommes des Lévites et notre tâche est de garder l’Arche d’Alliance. Mais notre transcendance nous amène à être les 3 à la fois : le gardien, le contenant, et le contenu, nous sommes lumière cosmique et divine, soit non temps, non espace.
Énorme effort mental pour renverser notre ego, nos croyances et plonger dans un abîme de ténèbres.
Certains s’y refusent, certains abandonnent tenus en laisse par leurs croyances religieuses, pendant que d’autres trouveront la lumière éblouissante.
Certains n’osent même pas imaginer l’impossible et ont pour seule défense la dérision, la moquerie et l’affirmation de leurs superstitions, comme ce fut le cas d’un « Tablier » après une planche sur la mort dans une tenue funèbre. N’est-ce pas Jésus qui est traité de fou parce qu’il promet à l’homme la divinité éternelle.
Et pourtant, la mort est bien le passage de la porte étroite vers la lumière. C’est bien là la finalité de l’initiation, nous faire savoir que la vie sur terre peut être l’enfer si on ne réalise pas ce pourquoi on est descendu et une fois le devoir accompli, nous retournons vers la vraie vie, la vie d’être de lumière. Il faudra pour cela réussir notre psychostasie (pesée de l’âme) qui consistait, pour les Égyptiens, à équilibrer notre esprit à la légèreté du Màat, symbolisé par la plume. Màat étant la déesse de la conscience absolue. Si notre psychostasie est réussie, nous passerons de la matière à la lumière.
Jésus explique la nature de l’au-delà :
« Dans la maison de mon père il y a de nombreuses demeures »
Cela veut dire que l’état d’illumination varie d’un être à l’autre comme la luminosité des étoiles, selon la force de notre Amour.
Le chemin initiatique est une succession de morts et de résurrections,
- c’est le passage du temps au non temps,
- le passage d’un monde fini vers un monde intemporel,
- indéfinissable par les moyens de la raison,
- la parole devient silence et transmission de conscience à conscience.
Prendre conscience, découvrir son âme est le seul objectif du passage :
- Le Compagnon par 5 pas découvre le chemin de l’étoile vers l’illumination,
- Le Maître par 7 pas comme Bouddha reconstruira le monde à l’image de sa vision intérieure, un monde comme celui de l’Apocalypse où la terre devient céleste telle la Jérusalem.
C’est en frappant 3 fois sur la table d’airain du château vibrant que Perceval va faire basculer le monde, qu’il va se projeter au centre du château du Graal, le 7ème château, le château de Lumière.
L’initié chemine de l’ombre vers la lumière.
Les 4 éléments de la tradition seront remplacés par les 4 éléments de l’innommable : vibration, silence, conscience, lumière. Être Maçon, c’est croire en la transmutation de la matière, tel l’alchimiste. C’est croire qu’il est possible par l’initiation de passer de l’autre côté du miroir.
Si nous ne croyons pas en cette vérité, on se demande pourquoi venir en Loge de Perfection et s’astreindre à la difficile quête de la lumière. La mort n’est qu’un passage vers la vie éternelle. La lumière est notre élément d’origine, nous sommes lumière et nous devons retourner à la lumière. C’est ce voyage vers la lumière de plus en plus éclatante qui est notre éternité. C’est notre capacité d’Amour qui nous fera passer la porte étroite. L’Amour étant notre seul mot de substitution.
Les humains ont toujours ressenti la présence de créatures spirituelles avec lesquelles ils ont essayé de communiquer. Ce que ma fille et moi faisons avec l’esprit de sa mère, mon épouse. Elle nous a dit ceci :
« le tissu du corps cosmique est constitué de hiérarchies et d’entités qui ne diffèrent que par leur fréquence vibratoire, de plus en plus lumineuses au fur et à mesure qu’elles s’élèvent, mais une seule conscience infinie.
A leur mort, les âmes sont accueillies et escortées par des êtres de Lumière »
 Il faut savoir que notre planète terre élève sa fréquence vibratoire, appelée Résonance de Schumann. Depuis 20 ans elle augmente, elle était de 7,8 Hz et est à 11 Hz, pendant que le champ magnétique diminue et sera à O quand la vibration sera de 13 Hz.
Les Mayas avaient prévu ce phénomène appelé « transition des âges ». L’accélération des cycles a pour conséquence la contraction du temps jusqu'à passer à un espace sans temps et la libération de la pensée.
L’éveil de l’âme est primordial dans la vie de l’initié, si on ne vit pas en accord avec ce qui a été prévu avant notre descente sur terre, notre aura s’atrophie, ce qui engendre souffrance et maladie. C’est notre enfer sur terre.
L’âme représente l’esprit divin et garde en mémoire les acquits des vies antérieures. L’âme s’incarne en un petit d’homme et reste très présente durant les premiers mois de la vie. Ensuite il faudra prendre conscience qu’on porte en soi cette lumière.
L’Egypte possédait une véritable « technologie spirituelle » capable d’envoyer l’esprit des hommes au-delà de l’espace et du temps et d’en ramener des connaissances stupéfiantes.
Et qui sommes nous pour prendre de haut les mythes égyptiens.
Quand on sait que le mythe d’Osiris est le mythe de tous les mythes, le mythe fondateur qui a influencé toute l’histoire spirituelle du Monde. Osiris est le 1er Dieu mort et ressuscité qui annonce Shiva, Dionysos, Mithra et Jésus ou plutôt Christ cosmique.
Nous sommes une minorité à vivre l’éveil spirituel et quand on essaie d’en parler, rires et critiques nous font comprendre que le sujet est tabou. Comment vivre en accord avec son cœur et appliquer les connaissances initiatiques que nous transmettent les Guides de Lumière quand on se sent en charge d’un héritage spirituel et que la clef de cet héritage est l’Amour, Amour feu du cœur.

Pour stopper les réflexions profanes qui pourraient vous venir à l’écoute de cette planche, j’affirme ne pas être sous l’influence d’un gourou sauf peur être le G.A.D.L.U., ni gourou moi-même, et n’appartient à aucune église même de scientologie.
Je suis Maître Reiki, bio magnétiseur, sensible à l’énergie des arbres. Je suis spirite, canal de mon épouse ainsi que ma fille et les connaissances acquises font que je vais aider les profanes qui ont peur de la mort prochaine et, après quelques visites, ils retrouvent le sourire et attendent le passage sereinement.

J’ai dit.
Trois fois Puissant Maître



Cette planche de passage au 12ème ayant subie une cabale, comme vous le verrez ensuite, j’ai demandé à une sommité maçonnique ce qu’il pensait de mon travail.




Jean Claude DUMONT                                                                         à
Alain POZARNIK

Mon très cher Frère

C’est avec beaucoup de déférence que j’ose vous écrire et vous envoyer ma planche de passage au 12ème.
J’ai lu tous vos livres sauf ceux, épuisés, que je n’arrive pas à me procurer. Quand je dis « tous » c’est la vérité, car ce que vous écrivez et la manière dont vous l’écrivez me plaisent et en plus, je lis une fois puis, je relis en prenant des notes sur ce qui me semble important pour que mon subconscient s’en imprègne et je fais cela avec les livres qui me plaisent et m’apportent de nouvelles connaissances. Je suis donc influencé par vos œuvres, inconsciemment, quand je réfléchis et écris une planche, activité qui est un vrai plaisir et qui me donne l’occasion de communiquer aux autres Frères mes acquis.
Et c’est vrai, ma planche est influencée par ce que vous avez écrit dans « La voûte sacrée ».
Avec la limitation à 10 mn, il m’arrive de ne pas approfondir le sujet de la planche (quand c’est possible) afin de provoquer la question « vous n’avez pas complètement répondu au sujet, pouvez vous nous en dire plus », même si je l’ai abordé succinctement, ce qui me donne à ce moment beaucoup plus de temps pour y répondre que si je l’avais mis dans la planche, et où je ne suis pas sûr que les questions qui m’amèneraient à expliquer ce qui est dans la planche me soient posées, ce qui ferait que ce qui me tient à cœur et où je mets mon Amour et mon Âme, je ne puisse l’exposer.
Aussi, je vous demande humblement de me donner votre avis sur cette planche.
Mon très cher Frère, je vous embrasse, et continuez à nous instruire avec enchantement par vos écrits.




Voilà la correction apportée par Alain Pozarnik. Et sa conclusion :

« Votre voie est juste et bonne »




Voici le courrier envoyé au Président de la Loge :


TROIS FOIS PUISSANT MAÎTRE,

Je vous demande de lire ce courrier intégralement, sans en changer un mot, je m’adresse évidemment aux votes négatifs, qui, je l’espère seront présents. Cela vous prendra moins de temps qu’une planche et ce sera la dernière.
Le verdict est tombé, par téléphone et pas par le T F P M  : vote négatif, avec une enquête positive. Uppercut dont on ne se relève pas indemne.
Que s’est-il passé ? Car c’était la première fois où j’étais véritablement satisfait de mes réponses aux diverses questions, dont certaines que j’avais provoqué. Si vous aviez un doute, il fallait continuer à poser vos questions et j’étais prêt à y répondre !
Et puis la vérité s’est imposée. Comment n’y ai-je pas pensé au vu des occupants de la Loge et de ceux qui posaient les questions ? (et c’est vous qui m’y avez fait penser)
Vous savez, il ne faut pas longtemps pour s’apercevoir de la lutte d’influence, même de la guerre larvée entre les F. originaires des « E » et ceux de « St J ». Je savais déjà en Loge Bleue que « St J» se forgeait une réputation d’être plus évoluée, plus ésotérique et à la spiritualité plus élevée qu’aux « E ».
Cela prouve déjà la qualité des métaux et de l’ego de « St J»  et rien d’autre.
Donc jeudi soir les « votants » adeptes de « St J », c'est-à-dire les Maçons de « St J» et ceux qui s’y greffent en Loge de Perfection, étaient plus nombreux que ceux des « E », et l’heure des règlements de compte était arrivée, et pour bien montrer que l’on est maître du jeu, on retoque un enquête positive, une planche de lumière et d’amour (voir la correction de A. POZARNIK) et on laisse passer une enquête négative et une planche copié collé.
Ne grognez pas, ne levez pas les bras au ciel, c’est la vérité, confirmée par deux communications, par deux personnes différentes, avec là-haut.
Pardon Thi, mais certaines choses seront dites dans ce courrier et je n’ai jamais été hypocrite, je ne vais pas commencer maintenant. L’avantage que j’ai, c’est de pouvoir communiquer avec là haut et un esprit de lumière ne ment jamais.
Le pire c’est que devant l’ineptie de ce vote négatif qui était dans l’air, certains ne suivaient pas et n’étaient pas décidés à oser un vote négatif, mais la libération est venue quand un « tablier » est venu relancer, au fait que ma planche ne répondait pas à la question posée !, (ce F. n’a pas dû écouter mes réponses au TFPM, sinon l’hypocrisie est pire)
C’est en partie vrai, et cela faisait partie du risque de la question provoquée afin que je puisse y répondre plus longuement, en dehors des 10 mn imparties, ce que j’ai fait en répondant à la première question du Trois Fois Puissant Maître, qui en a été satisfait.
De fait, votre vote négatif était aussi dirigé vers
-         l’auteur du rapport d’enquête positif,
-         puis vers Y M  formateur et superviseur des travaux des Maîtres secrets et qui était emballé par la planche et qui m’a dit ne rien y changer,
-          et enfin, vote négatif envers votre Trois Fois Puissant Maître qui a reçu ces planches et qui n’a rien trouvé à y redire !!!

Puis, réalisant la monstruosité de vos votes, vous avez suivis le Trois Fois Puissant Maître quand il a décidé de ne pas envoyer votre décision au Suprême Conseil. Comment auriez vous pu justifier vos votes de ce Jeudi noir ?
(à ce sujet JF . DEM. G. M. Honoris Causa m’a dit que ce n’était pas possible)

Cela vous suffisait, mon travail a servi de prétexte à la manifestation de votre puissance, oubliant que vous étiez dans un espace sacré parce que vous étiez dans les ténèbres, dominés par vos ego démesurés et vos métaux iniques.
Vous avez oublié que :
« Dans un travail initiatique, les échanges ne doivent pas relater des pensées ordinaires mais approcher la transcendance et favoriser l’épanouissement des autres chercheurs ».A.P.

Mais certains d’entre vous ne sont pas à la hauteur de leurs aspirations.
Certains « haut niveau » ont le cœur sec et les métaux ancrés en eux. Cela ne vous plaît pas ? Mais pas d’hypocrisie ni langue de bois, pas en Loge !!

Certains passent au 4ème en remerciements de leur travail opératif en Loge Bleue, ce qui est magnifique, mais pas une raison pour s’élever dans les grades si la spiritualité ne suit pas, sinon vous dénaturez les ateliers supérieurs !
Mais je crois que c’est déjà fait, car Compagnon, j’ai entendu pendant 3 années des M. dire que le « tablier » B. aurait des difficultés à passer M., il l’est devenu, puis après, des 18ème et 30ème disaient qu’il ne monterait jamais là haut !! Pas possible !!
Car c’est un affairiste pour lequel la Loge avait été prévenu par des Frères d’autres ateliers qui étaient venus nous prévenir. En fait il est entré en maçonnerie pour se faire introduire dans les hôpitaux et les cliniques afin d’obtenir des heures de kiné. Il a même dévoilé P M auprès du Directeur des douanes de Valenciennes en organisant une rencontre entre eux et en expliquant à ce Directeur l’appartenance de P M, sans compter ses interventions en Loge dénigrant les handicapés, et sur un ami qu’il parrainait pour le faire initier et juste avant l’initiation, aller voir le Véné pour arrêter la procédure parce qu’il s’était fâché avec son filleul. Celui-ci a été initié et est un maillon solide de l’atelier et un Frère reconnu comme tel. Dernièrement il a lynché en paroles, lors de la discussion après passage sous le bandeau et après lecture des rapports d’enquêtes favorables, un ancien ami avec qui il dînait plusieurs fois par semaines, qu’il a traité de lâche, et au prétexte qu’il aurait fricoté avec le FN dans sa jeunesse et lui reprochant surtout son argent !
Je vous ai dit tout cela pour étayer la vérité des prises de positions des Frères hostiles.
Et bien il s’est trouvé un copain-copain au 30ème, qui l’a parrainé à St Quentin, et ce « tablier » est venu en visite un jeudi, montrer que malgré tout ce qui s’était dit, il était monté et était au 12ème !!!C’est encore mieux que dans le monde profane et la promotion canapé !! Décidément, chez certains, vos métaux ne vous quittent jamais.
Ce sombre jeudi, devant une planche où le myste que je suis, avait mis toute son âme, tout son cœur, qui vous a montré qu’il était entré dans le Saint des Saints et qui était prêts à vous aider, vous vous êtres enfermés dans vos ténèbres, enfouis sous vos métaux et vous avez suivi votre dogme de logique personnelle, ou, vous avez suivi tels les moutons qui sautent dans le précipice.
Vous avez eu peur !!
Vous m’avez jeté parce que mon évolution était déjà hors des Loges de Perfection et ça vous ne pouviez l’admettre. Vous préférez quelqu’un de docile, tremblant devant vos questions, ce que vous appréciez intérieurement, (mais si ! Je le sais), puis gravir les grades avec votre autorisation, même si le postulant n’est pas capable, mais au moins c’est votre décision, votre pouvoir reconnu !! Malheur à celui qui est déjà dans la lumière, dans l’infiniment grand, dans l’Amour, car il vous échappe.
Brusquement vous vous êtes senti faibles, fragiles, petits. Vous vous dites maçons, pauvres de vous, vous êtes dans les ténèbres et vous le savez !!
Quant au spiritisme qui vous effraie, sur une planche de 233 lignes il représente 7 lignes, et je vous ai bien expliqué que le Maçonnerie ne menait pas au spiritisme, mais que c’est uniquement une suite normale à l’élévation de votre spiritualité et l’élévation de vos niveaux de conscience. Donc, sauf à n’avoir rien compris ou à être de mauvaise foi, pas de prétexte à un vote négatif.
Il ne suffit pas d’avoir du pouvoir dans cette vie, de l’éducation, du charisme. Ce dont nous avons besoin, c’est de Sagesse. Pouvoir, orgueil, ignorance, fanatisme, ego engendreront un cauchemar.
La sagesse est un état de conscience où on établit l’équilibre de l’esprit, c’est la conscience d’une intériorité, d’une élévation de conscience.
Réfléchissez-y et vous verrez qu’il vous manque quelque chose, cette vie intérieure, cette vie astrale, et, cette vie n’est trouvée par aucune personne égotique.
Tous les efforts doivent porter vers une vie intérieure, si vous réalisez cela, vous ne craindrez plus de perdre vos biens, vous ne craindrez plus d’être pauvre, vous ne craindrez plus de ne pas trouver le GADLU. Cette action intérieure est le but de l’initiation, mais ce n’est que le premier palier maçonnique. Il faut savoir que l’on est initié aux Mystères 6 fois, une fois pour chaque grand Mystère. Ces initiations sont l’éveil et l’équilibrage des 6 niveaux chakriques.
Vous pouvez choisir de laisser mourir votre être intérieur par vos actions négatives. Vous pouvez être au centre du soleil ou aux confins, seul notre horizon de conscience pourra nous aider sue le chemin de l’élévation spirituelle de l’humanité.

Jusqu’à ce que je communique avec mon épouse, qui confirme ce que je vous écris, ma décision était prise, je démissionne de cette Maçonnerie de Maçons hypocrites, ne pouvant plus cautionner vos ténèbres et j’envoie ce courrier au Suprême Conseil de France.

Voici la communication de mon épouse le lundi 21 janvier 2008 :
« Tu ne dois pas démissionner, car cela donnerait raison à ceux qui ont voté NON, « St Jean » et d’autres. Mais le chemin est long, ce serait étonnant que tout le monde l’accepte la première fois, mais c’est justement une de tes missions et si c’était simple, ce ne serait pas une mission que là haut on t’a confié, une mission digne de toi. Il faut réagir positivement, que cela ne change rien à tes acquis et tu dois encore travailler pour leur faire comprendre la vérité autrement, en te montrant plus faible et moins intelligent qu’en réalité puisque cela réussit à certains dans cette Loge. Les enseignements précieux doivent être distribués avec parcimonie, tu ne dois pas considérer que tout le monde est à ton niveau. Ce serait bien mais ce n’est pas le cas, ils ont encore du chemin à parcourir pour être du niveau de ta fille et de toi. Tu ne dois pas démissionner et accepter ta prise de risque de présenter tout cela, même si certains d’entre eux sont avancés, tous ne le sont pas et ils ne le seront JAMAIS. (En majuscule dans le texte de la communication)
Ne force pas où cela ne passe pas, mais poursuit ton apprentissage en Maçonnerie, ils sont complémentaires à tes acquis. Les niveaux supérieurs de conscience c’est pour bientôt, et tu trouveras le courage et l’énergie, tu dois penser d’abord à toi, ta fille et ta petite fille. »

Vous avez entendu c’est très instructif et confirmé par la communication d’une autre personne avec son fils décédé depuis 12 ans.
Je ne démissionne donc pas, car ce n’est pas la Maçonnerie qui est en cause, ce sont ceux qui se prétendent Maçons, seulement pour faire des économies, j’irai au plus près et garderai sous le coude ce courrier qui devait partir au Suprême Conseil de France.

Maintenant écoutez ce qui suit, ce ne sera plus long :

« Maître Secret, son âme peut espérer trouver la voie de l’immortalité.
Le privilège du MS est d’ouvrir l’accès aux secrets de la structure intime de l’univers. Cette voie est difficile, secrète et environnée de remises en question troublantes pour l’esprit, déchirantes pour la personnalité, cruelle pour la sérénité. Elle exige de l’ego un prix exorbitant.
L’homme n’est jamais sage, il écoute toujours le bruit assourdissant de l’ignorance, du fanatisme et de l’ambition. Mais l’indignation, le refus, l’audace du MS peuvent l’intégrer au monde interdit de l’être à la recherche de son destin lumineux après avoir perçu sa profondeur, éprouvé la vie spirituelle de son être, dépassé la croyance dans le surnaturel et atteint la frontière de la mystérieuse vie universelle dans la transcendance d’un rayonnement singulier qui descend en son cœur avec la fusion de tous les cœurs…. » Alain POZARNIK

Avec d’autres mots que les miens, ce F. éminent, cet auteur célèbre, dit ce qu’il y a dans ma planche qui est conforme à son orientation. Avec la citation page 2, je m’arrête là, mais vous pouvez continuer la lecture du livre que vous avez pu acheter récemment lors de sa visite à « St J» et le faire dédicacer.
….. Eh oui ! Vous avez ce jeudi noir retoqué Alain POZARNIK, dans votre ténébreuse magouille.
Relisez « La Voûte Sacrée », relisez là encore et regardez vous dans le miroir !!
Puis, vite, vite, essaimez de la Loge P10, vous vous êtres discrédités à jamais en tant que Maçon, si vous le redevenez un jour
Je vous salue et vous embrasse mes Frères, je vous aime mais vous le savez déjà car je vous l’ai déjà dit aux « Egaux » et j’espère vous revoir un jour, plus tard.
Quant aux autres, je vous considère comme des « tabliers » et n’étant pas Jésus, je ne vous pardonne pas, et ne tendrai pas l’autre joue.

Conscient et responsable de ce que je dis.
J’ai dit




Je vous livre une communication que j’ai lue en Loge après le décès de l’abbé Pierre :
La Franc Maçonnerie étant universelle, un abbé venant de disparaître, il aurait fait, pour moi, un parfait abbé – Maçon. Un abbé contestataire, révolutionnaire, qui prend des positions virulentes, qui n’hésite pas, au cours d’un discours devant des bien-pensants et des puissants de ce monde, de leur dire que « le soir quand ils caressent leurs enfants, c’est avec du sang sur les mains, du sang de ceux qui meurent dans la rue ».
Qui n’hésite pas à prendre position contre le pape sur les préservatifs et disant que « celui qui ne met pas de préservatif et qui revient dans son foyer souiller sa femme avec le sida, celui là est un salaud ».

Il est vrai que depuis 50 ans, infime et infirme est l’action des gouvernants au regard de leurs possibilités vis-à-vis des pauvres et de la misère humaine.
Devant ses invectives très dures, les politiques et les médias ne lui répondent que par des sourires et mots d’amour mais pas par l’action sur le terrain comme si on ne pouvait rien faire et qu’il fallait accepter la misère d’une partie de la population.

Les voir verser des larmes de crocodile devant sa dépouille m’a écœuré, tous ces bien-pensants dont certains préfèrent quitter la France pour mettre leur argent à l’abri, plutôt qu’accepter la solidarité et la fraternité.
Souvenons nous aussi que l’abbé était de la famille des Justes, ceux qui ont sauvé des juifs, il n’a jamais été antisémite même s’il était antisioniste.
Par son action, il me fait penser au prophète Jésus dans l’amour des autres mais aussi dans la violence des actes et des paroles.
Enfin, j’ai retenu ses paroles d’homme qui « sait qu’il est temps de quitter la vie terrestre pour celle de la lumière et sent que l’on met sa main dans celle de la Lumière ».

J’ai dit.




Une des charges qui me soient due lors de la descente sur terre est d’ouvrir les esprits de mes contemporains sur la vie de lumière après la mort. Je pensais que mes Frères maçons, eux qui au cours d’une tenue funèbre se passent à l’oreille :
« Rien ne meurt, tout est vivant »,
Auraient une ouverture d’esprit susceptible de les amener tout le moins à s’interroger. C’est que leur ego et leurs métaux ne sont pas restés à la porte du temple. Ils sont entrés dans un lieu sacré quand les travaux sont ouverts. Ce sont ces frères que j’appelle des « tabliers », sans maçon à l’intérieur. Il  ne faut pas longtemps pour différencier, en Loge, les Maçons des tabliers.

Me voici à la croisée des chemins :
-         dois-je poursuivre le chemin initiatique bien que j’en pressente la finalité, mais m’est il permit d’en faire l’économie ?
-         dois-je continuer uniquement avec les frères et sœurs spirites et médiums et partager nos expériences et dialogues avec l’au-delà.
Il y a un autre paramètre important qui influe sur ma décision, le coût cumulé de deux capitations, en Loge bleue et en Loge de perfection. Ce coût devient exorbitant pour une petite retraite. L’an dernier les Frères ont intégré ces capitations dans le tronc de la veuve pour l’une et je soupçonne un Frère d’avoir payé l’autre de ses deniers. Mais je ne veux pas être à charge de mes Frères. Alors la décision sera prise par ma situation financière.

Je n’ai pas dit.




NB : je viens d’entendre une information qui a fait bondir le maçon que je suis. Elle indique que les présidents ne veulent pas augmenter le pourcentage de boursier admis dans les grandes écoles au fallacieux prétexte que cela diminuait la qualité de l’enseignement. C’est une idiotie notoire de protection de caste, comme si l’argent rendait intelligent et qu’être né dans une famille riche était un gage d’intelligence er de quotient intellectuel, et, un fils de pauvre était obligatoirement un idiot congénital. Ce qui s’est passé récemment en France au plus haut niveau montre le contraire et que chez les riches, le « piston » pallie l’intelligence.